Traduction libre
28/04/2023
James Corbett prononce une déclaration pour l’enquête citoyenne nationale au Canada sur l’OMS, le traité mondial sur les pandémies, les amendements au règlement sanitaire international et la formation de la future grille technocratique de contrôle de la biosécurité. Il parle du cas du Canada, mais ce qu’il avance s’applique à tout pays.
Vous pouvez suivre James Corbett sur son site https://www.corbettreport.com/ et aussi sur/BitChute/Odysee/Rokfin/Rumble/Substack
Transcription
Bonjour. Je suis James Corbett, du Corbett Report.
Pour ceux qui ne le savent pas, je suis un Canadien qui vit et travaille au Japon depuis 19 ans. J’ai fondé le Corbett Report en 2007 en tant que source d’informations sur la politique, l’économie, la science, la philosophie et la société, et à cet égard, je couvre la corruption de l’Organisation mondiale de la santé et je mets en garde contre l’état de biosécurité qui se dessine depuis plus de 15 ans maintenant.
Je voudrais donc remercier la commission d’enquête de m’avoir donné le temps d’aborder le sujet extrêmement important du traité mondial sur les pandémies en attente, mais je sais que mon temps est limité aujourd’hui et j’aimerais donc commencer directement à détailler l’historique et le contexte pertinents pour comprendre cette affaire.
Tout d’abord, l’Organisation mondiale de la santé a été créée en 1948 pour promouvoir « l’accession de tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible ». Elle se propose d’atteindre cet objectif en agissant en tant qu’« autorité directrice et coordinatrice des activités internationales dans le domaine de la santé ».
En conséquence, l’organe directeur de l’OMS, l’Assemblée mondiale de la santé, a adopté le Règlement sanitaire international en 1951 afin de regrouper en une seule convention les multiples accords internationaux qui se chevauchaient alors et qui régissaient les procédures de quarantaine et d’autres contrôles sanitaires internationaux.
En 1969, il a été remplacé par le Règlement sanitaire international qui, modifié en 1973 et 1981, couvrait six maladies, mais se concentrait sur trois d’entre elles : le choléra, la fièvre jaune et la peste.
Les inquiétudes concernant « l’émergence, la réémergence et la propagation internationale de maladies et d’autres menaces », associées à l’augmentation des voyages internationaux dans les années 1990, ont donné lieu à des appels en faveur d’une révision substantielle du traité et, dans les années 1990, le traité a été révisé dans le sillage de l’épidémie de SRAS de 2003 et de l’épidémie de grippe aviaire A de 2004 (si vous vous en souvenez), un nouveau sentiment d’urgence a conduit à la révision du RSI en 2005.
Cette révision comprenait la création d’une nouvelle catégorie de déclaration par l’Organisation mondiale de la santé : l’urgence de santé publique de portée internationale, dont l’abréviation appropriée est PHEIC (Public Health Emergency of International Concern; urgence de santé publique de portée internationale).
Une déclaration PHEIC donne à l’OMS le pouvoir d’obtenir et de partager des informations sur n’importe quelle crise sanitaire déclarée, n’importe où dans les territoires du RSI, avec ou sans le consentement des gouvernements concernés. Selon Stephen Morrison, directeur du Global Health Policy Center at the Center for Strategic and International Studies (Centre de politique de santé mondiale du Centre d’études stratégiques et internationales), cela permet potentiellement à l’armée américaine ou à d’autres pays membres de l’OTAN « d’intervenir sur le terrain » en termes de transport terrestre, de chaîne d’approvisionnement et de distribution de produits de base.
Le PHEIC a été déclaré pour la première fois en 2009 lors de la soi-disant pandémie de grippe porcine qui, comme cela a été démontré par la suite, était basée sur des nombres de cas gravement surestimés. En fait, la « pandémie » de grippe porcine ne correspondait pas à la définition du site web de l’OMS, à savoir « un nombre énorme de décès et de cas de la maladie » et, lorsqu’un journaliste de CNN l’a signalé le 4 mai 2009, cette formulation a été rapidement supprimée.
À l’époque, Richard Schabas, ancien médecin-chef de la province canadienne de l’Ontario, aurait déclaré : « Parfois, certains d’entre nous pensent que l’OMS signifie Organisation mondiale de l’hystérie : « Parfois, certains d’entre nous pensent que l’OMS signifie Organisation mondiale de l’hystérie (WHO = World Hysteria Organization) ».
En effet, en 2010, une enquête du British Medical Journal et une enquête du Conseil de l’Europe ont toutes deux conclu que les principaux scientifiques qui ont conseillé à Margaret Chan, alors directrice de l’OMS, de déclarer le PHEIC pour la grippe porcine « avaient travaillé contre rémunération pour des sociétés pharmaceutiques qui avaient tout à gagner des orientations qu’elles préparaient » et ont excusé l’OMS pour son manque total de transparence sur le processus.
Des PHEIC ont ensuite été déclarés pour la déclaration de 2014 sur la polio, l’épidémie d’Ebola de 2013 en Afrique de l’Ouest, l’« épidémie » du virus Zika de 2015, l’épidémie d’Ebola du Kivu de 2018-2020 et, bien sûr, en 2020 pour la soi-disant nouvelle pandémie de coronavirus et en 2022 pour la « pandémie » de monkeypox [variole du singe] (…).
Chacune de ces affaires s’est traduite par d’énormes bénéfices pour les fabricants de produits pharmaceutiques et d’autres bénéficiaires du complexe de biosécurité croissant, ainsi que par une augmentation massive des pouvoirs des « autorités sanitaires » de chaque pays et de l’OMS en particulier. En fait, on nous dit que l’actuel directeur de l’OMS a même ignoré la décision de son « conseil consultatif d’experts » de déclarer unilatéralement l’épidémie de variole du singe de l’année dernière comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’OMS ne se contente pas du pouvoir remarquable dont elle jouit déjà. Elle est actuellement engagée dans un processus délibérément confus visant à faire simultanément deux choses :
Premièrement, modifier à nouveau le Règlement sanitaire international pour donner à l’OMS encore plus de pouvoirs de surveillance et de contrôle lors de toute crise sanitaire déclarée arbitrairement.
Et deuxièmement, créer un traité mondial sur les pandémies qui supplanterait la souveraineté des États-nations individuels et céderait encore plus d’autorité à l’OMS pour surveiller et contrôler les agences de santé publique au nom de la prévention de la prochaine pandémie.
Les processus de ces deux négociations distinctes se déroulent simultanément et, bien que l’on parle de la participation du public à ces processus, en réalité, seules les organisations accréditées ont le temps d’exprimer leur opinion sur la nécessité d’un tel traité et, même dans ce cas, l’OMS n’est pas obligée de prendre en compte cette participation.
Au lieu de cela, les négociations réelles se déroulent à huis clos, lors de sessions hors caméra, et les projets de documents et les comptes rendus de réunions ne sont qu’occasionnellement diffusés au compte-gouttes pour la consommation publique.
Pire, comme l’a déjà démontré l’OMS, sa procédure d’adoption des amendements proposés est au mieux une formalité, et au pire, du pur théâtre.
Le fait qu’un organe non élu et non responsable, qui exerce un tel pouvoir sur les affaires internationales, se réunisse à huis clos pour décider de l’avenir de l’humanité sous le prétexte de la prochaine urgence déclarée devrait déjà être inquiétant. Mais les quelques détails qui ont filtré sur ces négociations sont encore plus effrayants.
Il s’agit notamment de
Les dispositions du projet de traité proposé qui obligeraient les États membres à imposer une censure en ligne en cas de crise future sous prétexte de « lutter contre la désinformation » ;
les dispositions relatives à la création d’un système de passeport vaccinal numérique mondial pour empêcher les personnes non vaccinées de voyager en cas de prochaine crise déclarée ;
et l’obligation pour les membres de l’OMS de « mettre en place et de renforcer les systèmes de surveillance » des futures pandémies.
Si ces idées peuvent sembler bénignes, voire nobles, à ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’OMS ou la mise en place de la grille de biosécurité, pour ceux d’entre nous qui ont vécu trois années de tyrannie médicale sans précédent — des quarantaines et des confinements forcés à la tentative d’imposer illégalement des interventions médicales expérimentales — l’arrêt de la prise de pouvoir sans précédent de l’OMS doit être notre plus grande priorité.
L’Organisation mondiale de la santé compte actuellement 194 États membres, dont le Canada. Pour devenir membre de l’OMS, un État doit ratifier la Constitution de l’OMS, qui confère à l’organe directeur de l’OMS, l’Assemblée mondiale de la santé (AMS), le pouvoir « d’adopter des conventions ou accords sur toute question relevant de la compétence de l’Organisation ». Une fois la Constitution ratifiée, chaque État membre est tenu d’adopter ces conventions ou de notifier au directeur général de l’OMS, dans un délai de 18 mois, son rejet ou ses réserves à l’égard de l’adoption.
En tant qu’État membre de l’OMS, le Canada est tenu de respecter les décisions de l’Assemblée mondiale de la santé ou de fournir des raisons spécifiques en cas de conformité partielle ou incomplète avec les règles et accords de l’AMS. En conséquence, l’Agence de la santé publique du Canada fournit régulièrement des « rapports d’auto-évaluation » concernant sa propre conformité au Règlement sanitaire international.
Au minimum, les Canadiens doivent exercer tout le pouvoir dont ils disposent, de quelque manière que ce soit, pour réaffirmer la souveraineté du Canada sur sa santé publique en exprimant ses réserves à l’égard du RSI et du traité sur les pandémies. Cela ne constituerait évidemment pas une solution au problème posé par l’OMS, mais ce serait un début. Une solution plus complète serait le retrait pur et simple du Canada de l’OMS.
Mais, en tant que personne qui n’est pas seulement profondément cynique quant à la capacité du public à influencer de telles affaires, mais qui croit en fait que le processus politique lui-même — avec son abrogation inhérente de la souveraineté individuelle et donc, par extension, de l’autonomie corporelle — est invalide et immoral, je suggérerais qu’une approche plus radicale pourrait être appropriée. Il s’agit d’une désobéissance civile active et coordonnée à grande échelle aux décrets et mandats médicaux, qu’ils soient fédéraux ou provinciaux, qui ne sont pas dans l’intérêt de la santé individuelle, y compris, si possible, la fondation d’organisations médicales privées avec des médecins et d’autres personnes de même sensibilité qui sont prêts à ignorer les diktats de l’OMS, de Santé publique Canada et de toute autre autorité sanitaire autoproclamée pour fournir des soins de santé sans tenir compte du statut vaccinal ou de tout autre diktat déraisonnable.
Je sais qu’un tel mouvement ne se produira pas sans un changement radical de la perception du public, et un tel changement devrait être fondé sur un changement radical de la sensibilisation et de la compréhension du public. C’est la raison pour laquelle je participe à des enquêtes comme celle-ci et que je fais le travail que je fais pour aider à sensibiliser à ces questions.
J’espère que vous comprendrez qu’il y a beaucoup, beaucoup plus à dire sur ce problème et sa solution qu’il n’est possible de le faire dans le cadre d’une brève présentation comme celle-ci. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, je vous suggère de consulter les archives du Corbett Report pour mes travaux antérieurs sur l’OMS et l’état de la biosécurité et de suivre mes conversations mensuelles avec le Dr Meryl Nass sur Children’s Health Defense, alors que nous documentons les progrès des amendements au RSI et du traité sur les pandémies en vue de leur ratification proposée lors de la 77e Assemblée mondiale de la santé, en mai de l’année prochaine.
Mais pour conclure, permettez-moi de dire ceci : L’OMS a été créée en 1948 pour coordonner les efforts internationaux de promotion de la santé publique. Mais qu’est-ce que la santé ?
Cette question peut sembler anodine, mais comme nous l’avons vu ces dernières années, la réponse à cette question peut affecter tous les aspects de notre vie, qu’il s’agisse des interventions médicales que nous sommes obligés de subir ou de la question de savoir si nous sommes autorisés ou non à sortir de chez nous.
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser des personnes nommées par le gouvernement et des technocrates non élus de l’OMS répondre à cette question incroyablement importante à notre place. C’est à nous de répondre à cette question par nous-mêmes et de décider quelles précautions sanitaires nous sommes prêts à prendre et dans quelles circonstances.
Tout traité, règlement sanitaire ou autre document qui chercherait à porter atteinte à notre autonomie corporelle est nul et non avenu et doit être traité comme s’il n’avait jamais existé.
Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé.
Original : www.corbettreport.com/pandemictreaty/
Autre source : Le Traité de l’OMS sur les pandémies : Nos libertés en danger ? au Parlement Européen