(Revue Être Libre, Numéro 251, Avril-Juin 1972)
(Traduction R. Linssen)
1) Tous les objets s’évanouissent dans la Connaissance véritable. Ils ne sont par conséquent rien d’autre que « conscience ».
2) Lorsqu’un vase est brisé ses résidus ne sont que terre parce que c’est de terre qu’il est fait. Il ne peut laisser les débris autres que ce dont il est fait.
3) Ainsi, l’affirmation « Je connais une chose », — lorsqu’elle est correctement examinée — signifie finalement que la « chose » s’est dissoute en connaissance.
4) Admettant que la vue et l’ouïe ne sont que des fonctions, c’est seulement après la cessation de ces fonctions (ou de l’emprise de ces fonctions) que l’on peut dire que l’on réalise la Connaissance véritable.
5) Il est possible de comprendre clairement que la Connaissance véritable n’est pas une fonction.
6) Il est par conséquent faux de déclarer « Je la connais » parce qu’ici, connaître désigne une fonction.
7) Lorsque ceci est pleinement compris, un changement complet d’attitude en résulte.