Martin Ratte
De L’holo-énergétique à l’holonergétique

Jean Ratte pratique l’holonergétique. Un entretien avec lui autour du thème de l’holonergétique a déjà été publié dans le 3e millénaire dans l’édition du printemps de l’année 1996. Il a aussi écrit en 2001 un livre intitulé L’homme cellulaire où il explique notamment ce qui a motivé le passage de sa vision médicale du corps humain à […]

Jean Ratte pratique l’holonergétique. Un entretien avec lui autour du thème de l’holonergétique a déjà été publié dans le 3millénaire dans l’édition du printemps de l’année 1996. Il a aussi écrit en 2001 un livre intitulé L’homme cellulaire où il explique notamment ce qui a motivé le passage de sa vision médicale du corps humain à sa vision holonergétique de celui-ci. Il a aussi écrit plusieurs articles, tous téléchargeables à partir de son site web [1].

Qu’est-ce que l’holonergétique ? Dans les limites de mes capacités, j’essaierai dans cet article de vous en brosser un portrait. Pour réaliser ce projet, je me suis inspiré des paroles et des suggestions de Jean Ratte, mais je ne peux vous assurer hors de tout doute qu’il serait d’accord avec la totalité de mon propos dans cet article. Donc, ce que vous vous apprêtez à lire n’engage que moi.

L’holonergétique comme pratique informationnelle

Une fois que vous serez entré dans son bureau, Jean Ratte vous invitera à vous étendre sur une table de consultation médicale. Il prendra votre poignet dans une main. Avec l’autre, il approchera de vous des filtres pigmentés ou des mots écrits sur des bouts de papier. Peut-être lui demanderez-vous pourquoi il approche ainsi de votre corps ces signes ou ces filtres pigmentés. Il vous répondra que le corps résonne avec le sens de ces filtres ou de ces mots. Quoi ? Le corps résonnerait avec le sens de ces « objets » ! Vous essaierez peut-être de le corriger et de lui souffler qu’il veut probablement dire que le corps réagit à la structure physique de ces mots ou de ces pigments — ce qui serait déjà assez extraordinaire, convenez-en ! À votre grande surprise, il insistera pour vous dire que, « non, c’est bien à leur sens, et non pas aux symboles ou aux structures physiques elles-mêmes, que le corps réagit ! » Qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire par là ?

Je vous ai dit qu’il tiendra votre poignet dans l’une de ses mains. Il fait cela pour sentir votre pouls, qui n’est toutefois pas le pouls habituel, celui dont on se sert tous pour mesurer notre rythme cardiaque. Non, le pouls qu’il détecte est plus subtil et fondamental. Ce pouls assez peu connu du grand public consiste en un signal périvasculaire. Le plus remarquable est que ce pouls, détectable physiquement par quiconque, réagit aux filtres pigmentés ou aux symboles que Jean Ratte approche du corps. Je vous l’assure, le corps réagit vraiment à l’approche de ces éléments. Ce phénomène est sans doute assez intriguant pour vous. Comment le corps peut-il réagir à de simples signes approchés de lui ? J’expliquerai cela sous peu, mais en attendant, revenons à notre question initiale : pourquoi Jean Ratte nous dit-il que le corps répond au sens de ces mots et symboles plutôt qu’à leurs structures ou constitutions physiques ?

Il n’est pas si difficile de comprendre pourquoi il pense cela. Les synonymes partagent un même sens mais ils sont physiquement distinguables. Ainsi, si le corps réagissait à la structure physique des mots, il devrait réagir différemment pour des mots synonymes. Or, la réaction du corps, détectable par le pouls périvasculaire, est la même pour les synonymes. Aussi, si nous prenons un même concept dans deux langues différentes, disons en allemand et en français, le corps, encore une fois, réagit de la même façon au mot allemand et au mot français, ce qui appuie encore une fois l’idée que le corps est sensible non pas à la structure physique de ces mots, mais à leur sens.

Vous pourriez alors faire valoir que j’ai dit ci-dessus que le corps réagissait aussi à des filtres pigmentés ; or, ajouterez-vous très probablement, c’est sûrement à la structure ou à la constitution physique de ces pigments que le corps réagit, pas à leur sens. Vous vous tromperiez. Dans une perspective pragmatiste, le sens d’un objet, qu’il soit un mot ou non, se ramène à sa fonction. Par exemple, le sens d’un mot correspond à ce que je peux faire avec ce mot, soit le mettre en relation avec d’autres mots. Ainsi, le sens du mot « chien » correspond par exemple à ma capacité à mettre ce mot en relation avec le mot « animal », le mot « mammifère », ou encore le mot « être vivant », etc. Si je ne pouvais pas mettre le mot « chien » en relation avec tous ces autres mots, je ne le comprendrais pas, il ne ferait pas de sens pour moi. Donc, vous le voyez, le sens d’un mot se ramène à sa fonction, à ce que l’on peut faire avec lui — le mettre en relation inférentielle, par exemple, avec d’autres mots. Cette analyse pragmatiste de la signification ne s’applique pas qu’aux mots. Elle s’applique aussi aux objets qui n’ont rien de linguistique. C’est leur fonction qui donne du sens à ces objets. Ainsi, ce qui donne du sens aux pigments, ce sera leur fonction, et Dieu sait qu’ils ont des fonctions. Par exemple, le pigment qui correspond à la chlorophylle, comme vous le savez tous, permet la photosynthèse. Le sens ou la signification de la chlorophylle (un pigment) est donc de permettre la photosynthèse. Ainsi, selon Jean Ratte, en approchant ces différents pigments, le corps réagit à leur fonction et donc à ce qu’il signifie. Comment est-ce possible ? Nous le verrons plus tard.

De l’holo-énergétique à l’holonergétique.

Au tout début de l’holonergétique, alors qu’elle ne s’appelait pas holonergétique, mais holo-énergétique, le praticien n’utilisait que des filtres pigmentés pour interagir avec le corps. La grande découverte de Jean Ratte, qui lui ouvrit des horizons de découvertes insoupçonnés, fut de constater que des signes pouvaient, tout comme les filtres pigmentés, faire réagir le corps. Notamment, il constata que des idéogrammes — plus précisément, des lettres hébraïques — déclenchaient dans le corps des réactions identiques à celles que produisaient les filtres pigmentés. Il pouvait donc procéder au bilan holonergétique avec ces signes plutôt qu’avec les filtres pigmentés. L’usage de ces signes, qui s’étendit ensuite à l’ensemble des mots, quelle que soit la langue ou le symbolisme, lui permit ensuite de découvrir des dimensions du corps jusqu’alors passées inaperçues avec les filtres pigmentés. Les filtres pigmentés n’intervenaient que sur les dimensions énergétiques du corps, tandis que les signes recouvraient tant les dimensions énergétiques du corps que des dimensions autrement plus subtiles que Jean Ratte appelle péricorporelles et que nous examinerons bientôt.

Avant de faire cet examen, il serait déjà pertinent de se demander en quoi cette extension à des dimensions appelées « péricorporelles » a justifié l’abandon du terme « holo-énergétique » au profit de celui « d’holonergétique ». Le terme « holo » signifie tout, totalité. Donc, lorsque la pratique de Jean Ratte s’appelait « holo-énergétique », il était question de la totalité de l’énergie matérielle. Une fois que ce praticien a découvert les dimensions péricorporelles, il constata que l’énergie matérielle, cette totalité, s’intégrait au sein d’un plus grand tout, celui du péricorporel. Or, le terme « holon » désigne précisément un tout au sein d’un plus grand tout. Voilà pourquoi Jean Ratte décida de créer le nom d’holonergétique.

Comment est-ce possible ?

Nous avons établi que le corps réagit au sens des mots et des filtres pigmentés. Comment est-ce possible ? Comment le corps peut-il réagir au sens de ces « objets » ?

Vous connaissez certainement l’instrument appelé « radar ». Il émet des signaux et ces signaux sont réfléchis par les objets qu’ils rencontrent. Comment les objets peuvent-ils réfléchir un signal ? Ils le peuvent s’ils sont de même nature que le signal. Par exemple, pour que le signal d’un radar physique soit réfléchi par un objet, cet objet doit être de nature physique, tout comme le signal. Selon l’holonergétique, le corps est aussi un radar. Il émet lui aussi un signal. De quelle nature est ce signal ? Nous avons vu que le corps réagit au sens des objets. C’est donc dire que le signal émis par le corps sera réfléchi par le sens des choses et que c’est à l’endroit de ce signal réfléchi que le corps réagit. Or, pour que le sens des choses réfléchisse le signal émis par le corps, il a fallu que ce signal soit de même nature que ce sens. Il a donc fallu qu’il soit de nature sémantique ou informationnelle. Comment le corps peut-il émettre des signaux de nature sémantique ? Il le pourra à la condition de posséder lui-même un caractère sémantique ou informationnel. Nous serions donc porteurs de sens ou de significations, et ce serait à partir de ces dimensions informationnelles en nous que nous émettons des signaux — des signaux purement informationnels ! — et que ces signaux peuvent nous être réfléchis par le sens des choses, de telle sorte que nous y réagissons.

Mais comment le corps peut-il loger en lui cette structure informationnelle, et comment le sens des mots peut-il se trouver dans le monde ? Ici, ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse que ce sens à la fois corporel et mondain repose sur ce que Rupert Sheldrake a appelé le « champ morphique ». Ces champs expliqueraient qu’il y ait résonance entre le corps et le monde. Bien que cette explication soit attrayante, Jean Ratte ne la partage pas. Les champs morphiques de Sheldrake sont le fruit de pensées et d’imaginations collectives accumulées au cours de l’histoire humaine. Plusieurs champs morphiques devraient donc exister, car les humains, à travers leur histoire, ont entretenu des pensées diverses, et même souvent des pensées contradictoires. Donc, si la structure informationnelle du corps et le sens dans le monde reposaient sur ces champs morphiques, leur résonance devrait être plurielle et variable. Or, en holonergétique, la structure informationnelle des humains, celle que le bilan holonergétique a pour objectif de restaurer, est unique et invariable. C’est ce qui fait dire à Jean Ratte que cette structure informationnelle n’est pas le fruit d’une genèse psychologique, individuelle ou collective, mais qu’elle correspond à un sens fondé sur un socle sémantique situé au-delà du psychisme, en somme, sur quelque chose de réel et d’éternel, C’est là une thèse très forte de l’holonergétique, et elle mériterait d’être mieux défendue, mais l’espace nous manque ici pour le faire.

L’objectif du bilan holonergétique

Quelle leçon peut-on tirer de tout cela ? Nous pouvons certainement retenir que l’holonergétique concerne la dimension informationnelle ou sémantique du corps. Son « terrain de jeu », si je peux m’exprimer ainsi, serait le corps compris dans sa dimension informationnelle ou sémantique. Que fait l’holonergétique par rapport à cette structure informationnelle du corps ? Quel est son but par rapport à celle-ci ? Elle cherche à la remettre en ordre, au cas où elle a été perturbée. Comment fait-elle cela ? Nous en aurons bientôt un aperçu. Pour l’instant, remarquez que ce rétablissement de la structure informationnelle peut avoir des effets sur les autres dimensions du corps, par exemple sur sa dimension mécanique, objet de la pratique du médecin. En effet, il n’est pas rare que, en rétablissant le programme informationnel du corps humain, la structure mécanique de ce corps se rétablisse aussi, si problème à ce niveau il y avait. Mais prenons la peine de souligner que ce n’est pas toujours le cas. Si le problème mécanique persiste, il faut voir son médecin ; seul celui-ci sera en mesure de régler ce problème d’ordre mécanique.

Nous venons de voir que le praticien en holonergétique avait pour objectif de rétablir la structure informationnelle du corps. Nous pourrions donc dire qu’il s’intéresse au corps dans sa dimension informatique. Il cherche à rétablir le programme informatique du corps, contrairement à la médecine, qui cherche à rétablir la mécanique du corps, et à l’acupuncture, dont l’objectif est de rétablir les circuits électriques de ce même corps. Le corps peut donc être étudié selon trois niveaux : au niveau mécanique, celui de la médecine ; au niveau électronique, celui de l’acupuncture, et au niveau informatique, celui de l’holonergétique.

Quelle structure informationnelle ?

J’ai affirmé dans la section précédente que l’holonergétique rétablissait la structure informationnelle du corps. En quoi consiste donc cette structure informationnelle ? Quels sont ses éléments porteurs d’information au sein du corps humain ? Avant d’investiguer sur ces éléments, sachez que ceux-ci n’ont pas été trouvés arbitrairement ou spéculativement ; c’est en approchant du corps des mots ou des symboles et en voyant si le corps réagissait à ceux-ci que Jean Ratte a pu découvrir ces éléments porteurs de sens. Lorsque le corps réagissait à un mot, ce chercheur venait de découvrir que le corps comprenait en lui un élément de signification désigné par le mot auquel le corps venait de réagir.

Voilà donc comment Jean Ratte a pu découvrir ces éléments porteurs de signification au sein de notre corps. Essayons maintenant d’esquisser, ne serait-ce que très sommairement, le contenu — les éléments — de cette structure informationnelle présente dans notre chair.

Qu’est-ce qu’un corps vivant ? Un tel corps est composé de matière. Un corps immatériel n’est pas vivant, ou en tout cas, il ne l’est pas dans notre monde. Que veut-on dire au juste lorsque l’on parle de matière ? La matière est énergie. Einstein l’avait vu. Son équation E=MC2 l’illustre on ne peut plus élégamment. Donc, la dimension matérielle comprendra différentes interactions énergétiques : électromagnétique, nucléaire forte et faible, et gravitationnelle. Rappelez-vous au passage que ces interactions énergétiques en l’humain ne lui sont pas arbitrairement attribuées par l’holonergétique. L’holonergétique a pu les lui attribuer, car le corps a résonné aux mots dont la signification ou le sens réfère à ces énergies [2].

Le corps vivant n’est-il que matière ? Non, ce qui est uniquement matériel, comme le rocher dressé en face de vous, n’est pas vivant. Que faut-il ajouter à la dimension matérielle du corps humain pour en faire un corps vivant ? Selon l’holonergétique, il faut lui inclure de l’antimatière. Mais d’aucuns pourraient répliquer que le contact de la matière et de l’antimatière crée une annihilation ou une désintégration. Cela est un fait bien connu chez les physiciens. Or, le corps vivant ne se désintègre pas. Comment Jean Ratte peut-il alors affirmer que le corps vivant est composé de matière et d’antimatière ? En fait, la matière et l’antimatière peuvent coexister de manière harmonieuse s’il se produit ce que l’on appelle en physique une conjugaison de phase. Le corps de l’humain, un corps vivant, est donc le fruit de la conjugaison de phase de sa matière et de son antimatière. Voilà une autre thèse forte de l’holonergétique.

Mais, chez l’humain, qu’est-ce que l’antimatière ? Elle comprend les différentes couches péricorporelles, plus souvent connues en spiritualité sous les noms de couche ou de corps vital, astral, mental, émotionnel et causal. Encore une fois, c’est en approchant du corps des signes dont le sens désigne ces différentes couches que le praticien en holonergétique a pu les détecter au sein du corps.

Un petit rappel : c’est le passage de l’holo-énergétique à l’holonergétique qui a permis cet accès au péricorporel ou à l’antimatière. Au tout début, avant d’être l’holonergétique, cette pratique se limitait aux couches énergétiques ou matérielles du corps, car les filtres pigmentés n’ont d’effet que sur celles-ci. C’est en découvrant l’équivalence entre ces filtres pigmentés et des signes que Jean Ratte s’est ouvert aux signes et aux mots. Cet espace des signes l’a ensuite guidé vers des zones autrement plus subtiles que les dimensions énergétiques ou matérielles. Plus précisément, des signes dont le sens réfère aux différentes dimensions de l’antimatière lui ont ouvert cet espace de l’antimatière.

Les trois étapes.

Lors d’un bilan holonergétique, le praticien redonne leur pleine expression aux dimensions matérielles (énergétiques) et d’antimatière (ou péricorporelle) du corps humain. Comment le praticien s’y prend-il ? Le bilan comprend trois grandes étapes. Premièrement, il est question d’effectuer un diagnostic. Plus précisément, il s’agit de voir quels éléments d’information, au sein de la structure informationnelle, sont absents. Est-ce un élément d’information qui correspond à l’une des différentes formes d’énergie, ou est-ce un ou des éléments de la dimension péricorporelle du corps, ou un peu des deux ? Ce diagnostic, l’holonergéticien le fait en approchant des filtres ou des mots qui correspondent aux différents éléments de la structure informationnelle. Si, en approchant un filtre ou un symbole correspondant à un des éléments de cette structure, le corps ne réagit pas par un signal périvasculaire (le pouls périvasculaire), alors l’élément en question est absent. Par exemple, si le praticien approche du corps du patient le mot « énergie électromagnétique » et que le praticien ne détecte pas un pouls périvasculaire, il saura que la teneur informationnelle de cet « élément » énergétique est absente.

Une fois le diagnostic effectué, le praticien « corrige » les éléments perturbés. Plusieurs manières de « corriger » sont à sa disposition pour restaurer la santé informationnelle du corps. Les présenter de manière succincte et avec clarté est au-dessus de mes moyens. Je me permettrai néanmoins de dire ceci : c’est toujours en présentant une information au corps, par le biais d’un signe à proximité, que la structure informationnelle du corps est réinstaurée.

Après ce travail de réinstauration, il faut s’assurer que tout est en ordre. Le praticien procède donc à une vérification. En approchant des symboles du corps de son patient, il s’assure que tous les éléments de la structure informationnelle soient ordonnés et à leur juste place.

Ainsi, le travail de l’holonergéticien consiste en quelque sorte à restaurer un archétype informationnel. En fait, cet archétype correspond tout simplement à une structure informationnelle complète, où tous les éléments de la structure informationnel sont présents, et les déviations par rapport à ce type idéal — cet archétype — correspondent à des structures informationnelles auxquelles il manque des éléments. La restauration de cet archétype signifie donc l’expression de ce que nous sommes au complet et au plus profond de nous-mêmes.

En vivant une restauration de sa structure informationnelle, en retrouvant son archétype informationnel, la personne peut vivre certains moments difficiles. Quand on fait de l’ordre, quand du « ménage » se fait et que l’on se retrouve, très souvent de la poussière est soulevée. Cette « poussière », dans le cas du patient, peut correspondre à des choses jusqu’alors enfouies et refoulées en lui, si bien qu’il pourra vivre, à l’issue d’un bilan, des moments difficiles. La personne doit alors être patiente avec elle-même. Cette « poussière », si vous lâchez prise, ne devrait pas se redéposer et recouvrir de nouveau votre sol, mais devrait au contraire être balayée par un grand vent libérateur.

En conclusion

L’holonergétique est selon moi une méthode extraordinaire. Elle permet d’explorer la complexité du corps humain dans ses dimensions informationnelles. Elle permet aussi de véritables changements chez la personne. J’ai cependant terminé ce texte en soulignant que le bilan holonergétique pouvait faire remonter beaucoup de choses à la surface. Notez que ces passages difficiles après le bilan ne sont pas très fréquents, mais ils arrivent, ce qui m’amène à énoncer cette interrogation : ce qui remonte à la surface ne pourrait-il pas être trop lourd à porter pour la personne ? Cette dernière sera-t-elle en mesure de faire passer la « tempête » sans s’effondrer ? Fort d’une très longue expérience comme praticien, Jean Ratte répond à cette question en me disant que les gens peuvent très bien gérer leur trouble, si trouble il y a. Plus précisément, il m’a dit que les réajustements de la structure informationnelle se produisent à l’aune de l’intelligence du corps, tout en ajoutant que cette intelligence sait ce qui est supportable pour l’individu. Personnellement, je ne suis pas si convaincu par cette réponse. Quoi qu’il en soit, j’estime qu’il est d’une très grande importance de bien prévenir le patient qu’il pourrait, à la suite du bilan, faire face à certains de ses « démons ». Jean Ratte n’oublie jamais de mettre en garde ses patients. Cette mise en garde est nécessaire, et si l’individu traverse sa tempête, je suis convaincu qu’un horizon lumineux va s’ouvrir à lui.

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1 L’adresse du centre holonergétique de Jean Ratte : https://holoener.com/fr/accueil.

2 Quels sont ces mots référant aux énergies du corps ? Il y a bien sûr les mots « énergie électromagnétique », « énergies nucléaire forte », etc., mais il y en a beaucoup plus. En fait, il faut inclure tous les mots fonctionnellement équivalents à ces énergies. Par exemple, le mot « nucléaire faible » est équivalent aux mots « protons », « eau » et « mémoire ». Ce qui rend tous ces mots équivalents fonctionnellement, c’est qu’ils comprennent notamment l’idée de répétitions. Ces mots, vu leur équivalence fonctionnelle, résonneront donc avec le corps de la même façon.