Jac O’Keefe
Je me pardonne cette incarnation

Café au Sérum de Vérité. 27 septembre 2020 Traduction libre Quelques points clés : Résistance ; Connexion à l’invisible ; Peur des changements énergétiques ; Prière Bonjour. Bonsoir. Bénédictions où que vous êtes. Laissez votre expiration être plus lente que votre inspiration. Ralentissez tout dans votre corps. Lorsque votre expiration est plus lente que votre inspiration, vous quittez automatiquement les […]

Café au Sérum de Vérité. 27 septembre 2020

Traduction libre

Quelques points clés : Résistance ; Connexion à l’invisible ; Peur des changements énergétiques ; Prière

Bonjour. Bonsoir. Bénédictions où que vous êtes.

Laissez votre expiration être plus lente que votre inspiration.

Ralentissez tout dans votre corps.

Lorsque votre expiration est plus lente que votre inspiration, vous quittez automatiquement les parts de combat, de fuite ou de paralysie de votre système nerveux.

Ralentissez tout. Faites le point avec votre corps.

Votre visage est-il détendu ? Votre cuir chevelu est-il détendu ?

Voyez si votre gorge est plus ouverte.

Vos épaules sont-elles lâchées ?

Votre expiration est-elle toujours plus lente que votre inspiration ?

Voyez si votre abdomen est détendu.

Laissez votre ventre s’affaisser dans une forme détendue.

Tout ce qui est confortable.

Laisser tomber.

Soyez conscient du contact entre votre peau et ce qui vous soutient.

Qu’est-ce qu’il y a sous vos fesses ?

Une texture ?

Quel soutien y a-t-il ?

Et faites confiance au soutien qui se trouve en dessous de vous.

Laissez-le prendre le poids de votre corps, tout le poids. Votre poids mort.

Laissez vos jambes se détendre, vos genoux ouverts et libres.

Vos mollets ne sont pas serrés.

Laissez vos pieds être détendus, vos orteils souples et au repos.

Soyez à l’écoute de votre centre cardiaque, une certaine place dans votre poitrine, sans rien y faire.

Ce siège ouvert et vulnérable d’amour, de compassion et de sagesse.

Voyez comment ça se passe aujourd’hui. Est-il assez ouvert ?

Est-ce qu’il éclate ? Est-il craintif ? Semble-t-il si petit que vous ne puissiez pas le localiser ?

Utiliser ce même centre du cœur pour ce qu’il est censé faire.

Remerciez votre personnalité corps-esprit d’être présente aujourd’hui, en vous pardonnant ces 90 minutes.

Je vais avec.

Dédié à votre propre chemin, à votre propre éveil permanent.

Qu’il y ait de la gratitude.

Ayez de la de gratitude envers une autre personne dans votre vie qui vous a aidé sur votre chemin, à quelqu’un d’autre qui pourrait ne pas être si important au premier regard.

Quelqu’un d’autre qui vous a donné le bon livre ou vous a indiqué la bonne direction.

Quelqu’un qui travaillait dans les coulisses.

Peut-être même sans en avoir conscience.

Qu’il y ait de la gratitude pour cette personne.

D’une certaine manière, c’est comme une prière.

Vous envoyez quelque chose de beau à cette personne en l’ayant dans votre esprit.

Envoyons de la gratitude à quelqu’un qui vous a aidé sur votre chemin.

Ayez de la gratitude pour quelqu’un qui vous a donné une dure leçon dont vous avez tiré parti. Quelqu’un qui vous a blessé ou trahi. Cependant, peut-être avez-vous appris à pardonner parce que le mal était si grand. Peut-être vous ont-ils dirigé vers l’intérieur parce que vous aviez besoin de vous éloigner de la souffrance. Quelqu’un qui vous a donné quelques coups durs ou un grand coup dur. Lorsque vous regardez le parcours de votre vie avec suffisamment de recul, vous comprenez pourquoi cette personne était sur votre chemin, en raison du rôle central qu’elle a joué dans votre propre évolution. Trouvez cette personne. Soyez reconnaissant pour le rôle qu’elle a joué sur votre chemin.

Envoyez de l’amour, de la gratitude et des bénédictions à quelqu’un qui vous a blessé. Vérifiez si vous avez complètement laissé tomber ce scénario. Y a-t-il un karma résiduel qui pourrait être encore actif ? C’est la question que je vous pose. Ou est-ce que cela semble nettoyé et terminé dans votre histoire. Il n’y reste rien ? Parce qu’il y a le pardon. Il y a la compréhension. Vous l’avez complètement laissé tomber. Si vous ne l’avez pas fait, cela deviendra une partie de karma et se retournera contre vous. Vérifiez cela tout de suite. Avez-vous tourné la page sur tous les aspects de cette histoire avec quelqu’un qui vous a profondément blessé ? Si c’est propre et clair, c’est parfait.

Sans jugement, il vous serait possible de leur envoyer de l’amour et des bénédictions. Vous serez en mesure de voir avec compréhension ce qui est identique. Lorsque nous sommes blessés, nous créons des différences. Lorsque nous sommes guéris, nous voyons ce qui est identique.

Si vous avez trouvé « Je suis toujours en colère ». « Je suis toujours blessé. » « J’ai encore besoin de regarder ceci. »

Si vous avez découvert cela, en ce moment, alors au cours de la semaine, travaillez sur le pardon.

Travaillez sur le pardon.

Travaillez sur le lâcher-prise.

Éloignez-vous du « j’ai raison, et ils ont tort ».

Ne dites plus « Ils ont besoin de savoir que j’avais raison. Qu’ils avaient tort ».

Éloignez-vous de leur ignorance, et de « je suis plus éveillé ».

Éloignez-vous de ce genre d’histoires qui sont basées sur la division.

Utilisez tous les moyens à votre disposition pour lâcher prise.

Lâchez prise de tous les aspects de cette histoire.

Dégagez-vous de cette boule d’énergie enchevêtrée.

Libérez-vous d’elle.

Quelqu’un a mentionné, il y a quelques semaines, « Qu’en est-il du pardon » ?

Je ne l’ai pas abordé à ce moment-là parce que je me disais : « C’est trop profond comme sujet. »

Une autre raison était l’endroit où je guidais cette semaine. Nous allons maintenant parler de compassion, de gratitude envers nous-mêmes et envers les autres.

Le pardon, c’est quand on trouve de la gratitude pour le rôle que quelqu’un a joué, le rôle que quelqu’un a joué d’une manière qui a accéléré notre expérience de la vie, notre voyage vers la guérison.

Le pardon réside dans notre compréhension du fonctionnement de la vie et dans notre compréhension du conflit dualiste.

Ce que nous devons faire pour sortir de cet imbroglio, c’est pardonner.

Le pardon est utile ici.

S’il y a quelque chose de non résolu, travaillez-le cette semaine pour lâcher prise afin qu’il ne reste aucune colère, aucun reproche.

C’est un bon exercice pour s’assurer qu’il n’y a pas d’implication karmique avec d’autres personnes. Il peut y avoir des personnes qui étaient dans votre vie et dont vous devez vous éloigner. C’est bien. C’est comme éviter un aliment auquel votre organisme réagit. Il n’est pas nécessaire d’être ami avec tout le monde, mais il faut laisser tomber l’ancienne histoire. Laisser tomber la douleur. Nous devons voir à travers elle. Nous devons nous en sortir pour la regarder d’un niveau authentique plus élevé. Pas parce que nous sommes plus éveillés, et que nous possédons une sagesse spirituelle. Pas parce que nous pouvons contourner le scénario et apporter une autre perspective à son propos. Mais authentiquement, dans vos tripes, dans votre cœur, dans votre centre de colère et de ressentiment, dans votre centre de victime ou d’intimidateur, est-ce propre et clair ?

Regardez profondément et honnêtement.

Vous ressentirez un sentiment de libération lorsque vous serez débarrassé de tous les enchevêtrements qui avaient trait au conflit, à l’apprentissage et à la croissance. Libérez-vous de ces histoires. Si vous le faites au niveau le plus dense, le plus authentique, alors votre compréhension spirituelle est automatiquement impartiale. Il n’y a pas de contournement. Il n’y a pas d’évitement parce que vous avez fait le travail au niveau le plus bas de l’endroit où vous avez souffert à ce moment-là. Veillez à ne pas introduire une ou deux phrases spirituelles pour justifier un événement qui s’est produit, alors que vous pourriez faire monter la colère en un clin d’œil autour de cette histoire.

Question : Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour lâcher-prise est de contourner spirituellement. Désolé, mais c’est tout simplement vrai.

Jac : La chose est que vous lâchez prise dans votre tête. Vous ne lâchez pas prise énergétiquement. Je veux vous amener à être plus conscient de ce qui vous bloque encore. Votre tête s’est peut-être dégagée parce que vous avez rationalisé. Vous avez raisonné pour vous sortir de quelque chose, et ce ne sera pas suffisant pour clore une affaire inachevée. Ce ne sera pas suffisant pour avoir un éveil permanent. Ce ne sera pas suffisant pour vous libérer des affaires inachevées. Cela ne vous y conduira pas. Ce ne sera pas une liberté authentique. Cela pourrait être une liberté basée sur la rationalisation, le contournement, l’utilisation de concepts pour se libérer de quelque chose. Je veux que vous alliez au niveau des tripes. Si vous découvrez cinq ou six personnes à qui vous aimeriez arracher la tête, ce n’est pas grave. Choisissez-en juste une.

Commentaire : C’est drôle que ce soit moi que je n’arrive pas à pardonner. Tous les autres sont pardonnés.

Jac : Je peux vous dire ce que j’ai fait avec cela. Je ne sais pas si c’était aussi profond que le vôtre, quand c’était sur mon chemin. Je ne suis pas sûr. Mais je connais quelque chose de cette approche, de cet état d’esprit. Quand vous décelez que « Oh, mon Dieu, je peux pardonner aux autres. C’est du gâteau. C’est moi que je n’arrive pas à pardonner. » Quand j’ai vu cela en moi, j’ai appris ce mantra de quelqu’un à qui j’en ai parlé. Le mantra était :

« Je me pardonne cette incarnation.

Le pardon me donne la liberté d’être. »

Il y avait deux phrases. « Je me pardonne cette incarnation. Le pardon me donne la liberté d’être. » Parfois, quand je devais vraiment y travailler, je continuais à répéter la première phrase : « Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. »

L’incarnation entière était ratée. C’est « être né » qui a été ma plus grosse erreur. Toutes les autres étaient listées bien en dessous. C’étaient des erreurs inévitables, car la principale erreur était d’être né tout court. Quand j’ai cherché à savoir pourquoi je ne pouvais pas me pardonner, j’ai découvert que je ne pouvais pas me pardonner d’être aussi stupide pour être né dans cette famille, dans cet environnement, à cette époque. Je me pardonne cette incarnation. Le pardon me donne la liberté d’être. Entrer dans ce sentiment a pris quelques jours, peut-être quelques semaines. Mais j’ai continué à le dire jusqu’à ce que ça prenne de l’ampleur, jusqu’à ce que cela devienne réel, authentique, et ait du jus.

J’ai fait cela jusqu’à ce que je trouve la compassion pour moi-même au meilleur niveau possible étant donné le niveau de conscience avec lequel je travaillais à ce moment-là. Cela m’a appris comment le pardon fonctionne réellement. Cela m’a aidé à voir le niveau de conscience que nous avons à chaque instant. Nous n’avons pas vraiment le choix à ce sujet. C’est la largeur de bande à laquelle nous travaillons à chaque instant. Quand j’ai vu que je ne choisissais pas cela, qu’il y avait quelque chose d’autre qui semblait organiser ma lentille de perception, qui se rétrécissait parce que j’avais besoin de survivre. Ce rétrécissement dans cette bande passante supérieure et plus large arrivait par ce que la survie était importante.

La survie est importante. Nous réduisions notre lentille de perception. Nous regardions « Comment dois-je survivre ? » « Que dois-je faire pour survivre ici ? » En conséquence, nous n’utilisons pas le jeu complet de notre conscience. Nous prenons des décisions peu judicieuses parce qu’il s’agit uniquement de rester en vie. Il ne s’agit de rien d’autre. Il s’agit seulement de rester en vie. Je reconnais que je ne peux pas être responsable de ce qui a déclenché le mécanisme de survie. C’est une chose instinctive qui vient des expériences accumulées au cours des vies. Compte tenu de ce que j’avais à ma disposition à l’époque pour travailler, j’ai fait les meilleurs choix possibles parce que c’était les seuls que je pouvais faire. Je me suis pardonné cette incarnation. Le pardon m’a donné la liberté d’être.

Commentaire : Faut-il présenter des excuses quand on estime qu’elles ne sont pas dues ?

Jac : Non. Mais sur mon propre chemin, c’est sûr. Je l’ai fait. Je ne sais pas si c’est encore un angle mort dans ma propre croissance. Je pourrais encore avoir quelque chose à apprendre à ce sujet. Je soupçonne que oui. Il y a des fois où j’ai touché le traumatisme de quelqu’un. Ils étaient loin d’être capables de le gérer, et j’ai mal interprété la situation. Cela arrive parfois avec des amis ou de la famille. Je me dis : « Qu’en est-il de ceci ? Qu’en est-il de cela ? » et je rebondis sur quelque chose où ils ne peuvent pas aller. Quand je déclenche le traumatisme de quelqu’un, et que je me dis : « Oh, zut. » Quand je ne savais pas que j’allais le faire, je m’excuse. C’est ce que je fais.

Pourquoi je le fais ? Je pense que je le fais pour leur redonner du pouvoir, parce qu’ils se perçoivent comme étant traumatisés et sans pouvoir. Cela semble être ma méthodologie, de leur redonner du pouvoir en m’excusant. Il peut s’agir d’excuses explicites ou de « Oh, je suis désolé, je ne le pensais pas du tout », et je recule. Je dois me rappeler que ce n’est pas un contrat qui me permet d’évoquer à cet instant leur traumatisme et de les aider à le surmonter. J’ai touché quelque chose, alors je fais marche arrière.

Parfois, je laisse cela avec la personne bouleversée. Je fais confiance à ma capacité innée de savoir si je peux ou non les accompagner dans leur réaction émotionnelle ou de les laisser avec. Je dois juste faire confiance à mon propre discernement du moment. Ou bien je pense : « Je ne fais que retraumatiser ». Je m’excuse lorsque je sens ou vois que je retraumatise en raison de ce que j’ai dit. C’est le seul moment où je m’excuse, ou que je clarifie ou que je me retire. Il s’agit de la chose suivante : ils ont besoin de retrouver leur pouvoir. C’est trop. Je suis en train de retraumatiser. Je ne veux pas le faire. C’est la seule fois où je m’excuse, car je ne pense pas qu’une excuse soit nécessaire en soi. Je m’excuse d’avoir déclenché leur traumatisme. Mais je ne leur dirais pas ça. « Vous êtes dans une réaction traumatique » n’est pas ce qui va les aider.

Question : Comment pardonner ? Comment lâcher-prise de la douleur ? En se reposant dans la Conscience ? Que faire si quelqu’un vous fait encore du mal maintenant ?

Jac : Je me souviens que vous aviez un voisin intimidant. Et si quelqu’un continue à vous faire du mal maintenant ? Je sais que c’est sur votre chemin. Il s’agit pour vous de vous tenir debout, d’avoir des limites plus solides, et de dire « reculez ». Si quelqu’un continue à vous faire du mal maintenant, qu’est-ce que cela vous apporte ? Que pouvez-vous faire pour établir de meilleures limites ? Pour dire ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas pour vous. Avant de pouvoir dire à quelqu’un ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas dans la façon dont il nous traite, il faut que cela soit bien clair en nous-mêmes. Est-ce que j’accepte d’être traité de cette façon ? C’est le revers de la médaille de ce contournement spirituel. Cela arrive aussi ici où vous pouvez sentir : « Bien, vous me faites mal, mais je ne m’abaisserai pas, car j’ai besoin de grandir spirituellement de sorte que cette personne ne me fasse plus mal. » Nous pouvons utiliser le contournement spirituel afin de justifier le fait de ne pas prendre position, parce que nous n’avons pas assez de courage pour prendre position.

Il faut vraiment observer pour voir. « Est-ce que c’est quelque chose que je dois apprendre à faire ? Je ne vais pas le prendre personnellement. Je vais utiliser cette douleur que m’inflige une autre personne pour mon développement spirituel ». Ou est-ce qu’il se peut que mon développement spirituel me dise : « Ce qui se passe ici n’est pas bon ? Je ne veux pas être traité ainsi dans cette situation. » Ou vous pouvez décider de dire : « En fait, ce n’est pas bon pour moi de rester en contact avec vous. J’ai besoin de me retirer. » Il faut faire preuve de discernement pour le savoir. Est-ce qu’on reste ou est-ce qu’on s’en va ? Et si on établissait une nouvelle limite ? « Ceci est en train de détruire mon ego. Je vois que l’attaque de cette personne m’aide vraiment à grandir. » C’est une bonne dose de sagesse que de pouvoir discerner pour nous-mêmes, car ce que nous faisons, c’est marier le chemin de la guérison avec notre chemin spirituel.

Traditionnellement, ils sont très séparés. Il y a la spiritualité, et il y a la guérison. Mais nous savons que l’éveil spirituel sans la guérison de notre esprit signifie que notre esprit dysfonctionnel nous suivra et blessera les autres. Ce ne sera pas un éveil permanent. Il ne sera pas assez profond. C’est formidable si nous pouvons d’abord suivre la voie progressive, qui implique un certain travail psychologique, beaucoup de pratique spirituelle, puis nous reconnaissons notre vraie nature et y demeurons. Mais la plupart d’entre nous ne sont pas ainsi constitués. Nous devons guérir au fur et à mesure. Guérir au fur et à mesure. Savoir faire la différence entre « Ceci est quelque chose qui a besoin d’être guéri » et « Non, ceci est uniquement à propos de mon voyage spirituel ». Il y a une leçon spirituelle dans celle-ci.

Où se situe le point médian où ils deviennent flous ? Nous devons faire preuve de discernement dans cette zone intermédiaire. Quelle est la réponse spirituelle à cette personne qui me maltraite ? Quelle est la réponse psychologique saine ? Choisissez la plus difficile. Car l’option la plus difficile vous fera grandir davantage. Qu’en est-il de la justice ? « Ce n’est que lorsque je suis en paix que je peux pardonner et même rechercher la justice. Jusque-là, il m’est impossible de pardonner. Trouver le chemin entre le pardon et la paix. » On a l’impression qu’on peut trouver la paix en contournant le problème. Je veux que vous trouviez la paix à travers n’importe quel problème, dans n’importe quel contexte, avec n’importe quelle histoire que l’esprit crée. La paix ne peut pas être trouvée en éliminant certaines pensées. Je veux que vous soyez si mature spirituellement que, quelle que soit la pensée, elle ne puisse vous éloigner d’une spiritualité vivante, d’une conscience éveillée et permanente.

Pensez aux mots justice et pardon. Les parties en dessous de ceux-ci. C’est en dessous de ces deux-là. Travaillez sur l’histoire. Cela peut consister à dire à haute voix : « Ce que vous vous êtes fait à vous-même… » Imaginez la personne en face de vous : « Ce que vous avez fait a vraiment fait mal ». Oui, vous avez l’impression que ce n’était pas nécessaire. Cependant, l’univers est d’accord avec ça. Je ne le suis pas, mais l’univers est d’accord avec ça, car il s’est produit quelque part. Quelque part, c’était sur mon chemin. Quelque part, c’était écrit dans ma destinée. Mais en ce moment, mon moi dit « c’est inutile ». Non nécessaire.

Puis-je réunir ces deux éléments là où je peux accepter ce qui s’est passé ? Avec cette acceptation, nous nous rapprochons de la capacité à pardonner. Le pardon ne doit pas être assorti de conditions. « Je vous pardonne parce que vous ne savez pas ce que vous faisiez. Je vous pardonne. Je vous pardonne ». Imaginez une personne en face de vous. « Je vous pardonne. Je vous pardonne. Je vous pardonne. » Continuez à explorer jusqu’à ce qu’il y ait la paix en dessous.

Quand vous explorez assez profondément avec « Je vous pardonne », vous trouverez « Oh, je commence à laisser tomber. Je peux sentir que ça me quitte ». C’est vers cela que je vous guide. Explorez votre douleur jusqu’au bout. Ne l’évitez pas. C’est là que vous trouverez la paix. Ensuite, justice ou pas. Chaque scénario est différent. Je veux vous amener dans un endroit éveillé si vous en avez besoin. En fait, il doit y avoir une certaine justice ici autour de cet incident. Si ça vient d’un endroit paisible, très bien. Il semble que vous pouvez ou êtes capable d’aller dans un endroit paisible et d’y trouver la justice. Mais ce que j’entends, c’est que lorsqu’il y a une certaine justice, alors vous pouvez pardonner. J’aimerais démêler cela un peu.

Il est plus facile de pardonner quand il y a justice. Mais c’est comme un retour karmique. C’est : « Je vous pardonne quand je peux récupérer mon pouvoir ». Peut-on pardonner sans rien en retour ? Peut-on trouver cette fréquence de « Je vous pardonne » sans résolution ? Je vous pardonne sans que vous reconnaissiez à quel point vous m’avez blessé ? Sans que vous en preniez la responsabilité. « Puis-je dire, je vous pardonne ? » C’est là que je veux que vous alliez.

Je veux vous amener à ce niveau parce que c’est le pont entre la guérison et la spiritualité. Il y a davantage de spiritualité à ce niveau et vous ne contournez pas. Vous regardez l’histoire du monde, mais vous n’utilisez pas le mécanisme de l’histoire pour vous amener à une paix permanente. C’est la clé.

Jac : (lisant une question) : « Dans la toxicité et la droiture du masque par rapport à l’absence de masque et en essayant de me diriger à partir du bien-être de ma famille, en me sentant accablé, à vif et perdu… » Est-ce que je comprends cela… ? « La toxicité et la droiture du masque par rapport à l’absence de masque et en essayant de me diriger à partir du bien-être de ma famille, en me sentant accablé, à vif et perdu. »

Jac : D’abord, restez avec l’accablement, le vif, et l’égarement. Créez de l’espace à partir de ça. Ne réagissez pas à partir de cette place. Permettez à cette émotion d’avoir tout l’espace nécessaire pour être vue comme un corps de sentiments. Nous avons besoin de cette capacité à détecter « Voilà le sentiment. Je vais lui donner un peu d’espace. Je vais le laisser monter. » Même la peur, même la honte, même les sentiments les plus difficiles. Si nous pouvons leur laisser de l’espace, nous nous séparons de leur histoire, et l’état énergétique qui en résulte peut passer bien plus facilement. Il a eu sa manifestation, et il est parti. Alors, qu’il soit vide. C’est bien. Qu’il ce soit vide.

Mais quand la surcharge est là, quand il y a trop de « moi » dans tout ça, et que « je me sens perdu et à vif », nous ne pouvons pas voir clairement parce que nous sommes meilleurs avec une chose à la fois. Notre attention a beaucoup de mal à être sur plus qu’une chose. Laissez de l’espace pour l’émotion. Laissez-la passer. La seule raison pour laquelle elle ne passera pas est qu’il y a un « je » coincé là-dedans. C’est la seule raison. L’émotion se déplace vraiment clairement si on enlève le « je ». « Oh, mon corps a cette réaction chimique. » Laissez-la couler. Ensuite, nous retirons la partie autoréférentielle du cocktail émotionnel qui se déroule.

Cela permet de passer de la surcharge, qui est un amas d’émotions, à « Qu’est-ce que je ressens maintenant ? ». Qu’est-ce qui est senti maintenant ? OK, il y a le côté vif. Il y a la vulnérabilité. Il y a le cœur. Il y a la honte. Il y a la culpabilité. Quoi qu’il advienne, laissez-les être reconnus et libérés. Alors, nous sortons de l’accablement. Maintenant, nous avons une plus grande largeur de bande pour être en mesure de voir ce qui se passe. Si les émotions se libèrent, je pense que vous serez capable de sentir la voie à suivre. Je pense que vous y êtes. Je pense que c’est l’émotion qui aspire toute votre énergie en ce moment. Je sais quand vous êtes claire, vous êtes très claire. C’est ce qui vous attrape. C’est quand le ragoût de l’accablement prend votre énergie. C’est lorsque les émotions arrivent. Ça vous décentre, et vous n’êtes pas capable de sentir ce mouvement à l’intérieur. Travaillez sur certains outils pour affiner votre relation avec le corps émotionnel afin qu’il ne bloque pas votre paix et votre connaissance. Il s’agit d’une boîte à outils pour ne pas avoir la pratique d’une charge d’émotions qui s’accumulent et mènent à l’écrasement, car c’est ce qu’elles feront. Elles mènent à la surcharge.

OK, il y a des débordements. J’en ai raté quelques-uns. Qu’est-ce qui se passe ? Il y a plus d’une émotion ici. Restons avec ça. OK, qu’est-ce qui va apparaître ici ? Vous devrez peut-être faire une longue et lente expiration et une courte inspiration cinq ou six fois.

Maintenant que l’accablement est ressenti, qu’est-ce que je ressens ? Un par un, donnez de l’espace à chacun d’eux sans histoire. Séparez-les. Je pense que ça aidera beaucoup. « J’ai l’impression que pour vraiment pardonner ma mère, je dois aller à l’enfant qui a été blessé, car il est là en train de souffrir ».

Question : Comment pourrais-je guérir cet enfant avec la connexion quand la mère est si effrayée ? Quand la connexion avec la mère est si effrayée, qu’est-ce qui peut la guérir pour que l’enfant en moi puisse lui pardonner ?

Jac : C’est beau. Si vous recevez un scénario tel que : « Quand je regarde la partie en moi qui ne peut pas pardonner », et que le scénario dit, « J’ai quatre ans. J’ai trois ans. J’ai douze ans. J’ai dix-huit ans. » Ce que nous savons, c’est que quelque chose dans notre psychologie a été traumatisé à cet âge, ce qui a emprisonné une expérience intérieurement. Pour aller au-delà de cela, nous avons à guérir le traumatisme. Il faut retourner à cet âge de douze ans, de quatre ans, quel que soit l’âge qu’il avait. Voici une des choses que j’avais l’habitude de faire : Si c’était très tôt, j’écrivais de la main gauche parce que je suis droitière. Je l’écrivais et je disais : « Hé, petite Jac, qu’est-ce que tu ressens ? » Je la laissais écrire avec ma main non dominante parce que c’était lent et délibéré. D’une certaine manière, cela m’aidait à accéder. Cela permettait de contourner mes compétences d’adulte et m’aidait à accéder à la petite, à ce qu’elle ressentait, à ce qui se passait pour elle, ou à lui donner les moyens de s’exprimer. La clé de la guérison de votre enfant intérieur est que vous êtes une femme adulte sage, ce que vous êtes maintenant est aussi présent.

Vous allez retraumatiser votre système si vous allez dans l’enfant intérieur, et ça sera exactement comme la première fois. Vous allez revivre l’expérience à nouveau. Vous avez à être l’adulte à l’intérieur. Si vous pouvez, après un peu d’entraînement, vous y amenez la Présence, mais pour l’instant, ça ne semble pas juste. Cela semble être encore à deux pas plus loin. Pour ceux d’entre vous pour qui cela a un sens, si vous avez fait beaucoup de travail sur l’enfant intérieur, ce serait comme ceci : Lorsque vous amenez la Présence dans n’importe quelle forme de guérison, c’est comme si votre grand champ unifié ou la capacité vide était avec vous, de la manière qu’elle se présente pour vous. Elle est là.

Ou bien, ce pur espace, où il n’y a pas d’histoire, peut être là lorsque vous y apportez l’expérience du traumatisme et de la douleur, et qu’il est maintenu dans le champ plus vaste de ce que vous êtes vraiment. Lorsque vous faites cela, inévitablement une nouvelle compréhension entre en jeu. Si cela ne fonctionne pas, alors vous devez y aller en tant qu’adulte. On a l’impression que c’est trop loin. L’enfant ne peut pas saisir le soutien qui vient de la Présence, car le besoin de l’enfant d’avoir un adulte qui prend soin de lui, qui assure ses arrières, est trop fort. Il s’agit pour nous de reconnaître « Quand dois-je faire entrer en jeu l’adulte que je suis maintenant en moi en tant qu’enfant ? » en revivant la scène. Quelle est la partie du traumatisme que je peux amener dans la conscience présente où ma nature spirituelle va la démêler, l’apaiser et la dissoudre ?

Il y a deux choses qui dépendent de la profondeur du traumatisme. S’il s’agit de quelque chose que vous n’avez jamais déballé auparavant, faites appel à votre moi adulte. Entrez dans une scène où vous êtes l’enfant de quatre ans déchiré parce que votre mère ne fait pas ce que vous aviez compris qu’elle devait faire en tant que mère. Entrez dans cette scène, dans ce souvenir en tant qu’adulte, et prenez cette petite fille dans vos bras. Prenez-la, tenez-la dans vos bras, et dites : « Hé, je suis votre moi adulte. Je suis toi au futur. Je te tiens. Tu as réussi. Cette expérience va passer. Nous allons la laisser guérir maintenant. Laisse aller. Tout va bien. Je suis là. Tu as réussi. Tu l’as fait. »

Il s’agit d’apporter cette énergie d’amour et de compassion dans la partie de votre cerveau qui a la mémoire bloquée dans le temps. En tant qu’adulte, vous pouvez le faire mieux que tout. Mieux que quiconque. Vous devrez peut-être le faire quatre ou cinq fois pour le même scénario avant que la petite ne vous fasse confiance. Mais elle vous fera confiance. D’une manière ou d’une autre, elle comprendra. À partir de là, c’est, « OK. J’ai réussi. »

Vous vous synchronisez. Vous intégrez la petite avec qui vous êtes maintenant. Quand nous en avons moins, quand nous sommes plus intégrés, il y a moins de parties éclatées de nous dans les poches psychologiques de notre traumatisme dans notre cerveau. Ce que nous essayons de faire, c’est de tout unifier, de tout ramener. De l’intégrer afin de pouvoir laisser tomber le tout. Mais nous devons les rassembler avant de pouvoir les laisser partir. Nous devons les rassembler.

Question : L’exercice : « Trouvez l’endroit où la pièce vous respire » peut créer un ancrage du type « Il y a quelque chose à corriger. J’ai besoin d’être arrangé. » Comment éviter ce piège ? « Il y a quelque chose à corriger. J’ai besoin d’être arrangé. »

Jac : C’est intéressant. Cela peut venir de deux endroits. C’est à vous de le découvrir. C’est à chacun de nous de le découvrir. Est-ce que ça m’arrive à moi ? « Éclaircissons-le pour comprendre pourquoi ça m’arrive à moi. » Un ancrage comme « il y a quelque chose à corriger. J’ai besoin d’être arrangé. » Il y a le chercheur. Ce n’est pas assez. Pas assez de nourriture, pas assez de vêtements, pas assez d’argent, pas assez d’amour, pas assez d’intimité, pas assez de spiritualité, pas assez d’éveil. N’importe quoi fera l’affaire. « J’ai besoin d’être arrangé » est l’une des expressions de la rubrique « Ce n’est pas assez. Il y a quelque chose de plus à faire. » Est-ce que c’est ça ? Est-ce sous la bannière « Ce moment n’est pas suffisant » ? « Cherchons ce qui ne va pas. » Est-ce cela ? Ou est-ce une autre chose dans ma psyché qui attire mon attention sur un sentiment de malaise.

Y a-t-il de la substance ou une valeur à ce que j’éprouve ce malaise en ce moment ? Ou est-ce une ruse de mon esprit ? Le malaise est-il dû au fait que je ne vais pas assez profondément ? Est-ce un signal pour aller plus profondément ? C’est la question délicate, car il s’agit de voir si « ce n’est pas assez » fait partie de l’histoire d’esprit et de recherche, du chercheur proverbial. Est-ce parce que nous ne sommes pas allés assez loin ? Assurez-vous que vous ne passez pas à côté de quelque chose. Demandez-vous : « Puis-je aller plus loin ? Puis-je aller plus profondément que ce sentiment de malaise ? Et si je peux aller plus loin, est-ce que je contourne ou bien non ? »

Il s’agit d’être vraiment, vraiment clair sur ce point : « Est-ce que je contourne, ou non » ? Si je descends plus profondément ici, si ce sentiment de malaise est un signal pour descendre plus profondément, ai-je peur ? Est-ce que j’ai peur d’y aller plus profondément ? Si j’y vais plus profondément, c’est un niveau plus profond d’abandon. « Me vient-il une peur d’aller dans le vide et d’être détruit à jamais ? ». Quand est-ce que le « Je dois arranger quelque chose », fait partie du désir du chercheur qui remonte avec le « Ce n’est pas assez » ? Quand est-ce « Je dois réparer quelque chose » une sorte de protection pour ne pas aller plus profondément ? Une protection que la peur lance. Si vous avez à réparer quelque chose, retournez dans l’histoire parce qu’il est trop effrayant de se dissoudre dans le néant pour vraiment lâcher-prise. Trouvez laquelle c’est. Ça peut être l’une ou l’autre.

Question : S’il y a un défaut qui consiste à toujours penser que c’est moi qui ai tort, comment peut-on guérir de ce défaut afin de récupérer son pouvoir tout en pardonnant ?

Jac : Ça semble très vieux. « Je suis celui qui a tort » vous a aidé quelque part. Si « Je suis celui qui a tort », il y a des avantages à cela. Voici ce que j’aimerais que vous fassiez. Vous ou n’importe qui dans cette communauté qui traîne cette pensée de défaut, « Eh bien, je suis celui qui s’est trompé ici ». En haut d’une page, écrivez « Je me suis trompé », et en dessous, listez tous les avantages de s’agripper à ce concept. Oui, les avantages de s’agripper à ce concept.

Ça pourrait être : « Je ne serai pas prétentieux ; Je ne serai pas arrogant si je suis celui qui a tort ; Je serai constamment introspectif, ce qui est une bonne chose à faire sur le plan spirituel.

Je n’abuserai pas du pouvoir.

Je donne aux autres le bénéfice du doute, ce qui est une bonne chose. Il y a plus de chances que je ne sois pas rejeté. Je peux éviter les conflits. »

Ce sont juste des exemples qui me viennent à l’esprit. Vous devez trouver les vôtres. Vous allez trouver que vous avez l’habitude d’honorer le « c’est moi qui me suis trompé » si c’est bon pour l’ego. Vous devez découvrir comment l’ego en profite. Quelles sont les croyances auxquelles il adhère, qui le protègent en étant celui qui a tort ? La valeur par défaut de « Je suis celui qui s’est trompé. » Comment cela fonctionne-t-il pour vous ?

Si vous pouvez faire abstraction de toutes ces idées, vous pouvez vous demander : « Suis-je prêt à assumer mon pouvoir d’être en conflit, d’argumenter, de faire une erreur ? » et ensuite passer à « Non, je ne me suis pas trompé ici. Je vais faire avancer cet argument ». Peut-être que dans un mois je découvrirai qu’avec le recul, « j’étais complètement à côté de la plaque. Je me suis complètement trompé. » Et donc, ça pourrait arriver aussi. Laissez cela venir. Si vous croyiez vraiment que vous avez raison à ce moment-là, et que vous avez toujours tort, et alors ? Laissez venir cet apprentissage, aussi.

Être honnête avec ce que votre propre mécanisme intérieur vous dit est la voie à suivre. C’est authentique. C’est ce qu’il y a de plus vrai. Si vous êtes capable de l’honorer, vous pouvez accéder à une vérité plus profonde. Mais si vous le niez, si vous avez été capable de l’honorer, et que c’est encore limité, vous allez continuer à vieillir et à devenir plus sage. Honorer et soutenir ce qui a du sens pour vous, ce que vous croyez être juste à ce moment-là, dans ce moment-là… voilà ce que vous honorez. Vous n’avez pas besoin de l’imposer à quelqu’un d’autre. Il s’agit de votre relation avec votre propre intégrité. Il s’agit de respecter votre propre opinion, votre propre sagesse. Il s’agit de votre relation avec vous-même.

Commentaire : J’aurais dû dire « l’exercice en quête de l’éveil ».

Jac : Vous avez ajouté une pièce à l’exercice. « Il y a quelque chose à réparer » ou « J’ai besoin d’être réparé » peut créer un ancrage dans la quête de l’éveil. C’était le deuxième exemple, n’est-ce pas ? Il semble que… vous serez toujours à la quête de l’éveil. Si vous continuez à faire une chose, car elle vous maintient sur la voie de l’éveil… Eh bien, quand allez-vous descendre de ce véhicule, vous arrêter et vivre ? Quand allez-vous tomber dedans ? Vous serez, alors, un chercheur en permanence. Vous restez dans le véhicule. Le véhicule est arrivé à destination, mais vous restez dans le véhicule.

C’est comme les gens qui disent : « Oh, je suis allé en Irlande. » Je demande, « Où êtes-vous allé ? » « En fait, je n’étais qu’à l’aéroport de Dublin, et j’ai changé de vol à l’aéroport de Dublin. » Je pense : « Vous n’étiez pas en Irlande. Vous n’étiez qu’à l’aéroport. » C’est similaire à ça. Descendez de votre véhicule. Allez sur le terrain d’un éveil permanent. Rester à l’aéroport, c’est continuer à chercher. Continuons à aller vers l’éveil. Descendez du véhicule et explorez. Oui, vous quitterez l’aéroport. L’option d’être dans cet endroit familier pour aller quelque part doit se terminer un jour ou l’autre.

Qu’est-ce que ça ferait de ne pas être à la recherche de l’éveil alors qu’il y a beaucoup de choses à guérir ? Peut-être que vous dites en ce moment, « Mais je ne suis pas éveillé ». Mais connaissez-vous cette paix intérieure ? Vous y séjournez souvent ? Préférez-vous être à la recherche de la paix intérieure plutôt que de vous reposer dans la paix intérieure ? Quelles activités pouvez-vous faire lorsque vous êtes dans la paix intérieure, ou est-ce seulement sur le coussin de méditation ? Pouvez-vous y aller à volonté ? Ou bien la paix doit-elle se manifester pour vous ? Ce sont les choses qui nous rendent plus sages. Est-ce que je veux être un chercheur pour toujours ?

Commentaire : « Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » ne peut être vrai que sur la croix.

Jac : Peut-être bien. Je lis ça comme une blague. Je ne suis pas sûr que ce soit une question légitime. C’est amusant. « Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » est un grand enseignement. Mais pour moi, ce n’est pas suffisant, car si vous avez besoin d’une raison pour pardonner, alors ce n’est pas le pardon énergétique qui vous amène au lâcher-prise. Cela justifie ou rationalise la raison pour laquelle vous pardonnez à quelqu’un. « Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas eu une éducation chrétienne, Jésus a dit cela sur la croix à propos des gens qui l’ont assassiné. Ou était-ce à propos des deux autres gars ? Non, il l’a dit à l’autre type sur la croix, n’est-ce pas ? À propos des gens qui l’ont tué.

Pardonnez-leur donc, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Il donnait une raison pour leur pardonner, ce qui est bien pour les débutants. Si vous avez besoin d’une raison, vous pourriez vous dire : « Cette personne m’a appris quelque chose, je peux lui pardonner, et je vais accepter la leçon ». Vous pourriez avoir besoin de faire cela. Je veux vous encourager à pardonner sans raison.

Votre système peut-il lâcher-prise complètement toutes les histoires non résolues sans rationalisation, sans raison ? Pouvez-vous authentiquement tout lâcher ? Le pardon authentique. « Je laisse tomber. » C’est un saut beaucoup plus élevé que de chercher la justice. C’est un saut beaucoup plus élevé, mais je vous donne ces options, comme je le fais habituellement, pour trouver où cela a du sens pour vous. Si vous pouvez passer à l’étape suivante, une approche plus propre et moins narrative, alors faites-le. Mais assurez-vous de ne pas contourner. Vous pourriez penser, « Oh, je veux être capable de pardonner selon la façon dont Jac en parle. » Mais en fait, vous ne le faites qu’en tant que concept, et vous continuez à en rêver pendant la nuit. Ou, aussi, vous pouvez déclencher cette colère. Soyez vraiment honnête avec votre déclaration, « Puis-je pardonner sans raison ? Puis-je pardonner et laisser l’affaire en suspens ? » C’est le saut le plus élevé. Si vous ne pouvez pas le faire, alors revenez en arrière et démêlez.

Commentaire : Le pardon dissout la séparation.

Jac : Oui, c’est vrai.

Commentaire (suite) :… le pardon avec des limites pour que cela ne se reproduise pas. Apprendre la leçon, même s’il s’agit de se pardonner à soi-même.

Jac : Voici ce que j’ai trouvé. Quand il y a pardon sans raison, un pardon qui n’a pas besoin d’être justifié, alors vous lâchez-prise énergétiquement de toute l’histoire. Vous lâchez prise de la personne. Le pardon est une manière de lâcher prise énergétiquement. Ces deux choses-là. Ensuite, vous tombez dans une paix authentique où tout est clair, où il n’y a pas de séparation. Cela peut se reproduire.

Comment savez-vous que tout a été appris ? Une autre version peut se reproduire. C’est ce que j’ai trouvé. Une sorte de version plus raffinée de la même chose peut se produire. Ça ne se présente pas sous la même forme, mais la version plus raffinée peut se produire. Je me dis : « Je croyais que c’était fini ». Mais il y a une autre version plus raffinée de la même chose. Même lorsque vous mettez des limites, lorsque vous vous dites « OK, je vais repérer celui-là la prochaine fois », une version plus sophistiquée peut vous échapper. Parfois, je pourrais ne pas repérer une version plus sophistiquée que celle-ci.

Commentaire : Ne pas oublier, le pardon conditionnel. Le pardon avec des conditions n’est pas assez profond.

Jac : Vous y mettez d’autres termes. Oui, c’est le pardon inconditionnel. C’est le seul. C’est en dehors de l’histoire. Ce pardon inconditionnel est un chemin beaucoup plus clair vers votre nature profonde.

Oui, il y a une tradition ici à Hawaï. Je n’arrive pas à m’en souvenir pour la partager, mais je la rencontrerai à nouveau quand je serai ici.

Question : Lorsque nous avons épuisé l’histoire et que nous passons à travers le pardon, en permettant à l’émotion de circuler librement, nous arrivons à sentir la composante énergétique à libérer, et nous nous heurtons à un blocage qui, je suppose, empêche la grâce de couler de manière centrale vers la réalisation. Comment pouvons-nous réaliser la nature de ce blocage énergétique et procéder à sa libération ? Devons-nous réaliser quelque chose, ou est-ce aussi simple que de se concentrer sur le blocage énergétique lui-même, en combinaison avec la prière, en demandant qu’il soit libéré ? Le blocage que je ressens se situe dans mon centre cardiaque et se manifeste par une sensation physique.

Jac : J’aime la façon dont vous nous guidez à travers les différentes couches de nous-mêmes. En permettant à l’émotion de circuler librement, nous passons à la composante énergétique, ensuite pour découvrir qu’il y a un blocage. Oui, il y a quelque chose de retenu dans le corps et que vous ressentez dans votre centre cardiaque physique. J’ai découvert que ces blocs énergétiques sont en couches. C’est merveilleux s’il s’agit d’un seul bloc, et qu’il part par la grâce. Il peut partir par la prière, mais pas en totalité. Utilisez d’abord la grâce et la prière. C’est « Enlevez ça. Enlevez ça. Enlevez ça. » Utilisez cela en premier parce que c’est une belle façon de procéder. Si ça ne se dégage pas de cette façon, vous pouvez dire : « Très bien, c’est toujours là, donc je dois me prendre autrement ». Je le parcourais couche par couche.

Commentaire : Je pense à un client qui insiste qu’il faut travailler sur chaque blocage, même lorsque je lui dis : « Si vous travaillez sur ce point, vous y attirez l’attention et le rendez plus grand. Votre relation avec le blocage est le blocage ».

Jac : Cela peut arriver. Parfois, nous avons réellement besoin que quelque chose soit faux parce que notre sens du petit moi en dépend. Cela nous renvoie au chercheur proverbial ou au chercheur éternel. La relation avec le blocage est-elle chargée d’une sorte de dépendance ? L’ego peut s’y cacher. Savez-vous quand quelque chose est terminé ? Ou bien préférez-vous que cela ne se passe pas inconsciemment ? C’est la première chose que je chercherais, car toutes les prières du monde, toutes les guérisons du monde ne vont pas la relâcher ou la dissoudre si quelque chose se passe là où vous avez besoin que ce blocage reste en place. Votre esprit a d’abord pensé, « Je n’ai pas besoin d’aucun blocage. Je veux la liberté. » Mais est-ce vraiment le cas ?

Comment ce serait de n’avoir aucun blocage ?

Pouvez-vous y aller ? Avez-vous peur de vous réveiller ?

Avez-vous peur de perdre votre propre identité ?

Avez-vous peur de ne rien avoir sur lequel travailler ?

Quel est le bénéfice, l’avantage de s’accrocher aux blocages ?

Débarrassez-vous d’abord de celui-là. Vérifiez que votre relation avec les blocages ne donne pas à l’ego une sorte d’échappatoire pour rester en vie. S’il est parti, alors il est possible de le faire, et l’on a besoin de prier et de relâcher. Ou alors, vous avez peut-être à vous plonger dans l’histoire de ce blocage. Vous devez jouer avec les deux. Commencez par le plus facile. Faites la prière et la grâce et demandez qu’il soit enlevé. Faites-le pendant environ sept jours, en concentrant la prière sur le lâcher-prise. Si ce n’est pas parti au bout de sept jours, vous pouvez dire : « Très bien. » Je ne sais pas pourquoi je dis sept jours, mais ça semble très spécifique pour le questionneur.

S’il n’a pas disparu en sept jours, alors je demanderai : « Qu’est-ce qui reste à apprendre ? Y a-t-il une envolée de croissance ? Où peut-on donner plus de sagesse à cette personnalité à partir de cette douleur dans mon cœur ? » Creusons et voyons si nous pouvons acquérir plus de sagesse ici. Une compréhension plus nuancée de « mon blocage du chakra du cœur ici ». De quoi mon cœur a-t-il peur ? De quoi a-t-il peur ? » Parce qu’il se protège. Habituellement, c’est pour ça qu’il garde quelque chose en place. Passez du temps avec si la Grâce ne l’enlève pas en une semaine. Mais demandez. Priez chaque jour pendant une semaine. Et puis dites, « D’accord, qu’est-ce que ça peut m’apprendre d’autre ? » Puis retournez-y.

Commentaire : Quand je me dis « j’en ai fini » et que je le sais vraiment, je lâche prise.

Jac : C’est le « savoir vraiment ». Je suis contente que tu l’aies ajouté parce que, « J’en ai fini. Je suis tellement au-dessus de ça. » Mais « J’en ai fini ». C’est très différent. L’un est un contournement spirituel, ou psychologique, si ça existe, et l’autre est « Oh, je m’en suis remis. J’en suis sorti. Je m’en suis libéré ».

Jac : Quelqu’un m’a envoyé l’expression Ho’oponopono. Quelqu’un m’a envoyé un message selon lequel la technique hawaïenne pour cela est : « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Merci. Je t’aime. » C’est beaucoup d’un seul coup, n’est-ce pas ? « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Merci. Je t’aime. »

La place la plus efficace pour le faire est d’abord avec vous-même. Si vous pouvez le faire avec vous-même, cela se répercutera à l’extérieur. Si vous ne pouvez pas le faire avec vous-même, ce sera des conneries. « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Je te remercie. Je t’aime. » Pouvez-vous vous dire ça à vous-même ? « Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Merci. Je t’aime. » Si vous pouvez le faire à vous-même, c’est peut-être un outil que vous voulez utiliser avec les autres. Vous vous excusez auprès de votre Moi supérieur. « Merci. Je suis désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Je te remercie. Je t’aime. » C’est Ho’oponopono. Vous vous excusez auprès de votre Moi supérieur. Beaucoup de gens connaissent Ho’oponopono. C’est en train de se répandre partout.

Question : Dans votre parcours, êtes-vous arrivé à un point où vous vous êtes dit : « Oh, mon Dieu, je suis une extraterrestre. Rien de ce que je pensais n’est vrai. Rien » ? Comment avez-vous fait face à cela ?

Jac : Suis-je une extraterrestre ? Non. Pas « je suis une extraterrestre ». « Je suis un esprit. Ce corps est une perspective bizarre à travers laquelle je regarde. » Oui pour celle-là. Me sentais-je comme si je venais d’une autre planète ? Pas vraiment. C’est plutôt que je suis un être spirituel, ou une autre dimension.

Les dimensions non physiques me sont si familières. Elles sont plus familières que la Terre. Je sais que ce même esprit qui se balade dans ces autres dimensions est présent, cette fois-ci, sous une forme. C’est le plus proche d’être une extraterrestre. Rien de ce que je croyais autrefois n’était vrai. Il y a un graffiti sur un mur de Dublin. Quand j’étais à l’université, le bus 66 allait de Dublin à la ville où se trouvait mon université. Il y avait un graffiti sur ce mur qui disait « Tout ce que tu sais est faux ». J’avais l’habitude de le lire chaque fois que je prenais le bus de la ville. À chaque fois. Tout ce que je sais. Tout ce que vous saviez est faux. Tout ce que je sais est faux. Pendant tout le trajet, je pensais, « Tout ce que vous savez est faux ». Quelque part, c’est foutrement vrai. Tout ce que je sais est faux. Je n’ai pas pu lui en donner un sens pendant une douzaine d’années, mais je suis restée avec.

Tout ce que je sais est faux. C’est une autre version de « Je ne sais rien ».

Ce qui est, en fait, un point de vue subjectif. Il y a une grande liberté.

Il n’y a pas de « Oh, mon Dieu, c’est la liberté. »

C’est « la zone où je ne sais rien, où tout ce que je sais phénoménalement est n’importe quoi, subjective, et seulement vraie pour Jac. Ça n’a aucune validité.

Je trouve ça hilarant. Ça devient vraiment drôle quand je suis activement dans la zone du « je ne sais rien ». Ce ne sont que des perceptions subjectives que nous appelons Vérité. C’est tellement libérateur que ça me fait rire. C’est un fou rire.

Bien sûr, je pensais que c’était vrai à une époque. Mais alors quoi ? Ça a marché, n’est-ce pas ? Ça offrait la vie que vous viviez quand vous croyiez certaines choses. Cela vous a permis d’avoir certaines expériences et de vivre une certaine vie. Puis vous dites : « Oh, c’était un coup monté. J’ai bu le Kool-Aid. J’ai totalement cru à toutes ces histoires à propos de moi-même, à propos du monde, et de ce qui était juste. J’y ai totalement cru. De là où je suis maintenant, ce ne sont que des conneries. » Il y a de la légèreté dans tout ça.

Mais vous apportez une identité avec vous si ça vous fait sentir comme un extraterrestre.

Ne pas s’ancrer dans quoi que ce soit. C’est un point de vue qui reconnaît que tout ce qu’on vous a appris comme étant vrai n’est pas en fait vrai du tout. Il y a de la liberté dans cela. Si vous apportez une autre identité avec vous, vous vous sentez à l’extérieur, vous apportez la séparation avec vous. N’apportez pas la séparation avec vous. Allez dans la zone plus large où c’est plutôt amusant.

Commentaire: Je pense que j’ai saisi ce qu’est le pardon inconditionnel illimité. C’est comme laisser la boucle connue du narcissique continuer avec amour. Sans essayer de protéger mon futur personnage des problèmes futurs en créant des limites au narcissique dans mon personnage.

Jac : Oh, il y a beaucoup de choses là-dedans. Oui, énergétiquement vous y êtes. Énergétiquement. Oui, lâcher le connu… Quand il y a de la sagesse, vous pouvez avoir un pardon inconditionnel illimité. Cependant, les limites sont là et peuvent être retenues et utilisées. Les limites, parce qu’elles sont saines, filtrent ce que vous n’avez pas besoin de répéter. C’est là qu’elles sont utiles, en filtrant ce que vous n’avez pas besoin de répéter.

Commentaire : J’ai utilisé ho’oponopono. En disant à la Source : « Je suis désolé de ne pas avoir mieux géré la situation et de n’avoir pas été capable de les pardonner ».

Jac : Eux ? J’aime l’idée d’y ajouter votre mantra, « Je me pardonne cette incarnation ». Vous n’avez pas été capable de les pardonner. Pardonner qui ? Je me demande ce qui se passe là. Vous demandez le pardon à la Source pour ne pas avoir été capable de pardonner aux autres. Ça va vous retomber dessus. Travaillez avec « Je me pardonne cette incarnation » et ce que vous avez à faire pour être capable de pardonner aux autres. Plongez plus profondément là-dedans.

Je pense que cela a à voir avec une croyance inconsciente que si vous ne pardonnez pas, vous vous protégez contre la reproduction de cela. C’est ce que je crois capter. Parfois, on ne peut pas pardonner à des personnes ou à certains scénarios parce qu’on pense inconsciemment que cela va nous protéger pour que ça ne se reproduise pas. Je pense que c’est, peut-être, ce qui se passe et que vous pensez que cela va vous aider d’une certaine manière.

Voici un autre truc bizarre que j’ai fait une fois. J’ai dit à une personne, « Je ne pourrai jamais te pardonner pour ça. » Des années plus tard, je me suis pardonné d’avoir dit ça. Je ne suis jamais retourné vers cette personne. Je n’y ai pas pensé en 20 ans. Je ne suis jamais retourné vers cette personne pour retirer ces mots. Peut-être que je le ferai. Nous sommes tous les deux encore en vie. Peut-être que ça arrivera, ou peut-être que c’est déjà fait. Je ne sais pas, mais j’attendrai que quelque chose de très profond m’informe si je dois reprendre ces mots. Je laisserai de l’espace au fait qu’il existe tant d’autres façons de travailler qui marchent. S’il y a un savoir quelque part en moi, une Source, qui me dit que si cette phrase adressée à cette personne était vraiment importante pour sa croissance, alors je la laisserais là. Si elle est préjudiciable pour elle, je vais devoir faire confiance à ces mots pour qu’ils sortent de moi, car je n’ai aucun problème à les reprendre. Je n’ai aucune résistance à l’un ou l’autre de ces scénarios. Les choses vont se passer comme elles se passent. Tout ce qui m’intéresse, c’est d’écouter cela et de l’honorer.

C’est intéressant que je me souvienne de ça juste maintenant. Moi aussi, je grandis à travers ces sessions. C’est intéressant que ça me vienne à l’esprit maintenant. J’ai dit cela à quelqu’un une fois. Quelqu’un qui a abusé de moi à tous les niveaux pendant de nombreuses années, donc, je ne sais pas. Voyons voir. Donc, il y a une autre façon dont cela peut arriver, hein ?

Question : Allez-vous dans ces autres dimensions pendant un rêve lucide ?

Jac : Je n’ai pas fait de rêve lucide depuis longtemps. Est-ce que je vais dans ces autres dimensions pendant un rêve lucide ? Est-ce que tous mes rêves sont des rêves lucides ? Je n’ai pas vraiment regardé mes rêves beaucoup. Suis-je consciente que je rêve quand je rêve ? Parfois je le suis et parfois je ne le suis pas. Je ne l’ai pas vérifié depuis un certain temps. Ce qui se passe le plus souvent, c’est que je retourne dans mon corps, et je me réveille dans mon lit en disant « Oh, ouah ». Je me souviens parfaitement de la dernière partie du temps, de ce que je faisais dans une autre dimension, et de la raison pour laquelle j’ai sauté de cette dimension pour revenir dans mon corps. C’est ce qui arrive le plus souvent. C’est comme si je me réveillais à… « Oh, je jouais avec des trucs dangereux là-haut. » C’est toujours faire un travail d’éclairer. J’enseigne toujours, ou bien je suis… en train de calmer une tempête. Une tempête émotionnelle entre les gens. Je ne pense pas que je fais beaucoup de météos là-haut. Mais je travaille dans d’autres dimensions. Je me replonge dans mon corps parce que je sens que je dois déguerpir d’ici, et je disparais. Je me réveille avec cela en sursaut dans mon lit. Ça arrive souvent. Ça arrive souvent ces temps-ci, ces dernières années.

Commentaire : Pour citer Jésus, « Et ceci aussi passera ». Qu’en est-il pour ne pas être présent ? Ça aussi, ça passera.

Jac : C’est très utile. « Ça aussi, ça passera » parce que tout est transitoire. Je suppose que c’est la version chrétienne du Bouddha disant « Rien n’est permanent ». Ça aussi, ça passera. Je veux toujours vérifier si les gens disent « Ça aussi, ça passera » en vue d’éviter ce qui est. Soyez présent avec. Est-ce si inconfortable en ce moment que vous devez vous dire que ça va passer ? Sachez ce que vous êtes en train de faire. Sachez si le moment présent n’est qu’un tas de conneries, et que vous devez aller vers cette pensée, « Ça aussi, ça passera. Ça aussi, ça passera. » Sachez si vous faites cela parce que vous ne supportez pas d’être avec ce qui est.

Sachez juste quand vous contournez. Sinon, on est complètement dans l’évitement, et le mental nous tient.

Cela me rappelle aussi une autre phrase dans laquelle le contournement est tissé.

Cette autre phrase est : « C’est ce que c’est. »

« C’est ce que c’est », peut-être la même chose que « Ça aussi, ça passera ». Rien n’est permanent.

« C’est ce que c’est. »

Au premier abord, il y a une acceptation totale de ce qui se passe.

« C’est ce que c’est. »

Regardons l’envers de ces mêmes mots, où l’ego peut être caché.

Lorsque nous avons le sentiment de ne pas avoir d’autre choix que d’accepter, ce qui peut se traduire par une attitude défaitiste.

« C’est ce que c’est. Par conséquent, je dois le supporter. »

C’est comme si, « Je me contente de ça. Je vais juste me contenter de ça. »

Mais il n’y a pas d’acceptation de ce qui est.

L’attitude intérieure dans les deux cas est très différente l’une de l’autre.

Pouvez-vous, en ce moment même, dire « C’est ce que c’est », dans une acceptation claire et nette de ce moment présent ?

Pouvez-vous dire la phrase « Cela aussi passera » avec une attitude intérieure de conscience, en reconnaissant clairement que tout est transitoire ?

Tout ce qui est manifeste est transitoire.

Ce n’est pas que : « Je suis stable. Cette expérience ou cette situation va passer sans me toucher. »

Non. « Je suis transitoire. Ce « moi » passera aussi. »

Ces phrases qui peuvent être utilisées par l’ego. Je veux que vous sachiez quand vous les utilisez avec l’élégance exquise avec laquelle elles nous ont été données comme enseignements.

Commentaire : Pouvez-vous parler de la réponse traumatique automatique ? Je vois à quel point c’est impersonnel, mais elle a un certain élan. C’est difficile de rester avec à son apogée sans s’identifier.

Jac : Tout à fait. Quand nous avons une réponse traumatique automatique, et que nous sommes provoqués de manière traumatique, nous avons un travail sur le traumatisme à faire. Là où j’aimerais que vous soyez, c’est de faire suffisamment de travail sur les traumatismes jusqu’à ce que quelque chose soit capable de voir, « Je pourrais entrer dans un traumatisme maintenant, ou bien je n’ai pas à le faire. » Que la partie automatique n’est plus là. Un certain niveau de traumatisme sera toujours présent dans notre système. Il sera toujours là. Mais l’automatique est ce que nous pouvons entendre.

Nous pouvons voir à partir de, « Je pourrais facilement avoir mon traumatisme déclenché en ce moment. Je vais juste faire quelques expirations lentes et retourner au calme. » Cela pourrait être aussi bon que possible pour certains d’entre nous. C’est tout à fait normal. L’automatique, c’est là où il nous tient. C’est quand nous devons faire un travail de guérison. Dans le feu de l’action, l’identification se produit. Quand on est déclenché automatiquement, on est identifié. Je suis heureuse que vous le reconnaissiez. Vous êtes identifié avec, parce que quelque chose veut se battre ou fuir. Bien sûr, il y a un certain niveau de « Je suis en danger ici. » Il y a une identification avec l’histoire, parce que l’histoire dit que « je suis en danger ».

Vous ne pouvez pas le sentir quand vous êtes avec dans le moment, mais vous pouvez vous demander : « Très bien. Ai-je été déclenché aujourd’hui ? Ou ai-je été déclenché ce matin ? Très bien. J’ai besoin de passer un temps avec ça. J’ai besoin de m’asseoir avec ça. » On peut aussi dire : « D’accord. La partie de moi qui a appris ça, la partie de moi qui a eu cette réponse traumatique la première fois. » C’est là que vous allez. « Où cela a-t-il commencé ? Où ai-je appris ça pour la première fois ? » Vous arrivez en tant qu’adulte. Retournez-y. Même si vous avez l’impression que : « Je crois que j’étais dans l’utérus, mais je ne peux pas. » Il n’y avait pas de scénario, tout ce à quoi vous aviez accès, vous aurez accès à quelque chose. Allez-y en tant qu’adulte, même si vous devez revenir à l’utérus de votre mère. Allez-y en tant qu’adulte et tenez ce petit fœtus, enroulez-vous autour de lui et dites-lui en le câlinant : « Je suis là. Je te tiens, je te tiens, c’est bon ». Si c’est ce que vous devez faire, alors allez-y. Faites appel à l’adulte sage pour changer le schéma dans la chimie de votre mémoire.

C’est ce que vous faites. Vous dissolvez la mémoire. Nous savons que, souvent, un petit peu est bien mieux que d’y aller et de passer une heure avec. Cinq minutes pour guérir un traumatisme sont suffisantes à tout moment. Cinq minutes, mais fréquemment cinq minutes. Faites-le deux fois par jour pendant cinq minutes, mais pas plus de cinq minutes, car nous ne pouvons modifier la chimie que de quelques gouttes à la fois. C’est la seule façon de le faire. Même si vous vous asseyez avec votre enfant intérieur pendant une heure, vous n’obtiendrez que quelques gouttes d’une libération.

Question : Avez-vous déjà travaillé avec le mantra « Ceci est un rêve » ?

Jac : Non, je ne l’ai pas fait. Mais beaucoup de gens l’ont fait. Et la chanson « Row, Row, Row Your Boat Gently Down the Stream, Merrily, Merrily, Merrily, Merrily, Life is but a Dream (Ramez, ramez, ramez doucement votre bateau au fil de l’eau, joyeusement, joyeusement, joyeusement, joyeusement, la vie n’est qu’un rêve) » ? C’est en partie pour ça que je dis « On se retrouve en bas de la rivière ». Je m’amuse toujours un peu avec le « Catch you down river », parce que, vraiment, c’est cette chanson.

Jac : L’homéopathie est formidable. Elle n’est pas très populaire ici aux États-Unis. C’est énorme en Europe. C’est extrêmement puissant de considérer l’homéopathie pour briser l’énergie dans votre chakra du cœur. Je l’ai oublié depuis que je suis aux États-Unis. Il y a toutes sortes de choses énergétiques qui permettent de briser les blocages énergétiques. S’il y a un homéopathe près de chez vous, pour la personne qui a dit que c’était bloqué dans son cœur, c’est un très bon conseil. L’essence des fleurs, aussi. Ah, le bonheur… les élixirs floraux. J’aime comment vous vous entraidez.

Je veux faire quelque chose de super puissant. Que chacun d’entre nous s’accorde avec lui-même. Si vous pouvez le dire à haute voix, si personne dans votre famille n’est là pour penser que vous êtes complètement cinglé, si vous pouvez le dire à haute voix, faites-le. Sinon, dites-le simplement à vous-même. Nous allons le dire ensemble sept fois : « Je me pardonne cette incarnation ». Juste cette partie-là. Je vais compter sur mes doigts. On y va. « Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. Je me pardonne cette incarnation. Et je me pardonne cette incarnation. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. Le pardon me donne la liberté d’être. »

« Je me pardonne cette incarnation. Le pardon me donne la liberté d’être. »

Vous êtes Cela qui sous-tend tout ceci.

Merci. Un grand amour. À bientôt.