Arthur Haswell : Notre monde est-il fondamentalement un monde de souffrance consciente ?

Dans cet essai remarquablement schopenhauerien, Arthur Haswell soutient qu’un monde où la conscience est fondamentale peut encore être un monde de souffrance, voire de souffrance fondamentale : « Un univers imprégné d’esprit, voire d’intention, se traduit-il nécessairement par un univers bienveillant ou porteur de sens comme nous pourrions le souhaiter, ou déterminé d’une manière qui favorise la joie ? Il est certain que, si la conscience est omniprésente, le problème de la souffrance pourrait bien s’étendre plutôt que s’atténuer », affirme-t-il.