W. Labriola : Au sujet de L. Adams Beck

L’Occident met toujours l’accent sur la matière. Dès l’âge de trois ans, les enfants sont habitués, en Europe, en Amérique, à pleurer jusqu’au moment où ils obtiennent tout ce qu’ils veulent. En Asie, sur ces hauts plateaux du Tibet, où se promène ce jeune homme, « Ormond » tel est son nom, découvre que l’enseignement reçu est fait d’enfantillages, de pacotilles, que ses maitres étaient totalement ignorants, dépourvus de sagesse, d’évolution, et il en rit. Il réalise que tout ce qu’il a appris est faux et vain. Il faut au plus vite dépasser ces enseignements traditionnels et aller tout droit à la Vérité par la simplicité.

W. Labriola : Comment approcher le Bouddhisme ?

Pour les Chrétiens c’est un mot précis, le « je » qui compte ses sacrifices et ses prières, et les offre en échange d’une belle place au ciel. En Extrême-Orient, la religion est moins intéressée. Le moi n’existe pas. Seules existent les apparences du moi. Nous sommes reliés à tout l’univers. Rien n’est continu, tout est transitoire. Nous faisons donc partie d’un tout, lorsque nous le découvrons, nous sommes délivrés de l’illusion et sommes heureux.

le Dr. W. Labriola : L'Enfant et la Nature

Partout il y a alternance d’activité et de repos. Aux jours succèdent les nuits, aux printemps et aux étés succèdent les automnes et les hivers. Après nos agitations et nos vacarmes, par contre il est rare que nous vivions des moments de détente ou de silence. Pour cette raison, j’ai toujours conseillé aux parents d’inculquer à leurs enfants l’amour du silence et de la détente succédant à une phase d’activité, de vacarme ou de tension. Cinq minutes par jour suffisent, mais elles sont comme quelques gouttes d’éternité dans l’océan déchaîné du temps.