Brian D. Josephson : Au-delà du paradigme de la « théorie du tout » : les modèles synergiques et l’ordre du monde naturel

Texte écrit par le prix Nobel en physique (1973) Brian Josephson. Ce texte ardu et excessivement résumé est un exemple des nouvelles approches visant à unifier matière et esprit. Traduction libre 16 juin 2021 RÉSUMÉ David Bohm a suggéré qu’une sorte d’ordre implicite sous-tend l’ordre manifeste observé dans les systèmes physiques, tandis que d’autres ont suggéré […]

Iain McGilchrist : La conscience est l’étoffe du cosmos

Traduction libre avec l’aimable autorisation d’Essentia Foubdation Texte original : https://www.essentiafoundation.org/reading/iain-mcgilchrist-consciousness-is-the-stuff-of-the-cosmos/ Le Dr Iain McGilchrist, psychiatre de renom, a exposé sans ambiguïté son point de vue métaphysique idéaliste lors de la présentation de clôture de la conférence « Science de la Conscience » de 2021. Sa clarté, sa lucidité et son style presque hypnotique ont clôturé la conférence […]

Krishnamurti : Dialogue entre tradition et révolution — l’intelligence et l’instrument

Traduction libre d’un dialogue du livre Tradition et Révolution non publié dans l’édition française. Bombay 15 février 1971 P : Je voulais vous demander, Krishnaji, s’il y a une question qui doit être posée par l’individu, qui ouvrirait la porte à la réalité. Toutes les questions peuvent-elles être réduites à cette seule question ? F : Est-ce qu’une porte, ça existe ? […]

Donald Hoffman : Le cerveau construit-il la réalité ?

Traduction & adaptation libres de la transcription de l’épisode 090 du podcast « You Are Not So Smart », animé par David McRaney. Le titre est de 3e Millénaire Nous nous entretenons avec Donald Hoffman, un psychologue en sciences cognitives de l’université de Californie ayant une formation en intelligence artificielle, en théorie des jeux et en biologie […]

Joan Tollifson : La simplicité de ce qui est

Traduction libre Qu’est-ce que la vie ? A-t-elle un sens ? Où cherchons-nous le bonheur ou la libération ? Avons-nous le libre arbitre ? Qu’est-ce que l’illumination et comment puis-je l’obtenir ? Peut-on faire quelque chose pour se libérer de la dépression, de l’anxiété, des comportements compulsifs, des guerres, des holocaustes, des préjugés ? Qu’est-ce qui est spirituel (et qu’est-ce qui […]

Robert Powell : L'enquête – l'activité la plus élevée et la plus noble de l'homme

Traduction libre Est-il possible de se réveiller à la vie spirituelle sans gourou ou sans avoir étudié les anciennes écritures ? En d’autres termes, comment un occidental moderne peut-il aller droit au but sans passer par toutes sortes de chemins ésotériques ? Comment une telle personne en vient-elle à redécouvrir, à partir de sa propre […]

Le temps c'est la pensée, entretien avec Robert Powell

En somme, la conscience sans choix doit naître sans aucune pression de l’esprit, spontanément; autrement, elle n’est pas « sans choix ». Examinez tout d’abord la question de motivation, et voyez si votre conscience sans choix est le moyen d’arriver à une fin, ou si c’est une fin en soi pour vous. Si tel est le cas, vous serez en présence de justes assises. Ne tentez pas alors de « retenir votre jugement, » c’est impossible; si vous essayez de le faire, vous ne ferez que refouler la pensée et donner plus de force à l’esprit subconscient. N’essayez pas d’être conscient. Soyez-le. Faites-en l’expérience, jouez avec, et voyez ce qui se produit; personne ne peut vous le dire, et si quelqu’un vous le disait, cela n’aurait aucune valeur pour vous. N’en faites surtout pas un problème; nous en avons déjà assez comme ça !

Léonel Beudin : Le point : la matérialisation du néant ?

Dans cette étude nous avons essayé, au contraire, de ne faire appel qu’aux faits réels et de ne suivre que ce qu’indique le bon sens, ce vieux bon sens, si décrié actuellement. La logique permet beaucoup de choses. Elle ne porte pas de jugement sur les prémisses qui lui sont fournies. Quelle que soit leur nature, elle en tire des conclusions, paradoxales ou non, avec la plus grande sérénité. Le bon sens est plus pointilleux. Il permet beaucoup moins d’envolées et se fait souvent juge, ce qui le fait considérer comme un frein. Il nous a cependant conduit, dans les pages suivantes, à certaines idées que nous pensons plus saines et qui apportent des réponses plus naturelles aux questions précédentes. Il nous a permis aussi de mieux comprendre les liaisons existant entre l’étendue et les objets qu’elle contient.

A.M.J. Claessen : Le soufisme et la réalité

Regardons le monde dans lequel nous vivons. Il n’y a aucun terrain où notre vie commune fonctionne convenablement. Qu’il s’agisse de religion, de science, d’éducation, de commerce, de l’argent, de l’industrie, de la santé, de la circulation ou des communications, du sport etc. etc. – l’homme a perdu la maîtrise. La politique, les impôts, l’aide sociale – tout est en proie au désordre, conséquence de cette perte de maîtrise. La nature est violée, l’environnement menacé. La seule chose qui échappe encore à notre connaissance est de savoir si nous n’avons pas atteint le point de non-retour.

Jacques May : La philosophie bouddhique de la vacuité

J’ai parlé tout à l’heure d’une exigence de réalité et d’une exigence de rationalité. Cette double exigence, qui détruit la réalité de surface, manifeste en elle la réalité absolue. Elle ne trouve pas son origine en l’homme, être pensant ; elle est dans la réalité, elle est la réalité même. En son essence, elle est impersonnelle, universelle. Elle parvient à son exaltation dans la connaissance de l’absolu, adéquate et homogène à son objet, et qui pourrait se définir : connaissance rationnelle abolie adéquate à un réel annulé. Double à son point de départ relatif, l’exigence est une à son terme : le réel et le rationnel fusionnent en s’effaçant, en « s’arrêtant », dit le sanscrit. C’est ainsi que le Mâdhyamika souscrirait, à sa manière, à l’axiome hégélien : « tout ce qui est rationnel est réel, et tout ce qui est réel est rationnel ».