Ulrich Mohrhoff : Le connu, l’inconnu dont on est conscient et l’inconnu que l’on ignore

Traduction libre « Ces moyens sont si inefficaces, si pauvres et étriqués que s’ils étaient nos seuls instruments nous ne pourrions connaître que fort peu de choses, ou même rien du tout, ou nous n’atteindrions qu’un épais nuage de confusion. » Sri Aurobindo Le philosophe John Searle a pris sur lui de défendre le réalisme direct (alias […]

Ulrich Mohrhoff : La pensée occidentale a besoin d’une « petite transfusion sanguine de la pensée orientale »

Traduction libre 19 octobre 2021 Un bref examen des vues de Schrödinger sur la conscience à la lumière des écrits de Sri Aurobindo Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, Erwin Schrödinger pensait que « notre mode de pensée actuel a besoin d’être modifié, peut-être par une petite transfusion de sang de la pensée orientale » [AP1]. Si […]

Serge Brelin : Le secret de Sri Aurobindo et de Mère

(Revue Le chant de la Licorne. No 27. 1989) Au début de ce siècle, Sri Aurobindo déclarait: «L’homme est un être de transition; il n’est pas ultime… Le passage de l’homme au surhomme est la prochaine réalisation imminente de l’évolution terrestre. Ce passage est inévitable parce qu’il est à la foi l’intention de l’Esprit intérieur […]

Joseph Loyer : Libérer les cellules de leurs mémoires mortifères

Inspirée par Sri Aurobindo et Mère, la Mémoire Cellulaire est un outil thérapeutique qui permet, par des «descentes dans le corps», de s’affranchir des mémoires issues de nos lignées familiales et «engrammées» dans nos cellules. Joseph Loyer (1951-2010) évoque sa pratique de cette méthode, qui l’a aidé à faire du cancer qui l’a emporté un […]

Dominique Schmidt : Le processus, l'autreté et la force supramentale

Tout au long de ce chapitre, j’illustrerai les concordances qui existent entre la pensée de Sri Aurobindo et celle de Krishnamurti par des passages de Lettres sur le Yoga, écrites pour guider ses disciples dans leur propre transformation spirituelle, et des extraits du Carnet. D’après l’auteur, les Lettres de Sri Aurobindo s’apparentent parfaitement aux expériences psychiques et spirituelles décrites dans les Carnets. De plus, du fait des expériences et connaissances yoguiques de Sri Aurobindo sur la nature de notre cosmos et du transcendant, ses Lettres clarifient le mystère du ‘Processus’ que Krishnamurti n’arrivait pas à s’expliquer…

Dominique Schmidt : La vie est un yoga

En 1974, déçu du monde et de la société, Dominique Schmidt quitte la France pour émigrer en Australie. Puis il vit de nombreuses années à Pondichéry en Inde où il fait de longues recherches sur la Vie Divine de Sri Aurobindo. L’étude des deux sages indiens, J. Krishnamurti et Sri Aurobindo, l’amène à un changement […]

Dominique Schmidt : Le yoga de Sri Aurobindo

Le Divin suprême dont la nature est pure existence, conscience et béatitude, se serait manifesté en involuant son Être dans notre monde matériel comme forme et habitat propice à un jeu d’évolution. Notre monde n’est qu’une possibilité d’expression de cette intelligence divine et transcendante. Le Divin suprême a donc choisi de se jeter un défi à lui-même en se manifestant à l’opposé de ce qu’il est vraiment. Ainsi, en se cachant dans l’obscurité de la matière, il suscite un jeu de surprises, qui garde le suspense et la tension nécessaire en sa création et ses créatures. L’être perdu dans le gouffre de la matière recherche inconsciemment et désespérément son origine divine et sa divine béatitude. Dans l’inconscient de tout être pensant réside sa nature originelle qui le pousse à la rechercher obscurément à travers les expériences de la vie ; c’est cette tension et la frustration de ne pas être pleinement qui suscitent le processus dynamique de l’évolution.

Dominique Schmidt : Le yoga de Krishnamurti

Le yoga de Krishnamurti peut être résumé en ces termes : d’abord, un dépouillement psychologique, sans compromis avec ce qui est faux et avec le contenu de sa conscience, quel qu’il soit : nationalisme, statut social, vanité, etc… ; ensuite, un nettoyage total du cerveau : une clarification intérieure, Lute dissociation préalable avec toutes ses identifications (son mari, son compte en banque, sa religion etc..) afin de réaliser une vacuité complète de la conscience. Ce vide du mental est la clef de la mutation de la conscience, qui suscite une complète révolution en soi-même…

Archaka : L'Arbre de la Liberté

Quoi qu’il arrive, il n’y a éternellement qu’un événement, et c’est Dieu. Les mondes peuvent s’écrouler et renaître, les univers se succéder ou ne plus jamais exister, il n’y a que Dieu. Et dans cette incommensurable et myriadaire existence de l’Un qui s’aime à jamais en tout ce qu’Il est, du plus chétif atome au plus énorme amas galactique, l’amour est au centre de tout. L’amour est ce qui manifeste les mondes et ce en quoi ils se résorbent. Il est, pour l’âme du sage, l’immense et ineffable Lumière de la conscience suprême où rien n’a de nom ni de forme et qui se condense sous l’aspect d’univers — amour qui n’a d’autre objet que soi-même et dont toute la création n’est que l’expression charmeresse.

Archaka : La fin du péché originel

Règne après règne, la Terre a ausculté le lieu de son être. Et peu à peu, comme une fleur s’ouvre jus­qu’en son cœur, la conscience s’est déclose et, d’étape en étape, a recréé le monde. Du néant de l’incons­cience initiale, la conscience a lentement émergé, s’exprimant à travers d’impuissants et sublimes ins­truments, cherchant de plus en plus par leur chenal à capter la vérité du monde. Et le fruit de ses couches a été la cendre et les roches aveugles, a été l’herbe et la forêt aux harpes végétales, a été la larve et l’insecte, le fauve et la bête innocente, mi­racles myriadaires. Mais aucune de ces formes n’a pu nommer le monde, ni encore moins en deviner l’au-delà. Perdue en un songe insondable, l’âme de la Terre a sans relâche aspiré à la consciente étreinte du ciel, à l’union avec le Soleil dont elle vient et dont ses flancs conservent la mémoire comme en un sanctuaire interdit : en son tréfonds, parmi le feu des magmas sans fin renouvelés, se forment imprévisiblement le visage et le corps des nouvelles créations, des cristaux arachnéens, des fleurs enchantées, des animaux magiques, mais dont la beauté est frappée de cécité ou de stupeur — et pendant des milliards d’années, la Terre a prié et enfanté, sans que lui naquit celui qui saurait voir.