Michael Egnor et Denyse O’Leary : L’immortalité de l’âme est une croyance raisonnable

Les personnes qui pensent que nous sommes complètement anéantis à la mort ont une image favorite : « Où est la flamme quand la bougie s’éteint ? ». Les annihilationnistes sont ici imprudents. Ils supposent que la flamme physique disparaît tout simplement. En réalité, ce n’est pas le cas. Comme le fait remarquer Peter Kreeft, professeur de philosophie au Boston College, « la lumière ne s’éteint pas, elle s’élève. Elle voyage toujours dans l’espace, observable depuis d’autres planètes ».

Michael Egnor : La science et l’âme

L’approche de la compréhension du monde et de nous-mêmes qui a été remplacée par le matérialisme était celle de la métaphysique classique. Le penseur et enseignant le plus éminent de cette tradition fut saint Thomas d’Aquin. Suivant Aristote, Thomas écrivait que l’âme humaine possède différents types de facultés. Les puissances végétatives, partagées par les plantes et les animaux, servent à la croissance, à la nutrition et au métabolisme. Les puissances sensibles, partagées avec les animaux, comprennent la perception, les passions et la locomotion. Les puissances végétatives et sensibles sont des facultés matérielles du cerveau. Mais les êtres humains possèdent deux facultés de l’âme qui ne sont pas matérielles — l’intellect et la volonté.