James Corbett
Le masque du culte de la mort climatique tombe

Traduction libre 10 mars 2024 Avez-vous entendu les dernières inepties des sectateurs du climat ? Non, je ne parle pas de recycler des cheveux humains pour changer la météo. Et je ne parle pas de la nouvelle mode qui consiste à dégrader des œuvres d’art (et la constitution américaine) pour mettre fin au changement climatique. Non, je […]

Traduction libre

10 mars 2024

Avez-vous entendu les dernières inepties des sectateurs du climat ?

Non, je ne parle pas de recycler des cheveux humains pour changer la météo.

Et je ne parle pas de la nouvelle mode qui consiste à dégrader des œuvres d’art (et la constitution américaine) pour mettre fin au changement climatique.

Non, je parle de l’incroyable fait scientifique récemment découvert (et examiné par des pairs !) selon lequel le fait d’inspirer et d’expirer est en soi une offense aux dieux de la météo. Ou, dans le langage un peu plus savant des rédacteurs de titres racoleurs : Selon une étude, l’homme alimente le réchauffement de la planète par sa simple respiration

En effet.

Mais avez-vous vraiment lu l’étude qui a fait ces gros titres ? Et, plus précisément, avez-vous passé au crible cette propagande pseudoscientifique pour découvrir la réalité à glacer le sang qui se cache sous les gros titres ? En creusant un peu, vous découvrirez que la véritable utilité d’une étude « scientifique » comme celle-ci ne tient pas à une quelconque valeur scientifique perçue, mais au rôle qu’elle joue dans la poursuite d’un agenda très sombre. Et, armé de cette connaissance, vous serez mieux équipé pour faire face à l’agenda des sectaires.

Intrigué ? Laissez-moi vous expliquer…

L’ÉTUDE

À la fin de l’année dernière, PLoS One a publié « Measurements of methane and nitrous oxide in human breath and the development of UK scale emissions » (Mesures de méthane et d’oxyde nitreux dans l’haleine humaine et développement des émissions à l’échelle du Royaume-Uni), qui affirme que « l’haleine humaine peut contenir de faibles concentrations élevées de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), qui contribuent tous deux au réchauffement de la planète ».

En clair, la respiration humaine contribue au « changement climatique ».

Si vous suivez le lien vers l’article lui-même, vous découvrirez que ses auteurs ont recueilli 328 « échantillons d’haleine » auprès de 104 volontaires britanniques afin de déterminer si les êtres humains sont coupables d’exhaler des gaz à effet de serre — en l’occurrence, du méthane (CH4) et de l’oxyde nitreux (N2O).

Les résultats ? Il s’avère que, oui, 31 % des personnes échantillonnées se sont révélées être des « producteurs de méthane » (abrégés « PM » dans l’article) et « tous les participants se sont révélés émettre du N2O dans leur souffle ».

Morbleu ! Savez-vous ce que cela signifie ? !!

Ouais, les chercheurs non plus. Plus précisément, ils n’ont pas été en mesure de tenir compte des variations des émissions des volontaires en fonction des variables examinées (âge, sexe, habitudes alimentaires, tabagisme).

Mais il y a une chose dont cette équipe de scientifiques est sûre : ces résultats surprenants ont révélé que l’haleine humaine est une source importante et jusqu’à présent négligée du changement climatique.

Mais attendez ! Ce n’est pas tout.

Dans cette étude, nous ne rapportons que les émissions dans l’air expiré, et les émissions de flatulence sont susceptibles d’augmenter ces valeurs de manière significative, bien qu’aucune littérature ne caractérise ces émissions pour les personnes au Royaume-Uni.

C’est vrai, « flatulence » ! Vos pets mettent les dieux de la météo en colère ! Et ne me parlez même pas des rots de vache !

Heureusement, le roi d’Angleterre a passé des années à développer une technologie de pointe pour contrer la menace du rot de vache.

Si seulement quelqu’un pouvait développer quelque chose de similaire pour le bétail humain.

Ah, d’accord. Peu importe.

Mis à part les absurdités, il y a plusieurs réactions possibles à la « nouvelle » qu’une étude « scientifique » vous a reconnu coupable de créer du mauvais temps en inspirant et en expirant.

Si vous êtes vous-même un sectateur du climat (ou quelqu’un qui a absorbé sans sourciller la propagande des sectateurs du climat), vous pourriez y voir la confirmation de votre haine profonde de l’humanité. Confirmé dans vos soupçons que les humains sont un cancer sur cette terre, vous pourriez choisir de vous rouler en boule et d’attendre la douce libération de la mort (en supposant que vos restes puissent être compostés d’une manière respectueuse de l’environnement, bien sûr !) Peut-être vous consolerez-vous en jetant de la soupe sur un tableau, en grimpant sur un wagon du métro londonien ou en faisant quelque chose de tout aussi productif.

Ou, si vous avez plus de deux neurones, vous pouvez choisir d’approfondir l’étude et de remettre en question ses hypothèses, ses méthodologies et ses conclusions.

  • 328 échantillons d’haleine prélevés sur 104 volontaires permettent-ils vraiment de tirer des conclusions sur la population britannique (ou mondiale), par exemple ?

  • Et le fait que la contribution évaluée du CH4 et du N2O d’origine humaine (entre 0,05 % et 0,1 % des émissions totales du Royaume-Uni) tombe ne dessous de la marge d’erreur des inventaires nationaux ne rend-il pas ces conclusions statistiquement insignifiantes ?

  • Et, plus précisément, a-t-il vraiment fallu à toute une équipe d’« experts » bien financés des mois d’études approfondies et un article de journal révisé par des pairs pour confirmer que les êtres humains respirent bel et bien ?

Ou, si vous êtes un habitué de ce type de propagande sur le changement climatique, vous pourriez être tenté de rouler des yeux, de pousser un soupir (émetteur de gaz à effet de serre) comme celui du Nouveau Monde la semaine prochaine (NDT Une émission du Corbett report) et de reprendre votre vie comme d’habitude.

Mais attendez. Il se passe quelque chose de très important ici. Avec chaque histoire comme celle-ci, les contrôleurs en puissance de l’humanité vous disent quelque chose sur qui ils sont et ce qu’ils ont prévu pour vous.

CE QUE CELA SIGNIFIE

Comme c’est souvent le cas avec ce type de propagande qui se fait passer pour de la science, il s’avère que la véritable astuce de cette tromperie scientifique ne réside pas dans ce qui est dit, mais dans ce qui n’est pas dit.

Plus précisément, dans leur conclusion, après avoir reconnu qu’ils n’ont pu trouver aucune corrélation entre le régime alimentaire et les émissions, les auteurs de l’étude concluent par une mise en garde contre la minimisation de l’importance de cette contribution minuscule (et statistiquement insignifiante) des gaz à effet de serre émis par la respiration humaine, et… c’est tout. La question de savoir ce qu’il faut faire de ces informations n’est absolument pas abordée.

Naturellement, c’est à ce moment-là que les « fact-checkers (vérificateurs de faits) », porte-parole de l’establishment, arriveront avec leur VRAIMENT (ACKSHUALLY) pour nous informer que « Bien sûr, une étude scientifique ne va pas nous dire ce qu’il faut faire pour résoudre le problème. Elle ne fait que documenter et quantifier le problème ! »

Mais une telle réplique suppose que cette étude est publiée dans un vide parfaitement objectif. Qu’elle est le résultat d’un processus d’enquête scientifique dépassionnée qui ne se préoccupe que de mesures et d’expériences.

Mais ce n’est pas le cas. Il s’agit en fait — comme le savent les téléspectateurs des Fake News Awards — du résultat final d’un marché des idées fondamentalement biaisé et profondément corrompu dans lequel seuls les résultats conformes au dogme de la crise climatique seront publiés et seuls les résultats suggérant une solution de dépopulation seront promus.

Quelle autre conclusion peut-on tirer de ces résultats « la respiration contribue au changement climatique » ? Comme le disent les chercheurs eux-mêmes : « il est peu probable que le régime alimentaire ou les changements de régime à venir soient importants dans l’estimation des émissions [dues à la respiration humaine] dans l’ensemble du Royaume-Uni ». Aucun changement de régime alimentaire ne réduira donc ce fléau. Qu’est-ce qui peut donc réduire les émissions causées par la respiration humaine, si ce n’est la réduction du nombre d’êtres humains qui respirent ?

Bien entendu, rien de tout cela n’est jamais dit ouvertement. Il n’y a pas lieu de le faire. C’est la logique inévitable de l’eugénisme du carbone, une idéologie malade et tordue dans laquelle, comme je l’ai souligné il y a 15 ans, « la vie humaine n’est plus quelque chose à chérir, mais quelque chose à mesurer en carbone et à réduire ». Ou, dans ce cas, les êtres humains doivent être classés comme « PMs » puis réduits.

Tout cela vous donne-t-il des angoisses paralysantes ? Cela vous amène-t-il à vous demander si vous devriez avoir des enfants ? Vous sentez-vous coupable d’être né vous-même ?

Bien sûr que oui. Histoire après histoire après histoire, les médias de l’establishment ne cessent de répéter que de plus en plus d’enfants et d’adolescents souffrent aujourd’hui d’« anxiété climatique », une « peur chronique de la catastrophe environnementale », selon la définition de l’American Psychiatric Association. Une étude récente publiée dans The Journal of Climate Change and Health, par exemple, révèle que 78 % des jeunes Canadiens affirment aujourd’hui que les préoccupations liées au changement climatique ont un impact sur leur santé mentale. Il suffit de regarder l’enfant-vedette (créée synthétiquement) du mouvement des jeunes activistes verts, Greta Thunberg, pour voir à quoi ressemble réellement une telle crise de santé mentale.

C’est là que le bât blesse. En tant qu’être humain sain, aimant et non psychopathe, vous pourriez vous attendre à ce que les psychologues, les psychiatres et les autres professionnels de la santé mentale veuillent guérir ces pauvres enfants. En les soulageant de leur culpabilité d’être nés. En les aidant à réaliser qu’en tant qu’individus souverains, ils ont le pouvoir de changer le monde. En les protégeant de la propagande porno-catastrophique ininterrompue des sectateurs du climat.

Mais si vous pensez cela, vous vous trompez. Non, les psychologues armés de l’équipe de Dissent to Madness (Dissidence à la folie) n’aident pas les jeunes à surmonter leur anxiété climatique. Ils l’entretiennent activement.

Prenons l’exemple de Britt Wray, chercheuse à Stanford spécialisée dans la « peine climatique » et la santé mentale. Selon elle, l’anxiété climatique ne doit pas être traitée, mais encouragée.

« L’anxiété climatique n’est pas un problème en soi. […] C’est en fait une réaction très saine et normale lorsque l’on comprend l’escalade de la menace civilisationnelle à laquelle nous sommes confrontés en ce qui concerne la crise climatique ».

Oui, les futurs ingénieurs sociaux sont parfaitement conscients de l’impact que des décennies de discours sur « la fin du monde » ont eu sur la population. C’est là tout l’enjeu. Comme je l’ai fait remarquer l’année dernière dans mon éditorial sur la propagande insensée de l’« empreinte carbone » diffusée au nom de la sauvegarde de la planète :

Si vous étiez un oligarque riche et puissant ayant des convictions eugénistes et désireux de réduire la population, vous auriez du mal à concevoir un plan plus efficace pour mettre en œuvre votre programme de dépopulation que celui qui est en train d’être mis en œuvre sous nos yeux.

Tout d’abord, il faut convaincre le public que ses « émissions » constituent une menace pour la survie à long terme de l’humanité, voire de la planète elle-même.

Ensuite, vous habituez les masses à calculer constamment l’« empreinte carbone » de leurs activités quotidiennes et vous les entraînez à accepter des sacrifices toujours plus importants au nom de la réduction de cette « empreinte ».

Enfin, vous convainquez les gens du peuple crédules que le véritable problème ne réside pas dans leurs actions, mais dans leur existence même. Vous leur faites croire que la vie elle-même est le péché originel contre la nature et qu’ils seraient moins un fardeau s’ils ne gardaient pas cet animal de compagnie. Ou s’ils n’avaient pas eu ce bébé. Ou s’ils n’étaient jamais nés.

Voici donc la vraie question :

QUE POUVONS-NOUS FAIRE À CE SUJET ?

Tout d’abord, la mauvaise nouvelle : vous connaissez certainement quelqu’un — ou, plus probablement, plusieurs personnes — qui se sent coupable d’exister et qui pense qu’il faut tuer une grande partie de la population humaine pour sauver la planète.

Ces personnes ne sont pas nécessairement mauvaises. Nombre d’entre eux se sont simplement révélés plus sensibles à une vie d’endoctrinement, qui leur a appris que les humains sont un cancer sur cette planète. Ces moutons malheureusement confiants ont été menés par le bout du nez, croyant que « la bombe démographique est sur le point d’exploser » et qu’ils doivent « faire leur part pour sauver la Terre » simplement parce qu’ils ont entendu ces mensonges toute leur vie…

Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? « Faire sa part » ?

Au début, faire sa part était facile. Trivial, même. « Réduire, réutiliser, recycler », nous disait-on à l’école… pour découvrir des années plus tard que le recyclage est une escroquerie et qu’il était connu pour son inutilité dès sa création.

Ensuite, on nous a dit de prendre des mesures plus radicales. Nous devons commencer à nous rationner. Nous devons réduire nos dépenses ! Nous devons mesurer notre empreinte carbone et commencer à la réduire.

Ensuite, les choses ont pris une tournure sombre. Nous devrions commencer à mesurer l’empreinte carbone de nos animaux de compagnie et à la réduire ! Nous devons « manger des insectes » pour apaiser les dieux de la météo ! Et nous ne pouvons pas mettre plus d’enfants au monde, n’est-ce pas ? Pensez à leur empreinte carbone !

Et maintenant, ces types inconditionnels qui ont obéi à tous les diktats de la secte climatique se sont retrouvés dans l’inévitable chapitre final de ce récit macabre, dans lequel notre souffle même se révèle être un poison qui tue la terre ! Nous devons trouver un moyen de réduire la respiration humaine !

Nous voici, trébuchant comme l’un des personnages d’un vieil épisode de Twilight Zone. Le monde entier est devenu fou et seuls quelques-uns d’entre nous peuvent le voir. Que pouvons-nous faire pour ramener à la raison nos semblables qui se dirigent, comme du bétail, vers l’abattoir ?

Oui, nous pourrions nous livrer à une analyse calme et mesurée de cette étude sur la « respiration humaine ». Nous pourrions la prendre au pied de la lettre comme une tentative sincère (bien qu’imparfaite) de quantifier une contribution aux émissions atmosphériques et nous contenter de souligner les failles statistiques et les erreurs analytiques qu’elle contient.

Mais c’est passer à côté de l’essentiel. Il ne s’agit pas simplement d’une autre étude scientifique erronée. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme sinistre. Nous ne pouvons pas nous contenter d’examiner les contours de ce programme. Nous devons affronter les mensonges à la racine. La vie n’est pas le problème. La vie est sacrée.

Oui, il y a beaucoup de problèmes dans ce que les gouvernements, les militaires et les entreprises font à l’environnement. Personne ne nie qu’il y a beaucoup de choses à changer si nous voulons préserver ce monde pour les générations futures. Mais les humains sont la réponse, pas le problème. L’élimination de la population n’est pas une solution. C’est un faux modèle qui nous a été inculqué par les eugénistes consanguins qui veulent se débarrasser de nous.

Tant que les gens n’auront pas redécouvert la vérité intemporelle selon laquelle la vie humaine est sacrée, ils se rendront volontiers dans l’enclos d’abattage et attendront joyeusement que la lame du boucher s’abatte sur eux. C’est la pensée la plus horrible qui soit.

Mais enfin, la bonne nouvelle : si vous ne vous sentez pas coupable d’exister et si vous ne croyez pas qu’un grand nombre de personnes doivent mourir pour sauver la planète, alors félicitations ! Vous avez réussi à conserver votre souveraineté intellectuelle face à la campagne de propagande la plus vaste, la plus longue, la mieux financée et la mieux coordonnée de l’histoire de l’humanité. Ce seul fait est vraiment remarquable et témoigne de votre résilience et de la puissance irrépressible de l’esprit humain dynamique.

Aujourd’hui, il est temps d’affronter la propagande de plein fouet et de raviver notre amour de la vie. C’est le seul véritable antidote à la propagande empoisonnée du culte de la mort.

Texte original : https://corbettreport.substack.com/p/the-climate-death-cults-mask-is-slipping