Iain Davis
Pourquoi les gens prétendent-ils posséder « La Science™ » ?

Traduction libre 26 mars 2024 Dans un article vraiment remarquable, apparemment rempli d’affirmations anti-scientifiques déguisées en rigueur scientifique, le Dr Jonathan N. Stea se demande pourquoi les gens tombent dans le panneau des « Fake Science News » (fausses nouvelles scientifiques). On ne sait pas très bien de quoi parle le Dr Stea, car il ne donne aucun […]

Traduction libre

26 mars 2024

Dans un article vraiment remarquable, apparemment rempli d’affirmations anti-scientifiques déguisées en rigueur scientifique, le Dr Jonathan N. Stea se demande pourquoi les gens tombent dans le panneau des « Fake Science News » (fausses nouvelles scientifiques). On ne sait pas très bien de quoi parle le Dr Stea, car il ne donne aucun exemple, se contentant de quelques vagues généralités sur les gens qui ont le culot de remettre en question « la Science™ ».

Par exemple, il a écrit :

[…] les fausses informations sur la santé et les fausses nouvelles liées à une myriade de sujets scientifiques persistent et se propagent…

D’accord, mais avant de prendre le Dr Stea au sérieux, il faut d’abord déterminer à quelle « désinformation » il fait référence. Qu’est-ce que le Dr Stea considère comme de « fausses nouvelles scientifiques » ?

Une simple recherche sur Google peut révéler un décalage entre le consensus scientifique et certaines poches d’opinion publique sur des sujets allant de la sécurité des vaccins au traitement des troubles mentaux et de l’évolution au changement climatique.

Aah !

Il semble que le Dr Stea suggère que tout ce qui n’est pas en accord avec le prétendu consensus scientifique, sur une série de questions scientifiques, est une « fausse nouvelle scientifique ». Il est donc raisonnable d’en déduire que la remise en question du prétendu « consensus scientifique » constitue une « désinformation » selon l’avis scientifique du Dr Stea.

Les scientifiques ont découvert que les gens croiront n’importe quoi quand nous leur disons « que les scientifiques ont découvert que… ».

Il n’existe pas de science incontestable. Si nous disons qu’une chose est au-delà de tout questionnement ou doute, ce n’est pas de la science. Le consensus n’est pas une preuve, et prétendre qu’il s’agit d’une preuve est la déclaration la plus anti-scientifique que quelqu’un, ou un prétendu organisme scientifique, puisse faire.

Prenons l’exemple de l’initiative canadienne LaSciencedAbord (LSA). Le Dr Stea déclare fièrement qu’il est membre de la coalition de LSA. Le collectif LSA déclare ouvertement :

LaSciencedAbord est une initiative nationale œuvrant avec un collectif de scientifiques indépendants, de chercheurs, d’experts en soins de santé et de communicateurs scientifiques.

Pour de prétendus « communicateurs », transmettre avec précision le sens des mots semble poser un problème délicat au collectif d’experts de LSA. Le degré d’« indépendance » des scientifiques de LSA est certainement discutable, car le LSA est un projet du gouvernement canadien.

LSA nous informe :

Avoir un consensus sur le lieu de ton souper avec tes amis, ce n’est pas la même chose qu’un consensus scientifique. Le consensus scientifique n’est pas question d’opinions, de préférences ou de croyance, mais de l’ensemble de preuves. […] La connaissance scientifique est basée sur la remise en question, la réexamination et la critique quasi permanentes du travail d’autres chercheurs. C’est seulement lorsque tout le monde parvient aux mêmes conclusions — même s’ils sont confrontés à d’autres possibilités — qu’un consensus scientifique peut être atteint. […] S’il est possible de renverser le consensus scientifique, c’est peu probable. Cela impliquerait que les données, les expériences et les conclusions de nombreux scientifiques ont été mal interprétées par la majorité des spécialistes dans le domaine. […] Seuls les spécialistes du domaine ont les connaissances requises pour débattre du consensus. […] Présenter des faits opposés comme étant « de même valeur » n’invalide pas le consensus…

Si l’on considère cette affirmation dans le contexte de la science, elle est partiellement exacte. La science parvient effectivement à un consensus grâce à des résultats cohérents et vérifiables après une « remise en question, la réexamination et la critique quasi permanente du travail d’autres chercheurs ». En revanche, les notions selon lesquelles « seuls les spécialistes du domaine ont les connaissances requises pour débattre du consensus » et l’affirmation selon laquelle « la présentation des faits opposés comme étant “de même valeur” n’invalide pas le consensus » sont complètement et totalement erronées. Du moins d’un point de vue scientifique.

Prenons l’exemple de l’épidémiologie. Les épidémiologistes sont les « experts du domaine », mais une grande partie de leur travail repose sur l’analyse des données. Les « non-experts », qui ne sont pas « dans le domaine », tels que les statisticiens, les informaticiens, les développeurs de logiciels et les mathématiciens, sont donc parfaitement capables de remettre en question divers aspects du consensus épidémiologique. Il en va de même pour toute autre personne suffisamment intéressée.

Poser des questions contribue à la rigueur scientifique. Refuser d’y répondre ne l’est pas.

Une théorie ne reste valable que si elle tient compte de « toutes » les preuves. Si des preuves vérifiables sont présentées qui contredisent la théorie, elles doivent être prises en compte par la théorie. Bien que cela « ne suffise pas à invalider le consensus » sur une théorie donnée, si les recherches scientifiques ultérieures, conformes à la théorie, ne peuvent pas expliquer ou invalider les preuves apparemment contradictoires, alors les preuves scientifiques suggèrent que quelque chose ne va pas dans la théorie scientifique associée.

Le consensus n’est absolument pas pertinent dans de telles circonstances. Ce n’est que lorsque les preuves contradictoires sont soit écartées, soit expliquées par la théorie nouvellement modifiée, que celle-ci peut être considérée comme digne d’un véritable consensus scientifique.

Comme l’a dit Einstein :

Aucune quantité d’expérimentation ne peut jamais prouver que j’ai raison ; une seule expérience peut prouver que j’ai tort.

Vous continuez à dire que la science est établie. Je ne pense pas que la science signifie ce que vous pensez qu’elle signifie.

Ce que LSA et le Dr Stea semblent décrire, c’est « la Science™ ».

La Science™ est un atelier fermé où seuls certains « experts » sont jugés crédibles, généralement les uns par les autres. Les dissidents du « Consensus scientifique™ » sont activement combattus par des moyens non scientifiques. Censure, attaques personnelles, déni, ridicule, refus de débattre, etc.

Ignorer des preuves scientifiques, nier l’existence de preuves — alors que c’est clairement le cas — appliquer des étiquettes de propagande inventées aux preuves, afin de les marginaliser ou de les discréditer sans les examiner, refuser de discuter des preuves et les rapporter de manière erronée pour tromper les gens en leur faisant croire que les preuves ne sont pas pertinentes — ne sont des principes que l’on ne retrouve nulle part dans une quelconque version de la méthode scientifique. Mais on les trouve partout dans « la Science™ ».

Dans le cadre de notre étude de l’argumentation de M. Stea, nous devons établir une distinction entre la « science » — fondée sur le principe du doute, des preuves vérifiables et, espérons-le, des preuves éventuelles — et « la Science™ » — fondée sur la certitude et le consensus — qui a la préférence des gouvernements, des organisations intergouvernementales et des personnes qu’ils rémunèrent.

Au cas où vous ne le sauriez pas, l’Organisation des Nations unies (ONU) possède « la Science™ ». S’exprimant lors du panel anti-désinformation du FEM, la sous-secrétaire générale de l’ONU chargée de la communication mondiale, Melissa Fleming, a expliqué comment l’ONU s’était associée à Google et TikTok pour truquer leurs résultats de recherche respectifs et a déclaré aux participants captivés :

Nous [les Nations unies] possédons la science et nous pensons que le monde devrait la savoir.

Oui, le monde devrait certainement savoir qu’une bande de technocrates autoproclamés non seulement croient qu’ils possèdent la science, mais que leur compréhension de la méthode scientifique est si pitoyable qu’ils imaginent qu’il est possible de posséder la science. Le Dr Stea semble partager la même illusion. Il cite un certain nombre d’autres « chercheurs » qui partagent les mêmes idées farfelues.

Selon Melissa Fleming, de l’ONU, les résultats de recherche Google pour le « changement climatique » et les sujets connexes contiennent des résultats de l’ONU et ceux approuvés par l’ONU parce que l’ONU s’est « associée » à Google pour s’assurer qu’il en soit ainsi. Chercher sur Google autre chose que « Climate Science™ (science du climat™) », qui appartient à l’ONU, est une perte de temps à moins d’utiliser des opérateurs de recherche avancés et d’avoir déjà une idée de ce que l’on cherche. Il ne s’agit pas vraiment d’un moteur de recherche, mais plutôt d’une plateforme de propagande pour les initiatives politiques du régime de gouvernance mondiale de l’ONU.

Le Dr Stea considère que toute personne qui remet en question le « consensus » sur le « changement climatique » n’a pas la capacité cognitive de se forger des opinions rationnelles. Ainsi, des personnes comme le professeur John F. Clauser, lauréat du prix Nobel, et le professeur Ivar Giaver, lauréat du prix Nobel, qui remettent stupidement en question le « Climate Science Consensus™ », sont des idiots qui croient aux « fake news » (fausses nouvelles scientifiques). Nous pouvons supposer que l’académicien véreux Albert Einstein était lui aussi un abruti, en ce qui concerne le Dr Stea.

Remettre en question le « Jab Science Consensus™ (Science établie de la piqûre) » est aussi la folie des irréfléchis, selon le Dr Stea. Par exemple, Dennis Rancourt phD n’est pas un scientifique parce qu’il n’arrive pas à faire réviser un article par des pairs, ni pour l’amour ni pour l’argent, et qu’il ne cesse de fournir le mauvais type de preuves scientifiques. Par exemple, en montrant que les vaccins ne sont peut-être pas « sûrs et efficaces » après tout, mais qu’ils sont au contraire potentiellement dangereux. Les scientifiques allemands, qui ont corroboré de manière indépendante les conclusions de Rancourt, n’ont pas non plus l’ombre d’une chance de voir leur article révisé par des pairs. Un tel travail ressemble un peu trop à de la science et n’est pas le bienvenu dans les annales de la Science™.

Le Dr Stea poursuit ses affirmations douteuses :

[…] Les personnes qui font davantage confiance à leur capacité à utiliser leur intuition pour évaluer les affirmations factuelles qu’à leurs capacités de raisonnement sont plus susceptibles de soutenir les théories du complot.

Il n’y a pas l’ombre d’une preuve plausible pour étayer l’affirmation de Stea. Mais ce n’est pas grave, car il s’agit de la Science™ et non de la science, qui sont deux choses complètement différentes.

L’« opinion » de Stae sur les personnes qu’il qualifie de théoriciens du complot est basée sur la pire sorte de bavardage pseudoscientifique imaginable. Issue en grande partie de la « science » tristement peu fiable de la psychologie expérimentale, la prétendue psychologie sous-jacente, supposée être le moteur du soi-disant « conspirationnisme », se trouve dans un corpus de « La Science™ » qui est décrit au mieux comme de la camelote anti-scientifique.

Le prétendu « Consensus Scientifique™ » sur la définition d’une théorie du complot — qui n’est pas du tout scientifique — est qu’il s’agit de toute théorie qui remet en question les déclarations des « autorités épistémiques ». Les « autorités épistémiques » seraient :

[…] le réseau distribué de collecteurs de demandes de connaissances et de testeurs qui comprend des ingénieurs et des professeurs de sciences politiques, des experts en sécurité et des journalistes.

Les ingénieurs, les universitaires, les agents des services de renseignement et les anciens journalistes ne sont pas tous considérés comme faisant partie des « autorités épistémiques ». Par exemple, les quelque 1 800 scientifiques, économistes, ingénieurs et autres universitaires qui ont signé la Déclaration mondiale sur le climat — affirmant qu’il n’y a pas de crise climatique — ne sont pas considérés comme des membres des « autorités épistémiques ». Seuls ceux qui sont d’accord avec ce que l’État décrète — et finance — sont les bienvenus.

C’est ce qu’illustre le document de méta-analyse en psychologie cité par Stea. Il affirme que ce document explique en partie pourquoi les gens tombent dans le piège des « fausses nouvelles scientifiques ». L’article stipule ce qui suit :

[…] Les faibles niveaux de connaissances factuelles et épistémiques […] seraient moins déconcertants si une grande partie du public non expert s’en remettait systématiquement au jugement scientifique et faisait des choix pratiques conformes au consensus fondé sur des données probantes au sein de la communauté scientifique.

Voilà, c’est ça. Il suffit de croire tout ce que les autorités épistémiques approuvées par l’État vous disent. Si vous n’êtes pas d’accord avec le « Consensus scientifique™ », quelles que soient vos qualifications, vous manquez de connaissances épistémiques — vous êtes un peu bête — et vous êtes un théoricien du complot — ce qui signifie que vous êtes à la fois stupide et psychologiquement dérangé.

Le Dr Stea continue de divaguer :

Si les facteurs individuels peuvent contribuer à expliquer pourquoi les gens tombent dans le piège des fausses nouvelles scientifiques, il est impossible de comprendre la complexité de ce problème sans le situer dans son contexte social.

Peut-être, mais il n’est pas non plus possible d’identifier un problème de « fake science news » si votre seul critère pour l’appeler « fake science news » est qu’elle contredise une sorte de Consensus scientifique™ fictif. Il semble que ce que la plupart d’entre nous appellent le « débat scientifique », le Dr Stea l’appelle le problème des « fake news ».

Le Dr Stea est un ami du Dr Peter Hotez. Par conséquent, étant donné l’opinion du Dr Stea sur la sainteté anti-scientifique du « Consensus scientifique™ », et à la lumière des opinions pratiquement identiques du Dr Hotez, il semble que les deux soient des amis en accord.

Les convictions scientifiques du Dr Hotez sont ouvertement politiques. Il appelle le problème des « fake news scientifiques » — identifié par le Dr Stea — « Antiscience™ ». Le Dr Hotez définit Antiscience™ comme suit :

L’antiscience est le rejet des opinions et des méthodes scientifiques dominantes ou leur remplacement par des théories non prouvées ou délibérément trompeuses, souvent à des fins malveillantes et politiques.

Nous devons décortiquer ce vocabulaire lié à la Science™.

« Rejet » signifie présenter des preuves scientifiques qui remettent en cause la Science™. « Non prouvé » signifie que les autorités épistémiques nient ou refusent de reconnaître les preuves scientifiques proposées. « Trompeurs » et « à des fins malveillantes et politiques » signifient, que les preuves scientifiques présentées et soigneusement évitées sont incongrues avec les objectifs sociaux et politiques promus par « la Science™ ».

Dans le monde scientifique bizarre de personnes comme Melissa Fleming et les docteurs Hotez et Stea — qui ressemble davantage au royaume imaginaire de dictateurs en herbe —, la Science™ qu’ils « possèdent » est étroitement liée aux politiques favorisées par l’État mondial émergent. Seule cette Science™ est approuvée via le hangout limité, supervisé par les « autorités épistémiques ».

Le Dr Stea a écrit :

La diffusion d’informations erronées sur la santé et de fausses nouvelles scientifiques n’est pas une question anodine. En matière de santé, des vies peuvent être en jeu.

Le Dr Hotez est plus direct :

L’antiscience est devenue une force dominante et hautement létale, qui menace la sécurité mondiale au même titre que le terrorisme et la prolifération nucléaire. Nous devons lancer une contre-offensive et mettre en place de nouvelles infrastructures pour lutter contre l’antiscience, tout comme nous l’avons fait pour ces autres menaces plus largement reconnues et établies.

Si vous remettez en question la Science™ détenue par le Dr Hotez, le Dr Stea et d’autres membres des « autorités épistémiques », vous n’êtes pas seulement stupide et probablement un théoricien du complot, vous êtes aussi un extrémiste — équivalent à un terroriste — qui représente une menace si dangereuse pour la « sécurité mondiale » que les questions que vous posez risquent d’entraîner une dévastation comparable à un holocauste nucléaire. Selon le Dr Hotez et, vraisemblablement, le Dr Stea.

Vous ne devez pas douter de leurs affirmations farfelues, car, comme Anthony Fauci, ils représentent la Science™. Ce qui les rend irréprochables.

Le Dr Hotez se fait l’écho des sentiments de gouvernance mondiale du régime des Nations unies. L’ONU est pratiquement obsédée par le problème des « fausses nouvelles scientifiques » décrit par le Dr Stea. Elle s’inquiète notamment de la perte de confiance du public dans les diktats des « autorités épistémiques ». L’ONU aborde cette question dans son rapport 2022 sur la cartographie de l’information :

L’accès à une information de qualité joue un rôle essentiel dans la confiance du public, la démocratie, la paix et la cohésion sociale. […] À mesure que l’information devient plus accessible, elle devient également plus ouverte aux influences des acteurs non traditionnels de l’infosphère — dans la plupart des contextes, n’importe qui peut créer et diffuser de l’information. Par conséquent, les acteurs traditionnels et les gardiens de l’information et des nouvelles — les médias établis et les institutions gouvernementales — luttent pour faire face à cette nouvelle réalité.

Les autorités épistémiques sont « les acteurs traditionnels et les gardiens de l’information et des nouvelles » dont le rôle est de s’assurer que nous acceptons tous la Science™ sans poser de questions. Les docteurs Stea et Hotez sont horrifiés à l’idée que les « acteurs non traditionnels de l’infosphère », c’est-à-dire les citoyens, soient même autorisés à remettre en question les « gardiens » de la Science™.

Bien sûr, tous les scientifiques sont d’accord quand vous censurez ceux qui ne le sont pas.

Ils n’ont pas à s’inquiéter outre mesure. L’ONU fait partie des « autorités épistémiques » qui construisent l’infrastructure « contre-offensive », avidement promue par le Dr Hotez, pour « combattre » l’Antiscience™. La Convention internationale sur la lutte contre l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à des fins criminelles proposée par l’ONU, mieux connue sous le nom de Traité de l’ONU sur la cybercriminalité, entend faire du partage d’informations « susceptibles d’avoir un impact négatif sur les États, les entreprises et le bien-être des individus et de la société » un crime mondial.

Si, par exemple, vous commettez le délit de pensée d’Antiscience™ en remettant en question les injections contre le Covid, vous tomberez sans aucun doute sous le coup de la censure mondiale de la « cybercriminalité » et risquez d’être arrêté et poursuivi en justice. Le « partenaire » de l’ONU, INTERPOL, a déjà créé ses objectifs de l’action policière mondiale (GPG), qui comprennent des efforts pour s’assurer que personne ne commette le crime d’« Antiscience™ climatique », tel que la remise en question des affirmations des autorités épistémiques sur les alarmes climatiques.

INTERPOL déclare :

Nous avons élaboré sept objectifs de l’action policière mondiale qui répondent à diverses préoccupations liées à la criminalité et la sécurité. […] Les objectifs de l’action policière mondiale d’INTERPOL sont donc alignés sur l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable.

L’une des ambitions des GPG d’INTERPOL, conforme aux ODD (objectifs de développement durable) de l’ONU, est de « sécuriser le cyberespace pour les personnes et les entreprises ». À cette fin, INTERPOL a établi des « partenariats pour sécuriser le cyberespace ». Elle a développé son « expertise en matière d’enquêtes sur la cybercriminalité » afin de mettre en place l’« infrastructure essentielle » dont le Dr Hotez affirme que nous avons tous besoin et que nous devons accepter.

C’est pourquoi INTERPOL a mis en place des partenariats publics-privés dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la cybercriminalité. L’un d’entre eux est son partenariat avec le Forum économique mondial (FEM), appelé « Partenariat contre la cybercriminalité » (WEF-PAC).

Stea et Hotez, le rapport 2020 du WEF-PAC sur la cybercriminalité se lit comme suit :

Les effets de la cybercriminalité peuvent être tout aussi dévastateurs que les crimes physiques et avoir un impact sur de nombreux individus et organisations partout dans le monde. […] Nous devons créer des obstacles à l’entrée, notamment en augmentant le coût de s’engager des activités criminelles et le risque global pour les cybercriminels. […] Les acteurs de la menace vont de l’individu à des collectifs transnationaux faiblement connectés. […] Les criminels utilisent l’infrastructure basée sur l’internet pour soutenir le terrorisme et le trafic de drogue, et répandre la désinformation pour déstabiliser les gouvernements et les démocraties.

Politiquement constant et soutenant les objectifs de l’ONU visant à censurer toute dissidence aux informations accréditées par des gardiens, l’ami proche du Dr Stea, le « scientifique » Dr Hotez, a écrit :

[…] Le gouvernement russe dirigé par Poutine s’efforce de déstabiliser les démocraties par le biais de programmes élaborés de désinformation antivaccinale et antiscientifique au sujet du COVID-19.

Les docteurs Stea et Hotez partagent leurs craintes concernant la « désinformation » avec l’ONU, le FEM et INTERPOL, qui sont tous également préoccupés par la perte de confiance du public dans les « autorités épistémiques » qui définissent la Science™ prétendument indiscutable. Les docteurs Stea et Hotez défendent manifestement une forme particulière de « science » fondée sur des objectifs politiques mondialistes plutôt que sur des preuves scientifiques.

Il semble qu’ils exigent que nous croyions tout ce qu’ils nous disent sans poser de questions et suggèrent que nous devrions être punis si nous avons la témérité de les remettre en question en tant que représentants de la Science™. Ce faisant, ils sapent la « confiance » dans les institutions gouvernementales et intergouvernementales et sont donc interdits.

Cela n’a évidemment rien à voir avec la science réelle. Loin de là, tout ce que défendent le Dr Stea et son ami le Dr Hotez est l’antithèse de la vraie science. C’est véritablement de l’anti-science.

La science ne craint pas le débat parce qu’elle est fondée sur l’évaluation objective des preuves scientifiques. Ceux qui attaquent la science, comme les docteurs Stea et Hotez, craignent manifestement le débat scientifique, car la Science™ qu’ils colportent manifestement est soit basée sur des preuves scientifiques délibérément restreintes, soit sur une science extrêmement douteuse.

Cela a été souligné par le refus du Dr Hotez d’entamer un débat « scientifique » sur la sécurité et l’efficacité des vaccins avec l’avocat devenu politicien — et profane — Robert F. Kennedy Jr. Le Dr Hotez est un « gardien Scientifique™ » qui, en tant que membre des autorités épistémiques, aurait dû être en mesure de faire tourner en rond le « non-expert » RFK Jr. en raison de sa connaissance supérieure de la Science™. D’après le Dr Stea en tout cas.

Au lieu de cela, Hotez a refusé et, ne voulant pas défendre sa Science™ dans un débat public, il a déclaré :

En science, il n’y a généralement pas de débats. Ce que nous faisons, c’est écrire des articles scientifiques […] on ne débat pas typiquement de la science.

L’excuse de Hotez était un abject rebut anti-scientifique. Le débat scientifique ne pourrait pas être plus important pour la science. Il n’est absolument pas pertinent dans la Science™. Il n’y a pas de débat dans la Science™ parce qu’elle est basée sur « le Consensus Scientifique™ » qui ne peut pas être remis en question selon les Drs Stea, Hotez et d’autres.

Oxford Royale est un programme international de formation universitaire géré en partenariat par les universités d’Oxford, de Cambridge, de l’Imperial College London, de Yale et de Berkeley. Cherchant à former la prochaine génération d’« autorités épistémiques » dans leur domaine, Oxford Royale contredit totalement le Dr Hotez et déclare :

Tout au long de l’histoire, même avant le développement formel de la méthode scientifique, les scientifiques ont débattu des théories et ont changé d’avis une fois que les idées existantes ont été réfutées, ce qui nous a permis de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Et ce processus se poursuit aujourd’hui. Au sein de la communauté scientifique, des débats animés se poursuivent sur des questions allant de la question de savoir si les plaques amyloïdes sont à l’origine de la démence à celle de savoir à quoi ressemble réellement un régime alimentaire sain.

Malheureusement, la corruption de la science par « la Science™ » est si répandue qu’Oxford Royale renie ensuite sa propre déclaration et diffuse « Désinformation Oficielle™ » :

En dehors de la communauté scientifique, les débats se poursuivent sur le changement climatique d’origine humaine, la vaccination et l’évolution, même si le consensus scientifique sur ces sujets est clair.

Après avoir reconnu l’importance cruciale du débat scientifique, ces augustes institutions académiques nient catégoriquement sa valeur pour les « théories » qu’elles affirment, de manière non scientifique, être incontestables. Un tel non-sens illogique et autocontradictoire est un autre trait caractéristique de la Science™.

Les professeurs lauréats de prix Nobel qui remettent en question la Science du Climat™ ne sont pas « en dehors de la communauté scientifique ». Pas plus que les scientifiques titulaires d’un doctorat qui remettent en question la sécurité et l’efficacité des vaccins.

En science, leurs points de vue et leurs résultats font partie de « l’ensemble des preuves » qui informent toute la science. L’exclusion de leurs articles et de leurs recherches, le refus de débattre de ces preuves scientifiques et les présomptions antiscientifiques idiotes concernant la possession de la science ne se retrouvent que dans la Science™ despotique et déséquilibrée des « autorités épistémiques » motivées par des considérations politiques.

Avant d’accepter les affirmations du Dr Stea sur le problème des « fausses nouvelles scientifiques », il convient donc de déterminer précisément de quoi il parle. Car s’il s’agit de tout ce qui remet en question la Science™, il n’y a absolument aucune raison d’accorder la moindre crédibilité à ce qu’il a écrit.

Texte original : https://iaindavis.substack.com/p/why-do-people-claim-they-own-the

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Iain Davis est un écrivain, journaliste et auteur qui tient un blog iaindavis.com et écrit pour UK Column, le site UnlimitedHangout de Whitney Webb et d’autres. Le travail de Iain paraît régulièrement sur un certain nombre de médias, dont The OffGuardian, Lew Rockwell, Technocracy News & Trends et The Corbett Report.

Iain vit sur la côte sud de l’Angleterre et propose une page d’accueil plus complète sur son blog. Son approche habituelle, principalement via son blog et ses livres publiés, est basée sur des recherches approfondies et des plongées en profondeur dans des sujets politiques, sociaux et géopolitiques complexes et souvent très vastes.