L’œuvre d’Émile Pinel (1906-1985) (mathématicien, biologiste et thérapeute) est très peu connu, probablement pour deux raisons principales. Premièrement l’utilisation très poussée des mathématiques et de la physique et deuxièmement les résultats obtenus qui vont à l’encontre des conceptions actuelles sur la vie et la mort. La regrettée Jacqueline Bousquet a réuni sur son site quelques articles sur les travaux de Pinel (Lire articles ici).
(Extrait de La science devant l’inconnu par Christine Hardy. Édition Rocher 1983. Copyright Christine Hardy)
Ancien Collaborateur Scientifique des services Techniques du Ministère de l’Air. Diplômé d’Études Supérieures de Mathématiques ; Docteur ès Sciences Mathématique (G.-B.) ; Docteur en Médecine Physique (U.S.A.) ; Directeur d’Études à l’Université de Paris.
C. H. — Comment en êtes-vous venu dans vos travaux à faire des relations avec la parapsychologie ?
E. P. — Toutes ces recherches proviennent de très loin. Car, bien sûr, il ne s’agissait pas de psychologie ou de parapsychologie quand j’ai commencé mes travaux.
Tout a débuté à l’hôpital Necker à Paris, où ma sœur était externe au service du professeur Leguen, et dans ce service d’urologie, se posaient des problèmes que j’ai pensé résoudre par les mathématiques. J’ai donc été amené à étudier la biologie de très près et, finalement, j’ai été à même d’entrer dans la biologie et d’y appliquer les mathématiques.
Cela m’a conduit à mettre en évidence les processus particuliers par lesquels la matière vivante (la cellule) réalise les phénomènes qui sont les généralisations des processus par lesquels la matière ordinaire (atomes) elle aussi réalise ces phénomènes ; et j’ai eu la chance de trouver la correspondance entre les deux.
Dans la cellule vivante, il y a deux domaines : celui du noyau et celui du cytoplasme, le noyau se promenant dans le cytoplasme et le déformant en même temps.
Par conséquent, m’attaquant à la cellule vivante, je me suis trouvé devant un problème très particulier (au point de vue mathématique), à savoir que l’on a l’habitude de fixer la position de quelque chose par rapport à trois dimensions (hauteur, largeur, profondeur). Or je ne pouvais pas trouver des axes fixes, puisque le noyau bouge tout le temps et que le cytoplasme, lui aussi, se déforme. J’ai donc été amené à investiguer en mathématiques un domaine dans lequel les phénomènes se présentent dans des espaces mouvants, et c’est ce calcul, qu’on appelle calcul tensoriel, que j’ai utilisé, celui dont Einstein s’était servi pour faire sa relativité physique.
C. H. — Qu’est-ce que le calcul tensoriel ?
E. P. — Le calcul tensoriel, au lieu de prendre trois axes fixes, considère des axes en mouvement qui rendent ainsi parfaitement compte de la mobilité permanente du noyau cellulaire dans le cytoplasme.
Tout phénomène vivant résulte de deux facteurs fondamentaux : 1) Une période d’incubation dans laquelle tous les phénomènes partiels qui vont constituer le phénomène global sont construits ; et, 2) Une phase biologique dans laquelle l’arrivée des phénomènes se présente. Or, dans la matière vivante, on constate une différence très nette avec la matière ordinaire ; dans la matière ordinaire on n’obtient que des probabilités car les systèmes atomiques sont très variables et probables, tandis que dans la matière vivante c’est la régulation, intervenant dans l’arrivée des phénomènes partiels, qui impose la loi.
Alors, parti de là, je suis arrivé à mettre en évidence des équations, des lois, et différentes propriétés qui m’ont conduit : 1) A la régulation cellulaire, c’est-à-dire aux causes rythmées, aux rythmes biologiques et, 2) A une nouvelle définition des notions d’observation et de loi en biologie.
C. H. — Que sont ces causes rythmées ?
E. P. — La cause rythmée est une cause qui n’est plus statistique ; étant liée à un rythme, automatiquement elle n’est plus rigide.
C. H. — Alors, pourquoi est-elle liée à un rythme ? s’agit-il de phénomènes cycliques ?
E. P. — Mes travaux m’ont conduit d’abord à ces causes, puis à la régulation cellulaire, en 45, puis à l’immunologie, en 53, puis à la relativité restreinte et générale. J’ai d’ailleurs publié un livre sur la Relativité restreinte et générale en biologie.
De même qu’Einstein a dû remanier les notions d’observation et de lois en physique, il m’a fallu modifier les notions d’observation et de lois en biologie.
Einstein lui-même, que j’ai très bien connu, pensait que la relativité physique devait rendre de grands services en biologie mais il me disait : « Je ne peux pas entrer dans la biologie parce que je n’ai pas de formules de mesure ».
C. H. — Comment peut-on définir plus exactement ces causes rythmées ?
E. P. — Dans la relativité biologique restreinte, le temps biologique est fonction du potentiel du champ de gravitation, alors…
C. H. — Tout à fait. Le temps est complètement relié aux énergies de gravitation dans un espace-temps défini, par exemple un système planétaire.
E. P. — Et donc il est soumis aux rythmes de l’univers.
C. H. — C’est sûr : aux rythmes cycliques provenant du déplacement d’une planète dans l’espace.
E. P. — Eh bien vous avez l’explication du fait que ces causes soient rythmées. Ce qui montre que ces rythmes circadiens, c’est-à-dire ces rythmes de l’univers, s’incorporent à la biologie, les rythmes circadiens étaient les rythmes normaux pour une cellule normale.
C. H. — Un mouvement rotatoire cyclique ?
E. P. — Non pas rotatoire, mais de rotation. Rotatoire impliquerait un cercle, or il s’agit d’une ellipse. Mais la véritable gravitation, ce n’est pas seulement l’ellipse, c’est l’hélicoïde décrite par la terre, car il terre est entraînée par le soleil. Le mouvement sur l’ellipse n’est qu’un mouvement relatif par rapport au mouvement général qui est le mouvement en hélicoïde, et justement le mouvement gravitationnel de la terre se retrouve dans l’ADN.
C. H. — Donc les causes rythmées vous ont amené à poser de nouvelles définitions des observations et des lois en biologie ?
E. P. — Comme je le disais, en biologie, vous avez la période d’incubation d’un phénomène et la phase biologique dans laquelle se produit (sous l’influence de la régulation) l’arrivée des événements.
La période d’incubation, c’est la période dans laquelle se présentent les phénomènes partiels qui vont construire la loi biologique ; l’arrivée de ces phénomènes se fait dans la phase biologique et elle constitue alors la loi que nous pouvons étudier dans cette phase. Mais la période d’incubation, nous n’y assistons pas. Et c’est là où j’ai pu définir le temps biologique d’une manière très précise, alors que beaucoup d’autres s’étaient lancés sur le temps biologique d’une manière plus ou moins statistique.
Quand j’ai fait la relativité restreinte en biologie, j’ai pu obtenir une formule de mesure par le fait même que j’avais admis ce qui est démontré maintenant, c’est-à-dire qu’entre deux points quelconques d’un tissu vivant existe une différence de potentiel.
Et c’est cette différence de potentiel qui m’a permis, en étudiant les mouvements dans le très petit biologique, d’édifier la formule de mesure en biologie ; cette formule de mesure est de même forme que celle d’Einstein en physique, mais, en plus, elle rend compte de l’existence d’un champ.
C. H. — À cause de cette différence de potentiel ?
E. P. — Oui ; et ce champ est intracellulaire, je veux dire dans le noyau même de la cellule et c’est, je pense, le champ unitaire qui était recherché par Einstein. Ce champ, résultant d’une loi magnéto-biologique d’induction vitale, a différentes propriétés.
Alors il se produit ceci : nous sommes en présence de phénomènes qui résultent de lois physiques, c’est maintenant reconnu.
C. H. — Pouvez-vous préciser votre pensée ?
E. P. — En physique, un champ peut créer un courant en tournant, ou si vous voulez, une spire tournant dans un champ peut créer un courant, et cela crée des phénomènes qui s’appellent en physique des phénomènes d’induction électromagnétique.
C. H. — C’est donc cela qui crée le champ électromagnétique, et dans ce cas, on l’étend au niveau biologique ?
E. P. — Exactement.
C. H. — Et d’où viennent en biologie ces phénomènes d’induction ? Qu’est-ce qui fait le mouvement ?
E. P. — Alors justement l’étude des mouvements dans le très petit biologique (la cellule) m’a conduit à retrouver ces mêmes équations au moyen de cette loi magnéto-biologique d’induction vitale.
En étudiant les mouvements dans la cellule, je suis arrivé à des équations mathématiques de ces mouvements. Or, si je prends des champs à l’intérieur de la cellule, j’arrive aux mêmes équations et, cette fois-ci, en partant des lois physiques des champs.
C. H. — Donc, d’une part, vous avez fait des équations mathématiques des mouvements dans le très petit biologique et, d’autre part, quand vous avez pris les équations de la physique…
E. P. — Quand j’ai fait des équations à partir des lois physiques…
C. H. — Oui… quand vous les avez faites, vous êtes retombé sur les mêmes équations ?
E. P. — C’est cela. Et de là naissait la loi magnéto-biologique d’induction vitale.
C. H. — De ces équations mêmes ?
E. P. — Voilà ; la manière même dont ces équations se sont construites mettait en évidence une loi magnéto-biologique d’induction vitale qui m’a donné trois composantes d’un champ résultant, dans le noyau de la cellule.
C. H. — Et quelles sont les trois composantes ?
E. P. — L’une est un champ magnétique, cela est facile à comprendre.
La deuxième est un champ qui, dans les équations, est précédé d’un symbole imaginaire (appelé symbole imaginaire de Cauchy) qui présente dans ces conditions des propriétés semi matérielles.
C. H. — Ah ! très intéressant ! Et c’est à cause de ces propriétés semi-matérielles que vous êtes obligé d’utiliser un symbole imaginaire, parce qu’il y a une inconnue ?
E. P. — Non, non. Il se trouve à l’intérieur même des équations. Je les ai trouvées comme cela, il a fallu introduire ce symbole imaginaire.
C. H. — Pour rendre compte d’une inconnue ?
E. P. — Même pas pour rendre compte. Automatiquement il s’y est introduit. Vous comprenez, je n’ai jamais fait d’introduction volontaire. Ce symbole, ce sont les propriétés mêmes qui me l’ont amené.
C. H. — Oui, d’accord. Et qu’appelez-vous les propriétés semi-matérielles ?
E. P. — Puisque ce champ est précédé du symbole imaginaire de Cauchy (ce qui est connu en mathématiques, c’est la théorie des imaginaires) ce champ ne peut pas avoir une existence absolument réelle. Il y a quelque chose qui lui échappe.
C. H. — Arrive-t-on à ce moment-là à déterminer cette chose ?
E. P. — Nous allons y arriver.
C. H. — Et quelle était la troisième composante ?
E. P. — La troisième composante est un champ de transmission qui amène les ordres du deuxième champ (précédé du symbole imaginaire) au champ exécutant, qui est le premier champ magnétique.
Il faut donc se dire, à ce moment-là, « qu’est-ce que c’est que ce champ précédé du symbole imaginaire ? »
C. H. — Oui, d’autant plus que ce champ précédé du symbole imaginaire est le champ causal, en fait…
E. P. — Oui un champ causal, exactement.
C. H. — C’est ça qui est intéressant, parce que là où on a cette dimension psychique, on retrouve justement une évidence de causalité.
E. P. — Vous y êtes ! mais il faut y arriver ! Pour le moment nous sommes dans le vague. Il existe donc un champ de base qui contient toute la programmation intranucléaire, et, en observant ce qui se passe autour de nous, quel est le médecin qui n’a pas dit à son malade : « Ayez bon moral, c’est absolument nécessaire ».
C. H. — Bien sûr !
E. P. — Allons plus loin, car c’est déjà bien, mais ce n’est pas suffisant. À l’université de Moscou, Boris Presman a mis en évidence l’influence des chocs psychologiques sur le comportement biologique.
C. H. — C’est un domaine maintenant prouvé.
E. P. — Et Elmergreen, aux U.S.A., est arrivé aux mêmes conclusions que les Russes.
Nous avons donc un premier champ, qui est un champ exécutant de nature physique. Appelons-le h1. Le deuxième champ est psychologique, appelons-le h2. Il existe un troisième champ, h3, de transmission, qui est en contact par rotation avec les deux autres champs et est de nature physico-psycho-biologique.
Et le champ H, qui est aussi physico-psycho-biologique, est ce champ unitaire. Deux cas principaux sont à considérer :
a) Ce champ H donne les formes de la molécule géante d’ADN, et c’est important, c’est une preuve de son existence puisqu’on retrouve les formes de l’ADN.
C. H. — Vous voulez dire que les formes mathématiques qui résultent des équations des mouvements sont les mêmes que les formes physiques ? Donc vous retrouvez les formes en hélice de l’ADN ?
E. P. — C’est cela, double hélice. Cela est démontré biologiquement ; alors, je vais vous dire, on a pensé d’abord « Pinel est fou », parce que j’ai dit que l’ADN avait plusieurs formes.
C. H. — De toute façon, le premier stade de la consécration, c’est toujours de passer pour un fou !
E. P. — Oui ; on a donc dit Pinel est fou, il n’y a qu’une forme, c’est la double hélice ; or, ce n’est pas vrai ; il y a plusieurs formes qui, elles, sont dans le champ H.
C. H. — Quelles sont ces formes ?
E. P. — Depuis la forme plane jusqu’à la forme dans l’espace de la double hélice. Donc, vous voyez, toutes les formes intermédiaires ; mais on prend comme forme de base la double hélice.
Et deuxième cas, b) si on donne à ce champ-là une variation infiniment petite, les calculs (ils sont compliqués) montrent que cette variation engendre une onde ; et on retrouve le premier symbole existant dans l’équation d’Heisenberg.
C. H. — C’est-à-dire ?
E. P. L’équation d’Heisenberg donne deux choses, une partie matérielle et une partie ondulatoire, et on tombe sur cette partie ondulatoire à l’exclusion de la partie corpusculaire.
C. H. — On ne retrouve pas la partie corpusculaire ?
E. P. — Non ; pas pour le moment, parce que la partie corpusculaire disparaît. Pourquoi ? Parce que la vie devient indépendante de la partie matérielle. Le philosophe Le Dantec disait : « La vie est une forme servie par la matière », et cela je l’ai démontré. Alors une forme, ce n’est plus l’atome, ce n’est plus la matière, c’est quelque chose d’immatériel.
C. H — C’est très bizarre, car dans mes recherches sur le processus de pensée, j’ai remarqué à la fois le schéma ondulatoire et le schéma corpusculaire et, dans les phénomènes de pensée, j’ai trouvé des phénomènes qui dévoilent l’existence de champs de pensée.
E. P. — Cela démontre bien que Le Dantec avait raison.
C. H. — Donc vous avez là l’évidence que le psychisme a un support ondulatoire aussi ?
E. P. — Oui ; si on étudie le potentiel d’un champ créé par des quantités d’électricité animées de mouvements quelconques, on retombe sur la même équation. J’ai fait ces calculs.
C. H. — Je ne comprends pas l’incidence.
E. P. — Et bien je vais vous montrer ce qui se passe à ce niveau. Cette correspondance, cette identité, permet de relier la matière ordinaire (atomes) à la matière vivante (cellules), c’est pas joli ! ça ? Vous y êtes maintenant.
C. H. — Aucun phénomène ondulatoire n’avait jusqu’à présent été trouvé dans la matière vivante ?
E. P. — Si, dans les électrons.
C. H. — Je veux dire au niveau de la cellule ?
E. P. — En biologie, rien du tout.
C. H. — Donc ces phénomènes ondulatoires, on les retrouve au niveau microscopique de l’électron et au niveau de la cellule globale ?
E. P. — Oui, oui, vous savez l’électron a sa volonté, il choisit tel corps ou tel autre, tel atome ou tel autre atome…
C. H. — Ça, c’est une grande synthèse à établir. Et que peut-on déduire dans le domaine de la pensée du fait de trouver ces ondes au niveau de la cellule ?
E. P. — Prenons le problème inversement. Si vous partez de la pensée, vous pouvez agir sur le plan h2, et agissant sur le plan h2, vous pouvez donc agir sur les manifestations du champ résultant H.
C. H. — Vous mettez ainsi en évidence la possibilité d’action de l’esprit sur la matière et inversement.
E. P. — L’interaction entre la pensée et la matière avec correspondance entre la matière ordinaire et la matière vivante. C’est joli ça ! c’est aussi beau que vous. C’est pas vous dire une petite chose !
C. H. — Je ne pourrai pas mettre ça dans l’interview !
E. P. — J’ai soixante-quinze ans, je peux vous dire ! Enfin voilà — bon — alors, si l’on considère actuellement la science de pointe, elle arrive à partir de la physique à démontrer l’existence de la psychologie et de la parapsychologie.
C. H. — Charon, par exemple ?
E. P. Beaucoup de physiciens, Costa de Beauregard, Charon, s’intéressent à cette question…
C. H. — De la preuve de l’esprit dans la matière ?
E. P. — Justement ! ce n’est pas uniquement que l’esprit soit dans la matière, mais c’est qu’il y a une correspondance entre les champs créés par la matière et les ondes créées par les champs H ; car vous êtes dans le vrai dans ce que vous avez dit.
C. H. — Alors où se trouve exactement cette correspondance, est-elle dans une harmonie vibratoire ?
E. P. — Vibratoire, exactement. Nous arrivons aux vibrations. Regardez par exemple, nous avons découvert les neutrinos, eh bien voyez les implications qui en découlent : cela donne l’explication exacte de la télépathie…
C. H. — Qui a fait ces recherches ?
E. P. — Costa de Beauregard, et beaucoup d’autres. On a mis le télépathe émetteur dans les plus mauvaises conditions. Lorsque l’émetteur a concentré sa pensée, les neutrinos sont partis et sont allés chez le télépathe récepteur, automatiquement, malgré les mauvaises conditions. Il s’est alors formé toute une société à partir des neutrinos et de ces choses-là, laquelle société a démontré qu’il s’agissait, dans la télépathie (puisque nous ne faisons pas de science, je ne peux pas vous faire de démonstration, mais c’est calculé, c’est démontré) de neutrinos émis par le cerveau de l’émetteur, lesquels neutrinos arrivent dans le cerveau du récepteur.
Or les neutrinos de l’émetteur sont sortis des électrons et, arrivés au récepteur, ils recréent des électrons, lesquels électrons dans leur mouvement recréent des courants, et les courants, automatiquement, recréent la pensée.
C. H. — Les émissions de pensée seraient donc à base de neutrinos ?
E. P. — À base de neutrinos d’après les données nouvelles. Or les neutrinos n’ont pas de réalité physique ; ce sont des éléments irréels bien qu’on les ait mis en évidence.
C. H. — L’électron aussi ?
E. P. — L’électron est tout de même chargé, mais le neutrino n’a rien du tout. Il est immatériel pratiquement. Ils ont donc fait des équations et sont arrivés à expliquer la télépathie par ces équations-là.
En fait les électrons dans leur mouvement programmé (car ce sont des neutrinos programmés qui sont envoyés) créent des courants électriques programmés, accompagnés de champs qui, justement, permettent la réception chez le récepteur.
Mais c’est très curieux, cette correspondance que j’ai trouvée entre la matière ordinaire et la matière vivante. Quand vous regardez quelqu’un chez un antiquaire, une dame de préférence car la femme est souvent plus expressive que l’homme (l’homme, lui, a les mains derrière le dos et il regarde), donc vous voyez cette femme s’éloigner d’un meuble, se rapprocher d’un autre, vous la voyez finalement être attirée par un troisième meuble ; elle ne peut plus s’en détacher, elle l’achète. Et bien ça, ce sont les ondes émises par la matière ordinaire, par le meuble et la femme également, avec correspondance ou répulsion.
Ainsi vous comprenez, chaque individu émet des ondes, et il y a attraction ou répulsion avec une onde, puisqu’il s’agit d’ondes ; ça, c’est automatique.
C. H. — Donc là, nous avons encore un nouveau point, c’est une évidence de polarité dans ces émissions psychiques.
E. P. — Exactement ! il y a une polarité dans toutes ces choses qui se présentent mais, pour parler de polarité, il faudrait tout de même quelques équations, c’est ça qui est ennuyeux !
C. H. — Nous savons qu’elles existent.
E. P. — Ainsi donc un électron choisit l’élément qu’il veut capter.
C. H. — Là, on arrive à la notion de choix et de but dans l’évolution ?
E. P. — Il y a une autre définition de la pensée, plus générale. Cette définition, vous la retrouvez aussi dans la matière ordinaire ; seulement il n’y a pas d’identité entre les deux définitions, il n’y a pas d’origine commune.
Je veux dire que s’il y a une correspondance possible entre les deux par les mathématiques, cela n’indique pas qu’elles sont de même origine.
C. H. — En tout cas, peut-on mettre en évidence une direction donnée à la matière par l’esprit ? ou une impulsion, une programmation, en ce sens que tout ce qui évolue dans la matière aurait un but ?
E. P. — Mais les effets PK existent (psychokinésie). C’est cela qui commence, dans la science de pointe, a être mis en évidence. Ce ne sont plus des futilités ; on y pense réellement.
C. H. — Le champ causal, fondamental, c’est donc ce champ synthétique…
E. P. — … intra-nucléaire.
C. H. — Le champ H…
E. P. — Oui le champ H intra-nucléaire.
C. H. — Ce serait lui qui porterait le but de l’évolution ?
E. P. — Oui, puisque ce champ m’a donné les formes de la molécule géante d’ADN tout seul. Je ne l’ai pas cherché. Je n’ai pas introduit des données de telle manière à le prouver. Non, j’ai horreur de cela. Ceux qui font ainsi ne sont pas de vrais mathématiciens.
C. H. — Comment peut-on alors prouver les ondes de la pensée ?
E. P. — Cela, Boris Presman les a mesurées. Il a mesuré les longueurs d’onde, il a mesuré les fréquences, etc.
C. H. — Et de quelle nature sont ces ondes ?
E. P. — Électromagnétiques.
C. H. — Uniquement ?
E. P. — Oui.
C. H. — Et ou se placent-elles sur l’échelle des ondes électromagnétiques, est-ce au-delà des rayons X ou à une marge inférieure ?
E. P. — Une marge inférieure.
C. H. — Peut-on faire une synthèse des propriétés de ce champ unitaire H tel que vous l’avez défini ?
E. P. — Il est physico-psycho-biologique, donc :
1) Au point de vue physique, ce sont les schémas de la molécule géante d’ADN et les propriétés magnétiques. Il est aussi capable d’attirer les atomes, par exemple le cuivre, et là, nous arrivons aux travaux de Guillé. Guillé, c’est un grand soutien, avec sa barbe, Guillé est un type formidable !
2) Au point de vue psychique. Tout choc psychologique crée une variation du champ résultant H, et par conséquent une onde.
C. H. — Il y a là une indication essentielle, vous dites : tout choc psychologique ; ce choc peut donc provenir aussi de sentiments que l’on reçoit. Ainsi, ce que l’on va recevoir, en fait, c’est une onde, et on va réagir en émettant une autre onde, une onde polaire de répulsion ou d’attraction ?
E. P. — C’est cela.
C. H. — On a donc les ondes dans le champ matériel, cela, c’est évident. On les découvre au niveau psychique des sentiments et on les découvrirait aussi au plan spirituel de la pensée ?
E. P. — Exactement ; puisque l’on explique même ainsi les combustions spontanées, celles qui sont reconnues existantes par la science.
C. H. — Que sont ces combustions spontanées ?
E. P. — Vous savez, il y a des gens qui se sont littéralement consumés.
C. H. — Donc nous avons dit en deuxième propriété que les sentiments échangés sont supportés par des ondes.
E. P. — Oui, nous sommes dans une atmosphère d’ondes électromagnétiques de toutes sortes et nous vivons dans ces ondes-là. Reste, 3) le point de vue biologique.
Les propriétés biologiques permettent au champ H de modifier les dispositions des molécules environnantes et de créer ainsi de nouveaux phénomènes. Ce champ H dispose des molécules : une petite variation provoque une perturbation dans le domaine nucléaire, car tout vient du noyau cellulaire.
Quant au champ h3, c’est un champ de forme intracellulaire, et c’est grâce à lui que, lorsque l’individu meurt, les équations nous donnent le devenir de l’être. J’ai traité ce sujet dans un livre : Vie et Mort.
C. H. — Ainsi on aurait les équations du corps astral, pratiquement…
E. P. — Exactement.
C. H. — Apportez-vous la preuve d’un plan énergétique de l’homme différencié du plan matériel ?
E. P. — Ah oui, sans aucun doute. C’est automatiquement différencié du plan matériel puisque l’énergie n’a pas de consistance matérielle.
C. H. — Et qu’est-ce qui fait que ce champ garde sa conscience et son autonomie ?
E. P. — Justement, c’est le champ h3, après la mort. Le champ h3 est un champ de forme, cela veut dire qu’il donne sa forme à la molécule géante d’ADN. C’est un champ de forme, donc, et lorsque l’individu meurt le champ h2 vient communiquer au champ h3 (qui est un champ de transmission) toutes ses possibilités.
C. H. — Toutes ses informations ?
E. P. — Oui, et toute sa psychologie, et le champ h3 étant un champ de forme, garde donc la forme de l’individu.
C. H. — Ainsi, on a la preuve que non seulement il existe un corps subtil, mais qu’il a la même forme que le corps physique ?
E. P. — Oui, la même forme, mais aussi tous les impondérables de l’être sont en lui. Voilà pourquoi il peut y avoir, dans une certaine mesure, communication entre les morts et les vivants, parce que ce champ h3 a la pensée en lui dans sa forme.
C. H. — Pensée, conscience, possibilité donc de transmission télépathique.
E. P. — Tout dépend du champ H qui subsiste par le champ h3 dans l’être et qui est variable d’un être à l’autre.
Si par exemple (d’après la relativité) un être naît, c’est le résultat de l’association biologique d’un spermatozoïde et d’un ovule ; mais l’enfant qui naît, à l’heure zéro de sa vie, ce n’est rien du tout. Supposez qu’il ait le même champ qu’un mort…
C. H. — Il est en correspondance télépathique totale avec ce mort.
E. P. — Et il aura donc le même physique, la même psychologie, mais ce n’est pas le mort qui renaît. C’est sa forme qui renaît et redevient vivante. Ce n’est pas le mort qui se réincarne.
C. H. — Ainsi vous êtes contre la réincarnation ?
E. P. — Plus exactement je suis pour la réincarnation, mais entendue dans le sens suivant : si le champ d’un fœtus devient le même que celui d’un mort, il reçoit toutes les informations et il redevient ce qu’était ce mort dans le vivant. Mais ce n’est pas le mort qui revient.
Allons plus loin. Il n’y a pas d’identité entre deux êtres sur la terre. Dans la biologie, l’identité n’existe pas.
C. H. — Il peut s’agir seulement d’un seuil de similitude.
E. P. — Dans l’univers des morts, l’identité n’existe pas non plus. Si quelqu’un avait le même champ qu’un mort, il faudrait que le mort disparaisse, parce que, lorsque cet individu mourrait, il y aurait alors de l’autre côté deux champs identiques, ce qui est impossible. Il y a une question d’équilibre entre vivants et morts.
C. H. — Je crois que cela prouve qu’il ne pourrait pas y avoir une forme identique à celle d’un mort sur le plan matériel si ce n’était pas justement une répercussion du même être sur un autre plan.
E. P. — Je vais vous dire. La gravitation est nécessaire à la forme dans la vie comme dans la mort. Voilà ce qu’on déduit de la relativité.
C. H. — Tout à fait. Cela je l’ai rencontré aussi.
E. P. — Il faut donc que cet individu qui est mort échappe à la gravitation. Il faut qu’il disparaisse dans un espace non sentant. Parce que dans l’autre monde, il n’y a pas de temps. Il faut qu’il disparaisse dans un espace dénué de lois physiques.
C. H. — Je crois qu’il suffit de concevoir un autre espace-temps.
E. P. — Non, non. Un espace dénué de lois physiques ; et à ce moment-là il diffuse dans cet espace ; c’est le moyen qu’il a de retrouver son créateur qui est dans cet espace.
C. H. — Je pense pourtant qu’il n’y a aucun plan de l’univers dénué de lois physiques, il n’y a que des plans de plus en plus subtils, différents espaces-temps.
E. P. — Oh si ! oh là là !
C. H. — Non, parce que le plan énergétique de la pensée, pourtant synthétique, a des lois aussi. On peut ne pas les appeler des lois physiques, on peut les appeler des lois de pensée, des plans de pensée…
E. P. — Alors là c’est autre chose et vous rejoignez ce que je vous dis.
C. H. — Mais ces plans ne sont pas totalement dénués de matière, même s’il s’agit de matière subtile. Ce sont simplement différents plans de fréquences.
E. P. — Il n’y a plus de matière, il y a simplement des impondérables. Et ce sont ces impondérables qui font que l’être est dans cette lumière.
C. H. — Cependant il y a des lois dans ce plan de pensée. Des lois différentes.
E. P. — Bien sûr, mais ce sont des lois psychologiques, des lois différentes qui n’ont plus rien de commun avec les lois physiques.
C. H. — Quand on découvre que la pensée et la psyché fonctionnent par ondes, on peut en déduire que les plans de pensée ont des lois qui ressemblent aux lois de la matière physique.
C’est simplement les plans de fréquence qui sont différents.
E. P. — Ah non ! parce que l’onde fait penser à l’immatériel et non pas au matériel. Voyez les ondes électromagnétiques, la radio va marcher, on a tout fermé, les ondes traversent les murs.
C. H. — Oui, mais c’est un autre plan de la matière, parce qu’il y a des corpuscules aussi.
E. P. — Non non non, du tout. Je vais vous dire qu’au fond de vous-même, vous restez matérialiste.
C. H. — J’essaie seulement de faire le lien entre la matière et l’esprit.
E. P. — Il faut quitter la matière pour aller à l’immatériel. Toute la science moderne, la science de pointe, quitte le matériel pour aller à l’immatériel.
C. H. — Oui, mais en gardant les lois. Pour moi, si vous voulez, la dualité esprit/matière n’a plus aucun sens. Il y a des plans de fréquences…
E. P. — Mais il n’y a justement pas de dualité esprit/matière, la preuve, je la donne dans mon livre, c’est que la matière sert la vie, la vie est une forme servie par la matière, une forme, c’est-à-dire quelque chose d’impondérable.
C. H. — Si on a un plan causal, qui est le plan psychique spirituel que vous avez mis en évidence — appelons-le un plan synthétique causal — il y a de l’énergie dans ce plan. Cette énergie n’est pas à un plan grossier comme notre matière, on peut l’appeler de la matière subtile. De même que la matière, on peut l’appeler de l’énergie grossière. C’est là où je vois qu’il y a des lois qui régissent ces deux plans, et il n’y a plus de différence entre l’esprit et la matière en ce sens où ce sont des plans de fréquences d’énergie différents. Mais l’esprit ne sera jamais dénué de lois.
E. P. — Il faut bien vous mettre dans l’idée que les plus grands matérialistes font rire, parce qu’ils ne croient que dans le matériel. Eh bien je vais vous dire : cela n’existe pas. Pour cette raison que lorsque vous parlez à des étudiants des rayons lumineux, jamais un rayon lumineux n’a existé. Il y a des faisceaux, mais il n’y a pas de rayons lumineux. L’énergie, c’est la même chose, personne n’a jamais eu de l’énergie dans la main.
C. H. — C’est quelque chose qu’il faut dire en effet. On parle toujours de la science comme l’étude des phénomènes observables, mais ne serait-ce que le schéma d’un atome…
E. P. — Il y a encore beaucoup d’autres choses. Par exemple, du vivant d’Einstein, un astre est passé derrière le soleil ; on a mesuré la déviation des rayons lumineux et on a trouvé 1,75. À ce moment-là, les autorités US ont demandé à Einstein de trouver la formule. Einstein a trouvé un autre chiffre ; alors ces mêmes autorités lui ont dit : ou vous trouvez 1,75, ou l’on vous renvoie en Allemagne. Un livre vient de paraître aux USA, écrit par sa secrétaire et son assistant, qui dévoile la misère d’Einstein à cause de la politique.
Alors Einstein a fait des combinaisons malheureuses, et il a trouvé… 1,75 d’axe. Ce qui est complètement faux.
C. H. — On pourrait essayer de conclure en dégageant les concepts fondamentaux en relation avec la parapsychologie. Il y avait donc tout d’abord une preuve du corps subtil de l’homme.
E. P. — Lorsque les facteurs de vie s’annulent, c’est-à-dire que la mort apparaît, on pouvait penser que les équations de la vie s’annulaient. Or, ce n’est pas du tout cela. Elles subsistent. Mais les champs h2 et h1 deviennent indéterminés alors que le champ h3, lui, reste déterminé, possédant toutes les propriétés du champ h2 qui est le champ contenant toute la programmation à l’intérieur de lui-même.
Le biologique est pourri dans le tombeau. Tandis que par le champ créé dans un fœtus, qui peut être identique (tout au moins en partie) à celui d’un mort, la famille quitte sa propriété biologique pour devenir la famille universelle. Le père et la mère, ce ne sont pas eux qui sont les parents ils ne sont les auteurs que de la partie biologique.
C. H. — Mais à ce moment-là, si après la mort le plan h3 subsiste, il faudrait penser qu’il existe déjà avant la naissance et qu’il ne fait qu’acquérir un nouveau plan matériel.
E. P. — Eh bien, il existe chez un mort par exemple.
C. H. — Il existe éternellement dans son plan ?
E. P. — Le champ H est un champ unitaire qui est valable pour tous avec des propriétés physiques, psychiques, biologiques différentes, mais il est valable pour tous. C’est le champ unitaire. Ce champ-là est immortel. Mais dans la transformation des êtres, puisque l’être meurt, il est facile, grâce à sa composante h3, de montrer comment les choses se passent après la mort ; jusqu’à une certaine limite.
C. H. — Mais que se passe-t-il à la naissance ?
E. P. — Là je n’ai pas étudié la question, dans le fœtus, alors là !… Mais si, on peut expliquer cela.
Le fœtus, il a sa cellule fondamentale qui vient de l’association du spermatozoïde et d’un ovule. Eh bien, c’est cette cellule-là qui, pour qu’elle puisse fonctionner, possède le champ H à l’intérieur de son noyau, et ce champ est capable de faire vivre cette cellule, c’est-à-dire de fabriquer des protéines par l’ADN.
Il faut donc qu’il y ait un champ H qui crée l’ADN ; parce qu’au début, les matériaux des molécules sont pêle-mêle.
C. H. — On a donc là le schéma d’organisation de la matière par un plan plus subtil.
E. P. — Par le champ H.
C. H. — D’où le fait qu’il n’y ait pas de hasard dans l’évolution vers un but. Et que le but est déjà au niveau du champ H de la première cellule et probablement préexistant à cette cellule.
E. P. — Voilà ce qui se passe au début.
C. H. — Donc une organisation dans un certain but, un schéma d’organisation programmé…
E. P. — Donc, le rapport entre l’homme et la femme a fait l’association ; mais cela est secondaire. Par contre, ce qui va faire tout l’être, c’est le champ H. À ce moment-là, toutes les propriétés physiques, psychologiques, biologiques apparaissent.
C. H. — Cela, c’est le plan du corps subtil que vous avez prouvé. On a parlé aussi de télépathie, c’est-à-dire de la possibilité d’émission d’ondes.
E. P. — Oui : une petite variation du champ H crée l’onde.
C. H. — Par là, on a une évidence des phénomènes télépathiques.
E. P. — Il faut admettre tous ces calculs, puisque nous ne pouvons en discuter ici.
C. H. — Quel autre domaine avez-vous investigué ? Il y aurait peut-être possibilité de psychokinèse puisque le plan de l’esprit est capable d’agir sur la matière.
E. P. — Oui, parce que, du fait de certaines propriétés mathématiques, la correspondance existe entre le champ de la matière ordinaire (atomes) et le champ biologique (cellule).
Quand j’ai calculé le potentiel créé par des quantités d’électricité animées d’un mouvement quelconque, je suis tombé sur la même équation que celle du champ H.
C. H. — Et les vies extraterrestres existent-elles. ? Y a-t-il possibilité de contact télépathique avec elles ?
E. P. — Je ne sais pas. Là, je n’ai pas étudié la question. Mais il est probable (et je parlerai en toute probabilité), il est même possible qu’il existe des vies dans d’autres planètes. Jusqu’ici les planètes explorées ne donnent pas signe de vie, tout au moins pour des êtres de même essence que nous…
C. H. — Tout au moins pour ce qui en a été dit. Parce que la NASA a été obligée de reconnaître qu’il y avait eu des ovnis vus par la foule au lancement de certaines fusées (je me réfère, au livre de Chatelain).
E. P. — Mais la NASA a fait taire beaucoup d’expériences, notamment les fameuses expériences du champ magnétique.
C. H. — Et que sont ces expériences ?
E. P. — Il y a eu une expérience de champ magnétique faite sur un bateau. Un champ magnétique de puissance formidable, avec un rayonnement de cent mètres ; et ils sont arrivés à bloquer tous les marins du bateau. Ils ont eu beaucoup de mal à les ranimer. Quant au bateau, il s’est déplacé dans la mer.
C. H. — Vous voulez dire qu’il s’est retrouvé instantanément à un autre endroit ?
E. P. — Oui, oui !
C. H. — C’est incroyable !
E. P. — Beaucoup d’expériences ont été tues par la NASA. Bien sûr, l’homme est fait pour vivre, mais il ne pense qu’à tuer.
C. H. — Pour l’instant, oui. En fait, c’est assez difficile d’entrer dans des recherches sur le fondement de la vie alors qu’on est en permanence confronté à des problèmes de guerre et d’armements.
E. P. — Ils ne pensent qu’à tuer, c’est bien simple ! Enfin, il y a aussi le fait qu’à partir d’un certain nombre d’années-lumière, l’univers n’a plus du tout les mêmes lois que les nôtres. Par conséquent on ne sait plus du tout ce que l’on fait.
C. H. — On pourrait penser que dans cet espace la vitesse pourrait être plus rapide que la lumière.
E. P. — Ces univers-là ne sont pas du tout explorés. On ne connaît absolument pas les lois dans cet espace, et tout devient imaginaire.
Ah ! si on dépassait la vitesse de la lumière, que ne pourrait-on voir !… la ville de Pompéi… au lieu de ruines !
BIBLIOGRAPHIE
Les fondement de la biologie mathématique non statistique, Ed. Maloine ; 1973.
La relativité en biologie, Ed. Maloine ; 1975.
Vie et mort. Conséquences de la relativité en biologie, Ed. Maloine ; 1978.
Physique de la cellule vivante des origines à nos jours ; applications en cancérologie, Ed. Maloine ; 1981.
Christine Hardy est Dr es sciences humaines et ethnologue. Son blog en anglais : http://chris-h-hardy-dna-of-the-gods.blogspot.fr/. Dernier livre publié en Français : La Prédiction de Jung : La métamorphose de la Terre. Dervy, 2012. En anglais : DNA of the Gods: The Anunnaki Creation of Eve and the Alien Battle for Humanity, Bear & Co., USA & Canada, mars 2014. À Lire aussi son interview dans le numéro 104 de 3e Millénaire.