Traduction libre
7 février 2024
Si l’on considère les découvertes historiques et les révélations récentes, chaque exemple de l’efficacité des placebos démontre l’existence d’une influence extrêmement puissante en nous qui dépasse notre capacité à la définir. Nous comprenons mal ce qui se cache derrière l’extraordinaire capacité de l’esprit humain à agir sur le corps. Bien que cette facilité soit observable, la recherche n’a pas encore compris le processus.
Ce manque de connaissances a engendré une résistance à accepter la force incommensurable de l’intention consciente ou inconsciente. Le déni conduit à une dévotion illogique à une vision matérialiste selon laquelle les humains ne fonctionnent que comme des êtres matériels et biologiques. Toutes les preuves contredisent cette affirmation.
La plupart des analyses médicales sont limitées par un cadre qui nie tout ce qui dépasse les moyens de mesure dans le domaine physique connu. Un dysfonctionnement qui ne peut être compris en termes physiologiques courants est rejeté comme psychosomatique ou considéré comme un syndrome. L’incapacité à comprendre un quelconque trouble est rarement admise, tandis que l’esprit humain continue d’être marginalisé.
Cette idéologie limitée supprime le potentiel de l’individu à influencer l’homéostasie. Apprécier et soutenir l’autoguérison humaine mettrait fin au monopole du traitement des maladies.
L’incompréhension et le rejet des placebos — et des fenêtres qu’ils ouvrent sur l’évaluation des maladies — assurent la rentabilité toujours croissante de l’industrie médicale et pharmaceutique.
La plupart des recherches modernes sur les placebos se sont limitées à la réduction de la douleur, simplement parce qu’il s’agit de l’effet le plus facilement observable. Bien que certaines réponses neurologiques aient été observées, il n’y a pas d’explication complète de la façon dont la pensée peut avoir un impact puissant sur les fonctions corporelles.
Avec la combinaison des approches mécanistes dominantes de la médecine et le rejet de notre capacité innée à réguler la santé, il est difficile d’imaginer une transformation vers un nouveau paradigme. Toutefois, l’examen des informations disponibles indique qu’il existe un potentiel de révolution dans ce domaine.
Des preuves partout
Le déni manifeste de la force de l’esprit est implacable. L’examen des études et des nouvelles sur les placebos montre une tentative de détourner l’attention d’une vérité plus grande sur notre potentiel d’autoguérison.
Les géants pharmaceutiques qui ont produit les vaccins COVID-19 avaient tellement peur de ce qu’un placebo pourrait révéler qu’ils ne l’ont pas utilisé dans leurs essais. Au lieu d’un placebo inerte, les groupes dits de contrôle ont reçu une injection contenant les adjuvants et les excipients potentiellement toxiques sans composant ARNm. Ainsi, toute comparaison entre des patients inoculés était dénuée de sens ; la plupart des essais ont omis d’utiliser un placebo en raison des forces qu’ils sont capables de mettre en évidence.
Un véritable placebo a été utilisé par inadvertance lors de la campagne de vaccination contre le COVID-19 par une infirmière de la Croix-Rouge en Allemagne. Parce qu’elle avait des doutes sur la sécurité et l’efficacité de la nouvelle technologie, elle a fait des injections de sérum physiologique à des personnes qui croyaient recevoir un vaccin à ARNm. Son avocat s’est ensuite défendu d’accusations de négligence intentionnelle, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur. Les autorités ont insisté sur le fait que plus de 8 000 patients ont cru recevoir un vaccin alors qu’il était inerte.
Bien que peu de données soient disponibles sur ce cas important, un porte-parole du ministère allemand de la Santé a déclaré dans un rapport que « rien n’indiquait que des infections graves au COVID-19 se soient produites à la suite des injections de sérum physiologique ».
Cette révélation a été ignorée, alors qu’elle prouvait qu’un placebo était beaucoup plus sûr et efficace que le vaccin lui-même. Il n’y a pas eu de suite à cette nouvelle qui aurait dû soulever plusieurs questions importantes, notamment celle de savoir si des infections graves par le COVID-19 se produisaient chez les personnes ayant reçu le vrai vaccin.
Dans le sillage de la folie pandémique, l’année dernière, nos protecteurs de la FDA ont fait une rare confession sur une autre erreur commise par leurs amis de Big Pharma. Ils ont révélé qu’un antihistaminique couramment utilisé, la phényléphrine, n’a pas plus d’effet qu’un placebo. Un ingrédient clé du NyQuil, du Dayquil et du Sudafed a désormais le même statut que les produits vendus dans un salon de médecine du XIXe siècle, même si l’huile de serpent (Poudre de perlimpinpin) contenait des ingrédients naturels et à base de plantes qui procuraient un certain soulagement. La FDA continue d’assurer que la phényléphrine est sans danger, de sorte que les régulateurs gouvernementaux n’insistent pas pour qu’elle cesse d’être utilisée dans ces fausses potions.
Cette étrange révélation est intervenue des années après que des produits ont été vendus en pharmacie comme un moyen fiable de dégager les voies respiratoires des personnes souffrant de rhumes et d’allergies. Les personnes congestionnées étaient convaincues que leur médicament préféré contre le rhume les aidait à passer la journée ou la nuit. Personne ne semble se demander comment une substance inerte a pu améliorer les symptômes pendant près de cinquante ans.
Pourquoi l’examen des détails de cet exploit ne serait-il pas une priorité ?
Sonder les subtilités de la manière dont les placebos catalysent l’esprit pour réguler notre santé renverserait la science médicale. Tout médicament ou procédure puissants qui ne peut être réglementé ou vendu est systématiquement refusé par un establishment scientifique qui continue à considérer le potentiel de guérison comme une menace.
Malgré les études qui démontrent que les pensées et les attitudes peuvent atténuer la souffrance sans recourir à des médicaments ou à des procédures coûteux, on nous décourage de le faire et on nous demande de faire confiance à la science. Il est de plus en plus évident qu’il n’y a guère de science à laquelle se fier.
Chirurgie placebo
Pour ceux qui explorent les informations disponibles, il apparaît clairement que la relation entre les pensées et le métabolisme dépasse le cadre de notre compréhension de la physiologie humaine. Les résultats des expériences de chirurgie placebo défient toute explication en termes biomédicaux modernes.
Dans l’une des premières études chirurgicales utilisant une procédure fictive, un cardiologue a montré au début des années 1960 qu’une chirurgie placebo était aussi efficace qu’une technique couramment utilisée. La ligature mammaire interne, qui consiste à ligaturer les artères du thorax, soulageait 90 % des patients souffrant d’angine de poitrine, mais l’essai a montré que la chirurgie fictive donnait les mêmes résultats, et la technique a été rapidement éliminée sans grand bruit.
Dans une autre tentative d’évaluation de la viabilité de la chirurgie de la dégénérescence du cartilage à l’origine de dysfonctionnements et d’inconfort, un chirurgien orthopédique respecté a mené, dans les années 1990, une expérience sur un petit groupe d’anciens combattants. Il a pratiqué une intervention chirurgicale standard sur la moitié des sujets anesthésiés. Sur l’autre moitié, il a pratiqué une incision qui ne donnait que l’apparence d’une intervention chirurgicale.
Les résultats ont été stupéfiants : la chirurgie placebo s’est avérée aussi efficace que la procédure complète, avec quelques indications de supériorité ; le temps de cicatrisation a certainement été réduit. Ce premier petit essai a été reproduit dans le cadre d’une étude plus vaste où les patients ont été suivis pendant trois ans et ont obtenu les mêmes résultats. Des essais indépendants ultérieurs ont donné les mêmes résultats.
Bien que ces résultats aient été publiés par de nombreuses revues médicales et sources d’information, les sceptiques ont rejeté les résultats de la « chirurgie fictive » comme une « interprétation erronée très subtile des résultats de l’étude », et certains scientifiques continuent d’affirmer que l’effet placebo est un mythe.
Le résultat le plus révélateur des découvertes de la chirurgie placebo du genou est le peu d’impact qu’ils ont eu. Plutôt que d’initier de nouvelles recherches sur le pouvoir de l’esprit, seule la procédure a fait l’objet d’un examen minutieux, et ce pour une courte période. Malgré des données spectaculaires et une large couverture de l’étude, la même chirurgie orthopédique continue d’être encouragée, appliquée et soutenue par les institutions médicales.
L’esprit et la médecine
Les informations dont nous disposons sur les placebos ne sont pas générées parce qu’ils sont étudiés. Dans la plupart des cas, il s’agit simplement d’un concept utilisé pour tenter de justifier la vente de médicaments pharmaceutiques. Malgré cela, des preuves d’un phénomène inexploité continuent d’apparaître.
Cela n’est nulle part plus évident que dans les multiples essais et méga-analyses qui montrent que les placebos sont aussi efficaces, voire plus, que les antidépresseurs. La différence de réponse entre le médicament proprement dit et le placebo est évidente lorsqu’on évalue la façon dont les essais ont été organisés. En particulier, comme l’a révélé une vaste étude, les patients qui ont montré une amélioration initiale grâce aux placebos ne sont pas pris en compte dans l’analyse finale :
Presque tous les essais sur les antidépresseurs comprennent une phase de rodage avec placebo. Avant le début de l’essai, tous les patients reçoivent un placebo pendant une semaine ou deux. Après cette période de rodage, les patients sont réévalués et ceux dont l’état s’est considérablement amélioré sont exclus de l’essai. Il ne reste plus que les patients qui n’ont pas du tout bénéficié du placebo et ceux qui n’en ont que peu bénéficié. Ce sont ces patients qui sont randomisés pour recevoir le médicament ou rester sous placebo.
Le rejet des patients dont l’état s’améliore immédiatement et de façon spectaculaire avec des placebos et l’absence d’études supplémentaires sur ce groupe important démontrent le peu d’intérêt porté à la compréhension de l’influence de l’esprit sur la santé.
En outre, la plupart des essais utilisant des placebos informent tous les participants des effets secondaires possibles de tout médicament testé. Les analystes ont confirmé que les patients qui ressentent ces symptômes pensent qu’ils font partie du groupe qui reçoit le véritable médicament, ce qui fausse tout résultat valable.
Certaines expériences sont mises en place au mépris de ces normes conventionnelles afin de mieux comprendre les caractéristiques de la réponse au placebo.
En 2023, une étude révolutionnaire menée auprès d’opiomanes dans le cadre d’un programme de méthadone a apporté de nouvelles preuves que la chimie du cerveau et les activités de l’esprit qui en découlent sont imprévisibles. Deux groupes ont été constitués pour évaluer la valeur d’un placebo ouvert. Certains ont reçu un traitement standard à la méthadone. Un second groupe a suivi les mêmes protocoles, mais ces patients ont également reçu une pilule inerte tous les jours. Il leur a été dit ouvertement que cette pilule n’avait aucun effet médical et qu’ils n’avaient pas besoin de croire en son efficacité. En acceptant de participer à l’étude, ils ont été informés que même s’il s’agissait d’un placebo, il pourrait les aider à mettre fin à leur dépendance.
Un nombre significatif de patients recevant le placebo ouvert ont bénéficié d’une amélioration du traitement à la méthadone. Ils ont indiqué qu’ils dormaient mieux et qu’ils étaient moins susceptibles d’abandonner le programme. Bien que ces résultats puissent sembler subtils, il a été démontré pour la première fois que l’esprit, dans sa capacité à gouverner notre corps, n’a pas besoin de tromperie pour qu’un placebo fonctionne. Ce défi à la logique acceptée contredit presque toutes les analyses de l’effet placebo de l’histoire récente.
Ce que l’on peut déduire de diverses études, c’est que quelque chose de très puissant en nous peut réguler la santé. Ce n’est ni une quelconque tromperie ni le seul effet de la croyance en une pilule ni un simulacre de procédure qui explique la capacité primordiale d’un patient à se guérir lui-même.
Intention et concentration
J’ai toujours pensé que le seul problème de la médecine scientifique est qu’elle n’est pas assez scientifique. La médecine moderne ne deviendra vraiment scientifique que lorsque les médecins et leurs patients auront appris à gérer les forces du corps et de l’esprit qui opèrent dans le pouvoir de guérison de la nature.
René Dubos, microbiologiste novateur du 20e siècle
L’immense capacité de l’esprit à façonner la réalité intérieure et extérieure n’est pas un concept ésotérique. Le processus se produit quotidiennement avec des pensées et des mots qui deviennent réels. Nous décidons de rendre visite à un ami et nous le faisons. Ou nous imaginons un repas délicieux et l’intention devient réalité. Nous pouvons simplement penser, je vais lever le bras — et la pensée devient un mouvement du corps. Ne s’agit-il pas là d’illustrations de l’influence de l’esprit sur la matière ?
La science ne dispose pas d’outils ou de termes permettant d’expliquer la dynamique sous-jacente à ces simples démonstrations. Bien que nous puissions mesurer l’activité des neurones qui envoient des messages pour fléchir les muscles, nous savons peu de choses sur la source de l’intention et le processus de la pleine conscience.
Il est important de noter que le cheminement des pensées et des émotions négatives ou destructrices est également inconnu. L’automutilation est ouvertement révélée dans la linguistique de la douleur et de la souffrance, comme dans « mon mal de tête » ou « j’ai un cancer ». Les indices évidents d’habitudes de pensée autodestructrices sont pratiquement ignorés.
La prise de conscience des pensées dysfonctionnelles peut être appliquée à l’amélioration de la santé. Une technique très décriée pour soutenir les patients atteints de cancer a été mise au point dans les années 1970 par un oncologue qui a enregistré des résultats positifs. La méthode Simonton met l’accent sur…
… comment les croyances, les attitudes, les choix de mode de vie, les perspectives spirituelles et psychologiques influencent la physiologie et la fonction immunitaire, et comment ils peuvent affecter la santé, l’évolution de la maladie et le bien-être général.
Bien que de nombreux articles et dénonciations de l’approche du Dr Simonton s’attaquent à l’affirmation selon laquelle l’esprit et l’attitude affectent les résultats du cancer, il n’y a pas une seule étude sur cinquante ans qui tente de reproduire ou d’évaluer pleinement sa méthodologie.
Les sources de l’ambition, des aspirations, des désirs, de la détermination, de la direction, des objectifs, des plans, des principes, des raisons, des souhaits et des rêves sont étudiés par la psychologie — bien qu’il y ait encore beaucoup à apprendre sur la façon dont l’esprit est motivé — en particulier dans le domaine de la transformation de l’intention et de l’objectif en réalité.
Notre manque d’appréciation des processus de la pensée est parallèle au débat sur la part de notre cerveau qui fonctionne. De nombreux scientifiques et médias grand public insistent sur le fait qu’une estimation de 10 % est un mythe. Cette affirmation est contredite par les recherches les plus récentes qui confirment que la matière noire neuronale qui compose au moins 60 % du cerveau est essentiellement dormante et a une fonction inconnue.
Il est vrai que les scientifiques sont dans l’ignorance à ce sujet ; les estimations des parties inutilisées du cerveau et de leur fonction restent du domaine de la science-fiction. Les efforts visant à maximiser le potentiel de notre esprit sont négligeables, relégués à la marge de la connaissance scientifique. Quant aux études qui confirment le contrôle corporel de l’esprit, elles sont rarement citées ou appliquées à des fins pratiques.
Une expérience révolutionnaire a été menée en 2002 avec des moines tibétains capables de réguler leur métabolisme de façon spectaculaire, démontrant ainsi un incroyable potentiel de maîtrise de soi de la plus haute importance. Une équipe médicale de l’université de Harvard a confirmé que plusieurs individus étaient capables d’augmenter la température de leurs extrémités de dix-sept degrés à volonté et de sécher des draps froids et humides sur leurs épaules nues.
Le monde médical ne sait pas comment traiter de telles découvertes. Tout changement miraculeux du métabolisme et de la santé dû à la méditation, à la prière ou à l’attitude est considéré comme une anomalie ou un accident.
L’ouvrage de Norman Cousins, Anatomy of an Illness (tr fr La volonté de guérir), est un témoignage détaillé et profond d’une catharsis qui a permis d’inverser une crise mettant en jeu le pronostic vital. Journaliste politique et auteur très respecté, Cousins raconte qu’on lui a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante, une maladie débilitante caractérisée par la désintégration du tissu conjonctif de la colonne vertébrale. Ses médecins lui ont dit que tout ce qu’ils pouvaient faire était de lui prescrire des analgésiques — et ont avoué qu’ils ne connaissaient aucun cas où quelqu’un avait guéri.
En examinant les causes possibles de la détérioration de son état, Cousins a reconnu certaines des tensions physiques et mentales qu’il avait subies et a décrit avec éloquence le défi auquel il était confronté.
Une question inévitable a surgi dans mon esprit : qu’en est-il des émotions positives ? Si les émotions négatives produisent des changements négatifs dans le corps, les émotions positives ne produiraient-elles pas des changements chimiques positifs ? Est-il possible que l’amour, l’espoir, la foi, le rire, la confiance et la volonté de vivre aient une valeur thérapeutique ? Les changements chimiques ne se produisent-ils que du côté négatif ?
Il décrit essentiellement la guérison complète de sa maladie incurable grâce à un changement d’attitude, principalement le rire induit par la lecture de livres humoristiques et le visionnage des comédies qu’il avait appréciées dans sa jeunesse.
Bien que cette histoire édifiante ait été bien accueillie il y a près de cinquante ans, elle n’a pas été à l’origine d’une enquête approfondie sur le pouvoir de la pensée et des émotions positives sur la santé. Cette tendance à nier la force potentielle de l’esprit n’a fait que s’enraciner.
Il existe une acceptation superficielle des techniques de relaxation, y compris la méditation, le yoga, le tai-chi et l’auto-hypnose, avec des admissions réticentes qu’elles peuvent être efficaces pour maintenir une bonne santé et réduire l’anxiété, les phobies et l’insomnie. Les méthodes médicales traditionnelles anciennes sont également tolérées. Ces techniques et thérapies sont considérées comme secondaires par rapport au traitement standard, et la science moderne leur a donc accordé un rôle complémentaire par rapport à la domination centrale de la biomédecine.
Malgré cette atmosphère répressive, il est impossible d’occulter ou de nier la nature observable des intentions humaines et de leurs résultats.
En fin de compte, nous devons assumer la responsabilité de notre état, mais cela n’enlève rien aux avantages des soins de santé. Dans leurs rôles traditionnels, les infirmières, les médecins et les guérisseurs partagent leurs connaissances, leur gentillesse, leur enthousiasme, leur espoir et leur amour, encourageant ainsi les patients à s’aider eux-mêmes.
Le renouvellement des soins de compassion et le développement du contrôle du corps et de l’esprit sont nécessaires pour ouvrir une nouvelle ère dans la médecine. Les placebos, tel qu’ils sont compris et appliqués aujourd’hui, ne sont qu’un vestige des catalyseurs dynamiques qui peuvent potentiellement engendrer une bonne santé.
Que nous soyons persuadés de faire des choix par une influence extérieure ou que nous mettions en œuvre des changements grâce à nos connaissances internes, c’est en fin de compte l’esprit qui nous guide. L’intention, l’action et la somme de nos décisions — fondées sur des pensées et des sentiments, conscients et inconscients — sont des facteurs déterminants pour le maintien d’une bonne santé.
Le débat autour des placebos a évité d’affronter cette déduction clé sur la nature de notre existence, alors que la vérité et la réalité sont irrépressibles. Observés avec lucidité, nous avons la capacité inhérente et miraculeuse de nous envoûter nous-mêmes ; la primauté de l’esprit sur la matière est la force première qui régit notre bien-être et notre destin.
Texte original : https://reportfromplanetearth.substack.com/p/the-enigmatic-placebo