M. Lorenzini de Buttafoco
Spiritualisme et matérialisme dialectique

On saisit bien que, pour le matérialiste ce qui est à atteindre, la perfection ou « l’homme total », est une maturation de l’homme. Ce n’est pas quelque chose d’indépendant de lui, posé une fois pour toutes au-dessus de lui. Pour le matérialiste cela est l’homme même conditionnant son propre dépassement, mais non pas une perfection assise sur un trône et montrée comme un but métaphysique, c’est-à-dire différent de l’homme, de son propre être physique, de sa propre nature d’homme, une chose « Parfaite », toute faite, « immobile et donnée » une fois pour toutes. Or, nous qui sommes cependant Spiritualistes, nous ne disons (on le voit) pas non plus cela: « Ce qui est » n’est pas, en réalité, une chose posée au dehors que la conscience aurait à atteindre. Ce qui est, c’est nous, mais en tant qu’être non encore achevé.

(Revue Synthèses. No 200. Janvier 1963)

Le Matérialisme Dialectique, définit ainsi sa position philosophique: Selon lui il n’y a que trois conceptions possibles en ce qui concerne la place de l’homme dans le Monde.

Ces conceptions sont[1]:

1) La conception Chrétienne où l’homme est intégré dans un système du Monde dans lequel il a sa place exactement délimitée, marquée, et d’où il ne peut sortir. Le Christianisme a donc une conception « statique » et « hiérarchique » du Monde (de là d’ailleurs la « politique » de la Société Chrétienne fondée sur cette philosophie particulière d’un Monde hiérarchisé).

2) La conception Libérale, où l’homme n’est considéré qu’en tant qu’individu. Par conséquent selon cette conception, l’homme est, non pas assujetti à un ensemble hiérarchisé, mais il est libre et ne se rattache au reste que par une sorte d’harmonie avec l’ensemble, sans quoi le libéralisme deviendrait de l’anarchie.

3) Et enfin il y a la conception Marxiste (ou du Matérialisme Dialectique) où l’homme est considéré comme en opposition, en contradiction (dialectique) avec l’ensemble, c’est-à-dire, avec la nature d’abord, puis avec la Société. Sa loi est donc la lutte. Il rejette la subordination et « l’immobilisme » car il n’est pas « tout fait » comme dans la conception chrétienne, il « se fait » (existentialisme) il « devient lui-même » en rejetant en premier lieu sa subordination à la nature (qui cependant ne cesse jamais tout à fait de l’envelopper dans ses lois) puis toutes les autres subordinations au fur et à mesure qu’il surmonte les obstacles qui lui permettent de « s’affirmer ».

Sa position n’est par conséquent, ni « statique », ni « hiérarchique » ni cependant « indépendante » (puisqu’il se développe dans la nature). On peut dire que l’homme n’EST que dans cette obligation de « devenir » lui-même, de « se faire » lui-même en luttant contre toutes les conditions qui l’environnent et qui « l’aliènent », c’est-à-dire le retiennent prisonnier et retardent sont « devenir » vraiment humain.

Et comment ce « devenir » s’opère-t-il ? Par quelles étapes l’homme passe-t-il en cette « création » de lui-même ?

Le Marxisme définit trois aspects, ou éléments de cette formation humaine:

1) L’élément spontané: (biologique, physiologique, naturel). L’homme né de la nature est subordonné, à l’origine, à la nature et elle ne cesse jamais tout à fait de l’enserrer dans ses lois, puisque le devenir humain est en fonction d’elle.

2) L’élément réfléchi: (naissance de la conscience). Mal dégagée d’abord, puis de plus en plus réelle et efficace.

3) L’élément apparent, illusoire: C’est le moment de la naissance de l’intellectualité qui crée les « illusions », par exemple les religions, l’amour de l’argent… et tout ce que le Marxisme nomme « les fétiches ».

La vie humaine est donc le siège et le champ de bataille de ces trois aspects contradictoires de la conscience jusqu’à ce que l’homme les ait « surmontés ».

Naturellement, ceci s’entend dans le domaine de la vie purement matérielle, sans aucune idée métaphysique.

Nous montrerons tout à l’heure que c’est pourtant exactement ce que nous disons, transposé dans le domaine de l’esprit.

Mais avant, ouvrons une petite parenthèse indiquant d’autres raisons, moins importantes peut-être, de la lutte du Matérialisme Dialectique contre les religions; ceci pour dissiper une confusion qui s’établit souvent dans l’esprit de certaines personnes lorsque l’on parle du Communisme: ces personnes disent: « Mais, pourtant, le Christ ne fut-il pas le premier communiste ? »

On peut dire que, sans doute, le Christ mit en pratique le Communisme intégral. Mais cela n’est pas le cas de la Société Chrétienne. La Société Chrétienne, elle, mit en honneur la charité, mais la charité n’est pas le communisme. Car donner implique précisément la supériorité donc la hiérarchisation des individus: ceux qui peuvent donner et les autres.

Le Communisme rejette la charité parce qu’elle est une forme de « l’aliénation » de la dépendance de celui qui reçoit. Ce qu’il réclame c’est l’égalité.

L’égalité devant Dieu avait été la grande révolution réalisée par le Christianisme, il faut également établir l’égalité devant les hommes. Or, il n’y a pas égalité entre celui qui donne et celui qui reçoit. Il ne faut donc pas confondre la charité Chrétienne et la notion de l’égalité qui oblige à refuser toutes les manifestations possibles de la subordination.

Parmi les griefs principaux du Matérialisme Dialectique contre les religions en général, citons aussi l’exploitation de certains sentiments tels que la résignation qui, présentée comme un mérite supérieur, tend à maintenir l’homme dans son état de subordination tant aux lois naturelles qu’aux lois arbitrairement inventées par la Société.

Disons aussi que la notion de « karma » si bien exploitée en Orient par la classe sacerdotale dirigeante était également un puissant instrument de subordination morale de l’homme en ce qu’elle lui faisait accepter n’importe quoi comme inévitable, puisque mérité. Et il en est de même du « c’était écrit » du Koran… En quoi les religions se sont toujours montrées les précieuses auxiliaires du Pouvoir établi.

Mais cette parenthèse refermée revenons à la suite de notre étude sur le plan philosophique:

Le matérialisme en général et le Matérialisme Dialectique en particulier affirment que l’homme n’est pas autre chose qu’un produit de la nature, quoiqu’il devienne vite en opposition avec elle, puisque sa tâche est de la surmonter.

Cependant Marx admet que quelque chose est et se fait aussi en dehors de l’homme lui-même. L’homme est dans la nature et de la nature, mais le processus naturel dans lequel il se trouve l’enveloppe et le « transcende », c’est-à-dire est (existe) en dehors de lui et au-dessus de lui. Bien qu’il soit en lui, ce processus l’entraîne et l’emporte en dehors de sa volonté.

La Nature est cet immense processus dans lequel l’homme, être de la nature, est immergé. L’homme qui va pouvoir avoir barre sur la nature en prenant conscience de ce qu’il est, est l’une des forces de cette nature; mais en tant que cette nature est prise dans son ensemble, dans son immensité, elle est aussi une force transcendante qui submerge l’homme et dans laquelle il est roulé comme un fétu sur la vague.

De même, son propre développement est un effet de la Nature, ce n’est pas lui, l’homme, qui est cause de son développement (du moins à la base de son évolution) ce processus s’accomplit en dehors de sa volonté et est conduit par cette « force » toute puissante qu’est la nature.

Cette constatation est très importante car l’idéologie religieuse va précisément naître de ce hiatus où apparaît la notion de cette « force » qui est au-dessus de l’homme. Cette « force » est la nature tout comme l’homme qui est de la nature et cependant cela, quoique semblable à l’homme en essence, diffère de l’homme parce que « cela » a la puissance sur lui et qu’il est impuissant vis-à-vis de « cela » dont il est obligé de subir les lois tout en en faisant partie.

C’est « cela » qui est immanent en l’homme et cependant le « transcende » de toute sa puissance.

Or, écoutons bien ceci:

Nous disons que ce que les matérialistes appellent la nature, c’est ce que les spiritualistes appellent Dieu (avec toutefois des mises au point que nous allons continuer à faire).

Mais si l’Occident introduit une analyse très subtile en ce qui concerne la notion de Dieu, du moins l’Orient la définit tout uniment ainsi.

On voit, par conséquent, que dans leur définition de la nature dont l’homme est une partie intégrante et qui, cependant, domine l’homme comme une force transcendante, les matérialistes les plus impénitents adoptent exactement la position du Spiritualisme en ce qui concerne la nature et la position de l’homme dans le Monde en tant qu’ils définissent précisément l’homme comme étant en même temps partie du phénomène général tout en étant pourtant hors de lui, par la conscience qu’il prend de lui-même. Conscience personnelle qui, peu à peu, va le libérer de plus en plus de l’emprise qu’il subit dans le phénomène où il est tout d’abord immergé.

Ce qu’il faut donc bien saisir ici c’est cette nuance qui semble assez subtile et qui pourtant est essentielle dans la querelle que font les matérialistes aux religions établies.

Cette nuance essentielle consiste en ceci:

Les diverses philosophies religieuses définissent habituellement la Réalité transcendante comme « quelque chose » où l’homme doit voir le modèle de sa perfection, comme un « objet », posé, « donné » immuable, au-dessus de lui et qu’il aurait à atteindre en quelque sorte « du dehors ».

On saisit bien que, pour le matérialiste ce qui est à atteindre, la perfection ou « l’homme total », est une maturation de l’homme. Ce n’est pas quelque chose d’indépendant de lui, posé une fois pour toutes au-dessus de lui. Pour le matérialiste cela est l’homme même conditionnant son propre dépassement, mais non pas une perfection assise sur un trône et montrée comme un but métaphysique, c’est-à-dire différent de l’homme, de son propre être physique, de sa propre nature d’homme, une chose « Parfaite », toute faite, « immobile et donnée » une fois pour toutes.

Or, nous qui sommes cependant Spiritualistes, nous ne disons (on le voit) pas non plus cela: « Ce qui est » n’est pas, en réalité, une chose posée au dehors que la conscience aurait à atteindre. Ce qui est, c’est nous, mais en tant qu’être non encore achevé.

Cependant, il semble bien y avoir une réalité « posée » du dehors et s’imposant à notre conscience.

En effet, cette Réalité est le Cosmos, c’est la Nature, c’est « le tout de l’être » que nous ne réalisons encore qu’en partie. Et qui, ainsi semble, par rapport à notre conscience restreinte, « posée » en dehors de nous, si bien que nous devions, en elle, « découper » pour ainsi dire notre propre réalité. Mais à mesure que nous évoluons, notre conscience coïncidant de plus en plus avec la Conscience qui nous enveloppe, nous nous rendrons compte que nous avons affaire à une réalité interne, qu’il ne s’agit pas pour nous d’accéder à « quelque chose du dehors », mais que nous réalisons une chose qui est nôtre et que, seule l’impuissance de notre conscience restreinte nous faisait considérer comme une chose « donnée » ou « du dehors ».

Pour comprendre cela, il est nécessaire de se souvenir de ce que la matière et l’esprit ne sont pas deux choses différentes mais, « la même chose » sous deux aspects différents, il ne sera peut être pas difficile de se représenter l’esprit comme une éclosion, une transmutation de la matière en une autre manifestation d’elle-même.

Nous pourrions dire que l’esprit, dans la Manifestation, est la matière détruite en tant que matière et magnifiée en l’esprit, et devenue esprit, ou plutôt, ayant retrouvé sa qualité intrinsèque. Ou bien disons encore que l’esprit est un aspect du processus de développement de l’être comme la fleur est un aspect de la graine qui, cependant, n’est plus en tant que graine, quand la fleur est éclose. Quand la fleur a triomphé de la graine, la plante a terminé son cycle d’évolution, c’est-à-dire que la fleur a retrouvé son visage qu’elle avait abandonné en tant que graine. Il en est de même de l’esprit, il est ce sous quoi il se masque, puis il naît à lui-même et se développe sous son masque de matière, il est la matière à un certain stade, mais il n’est lui-même dans sa perfection que lorsqu’elle a transmué en lui, comme la graine est devenue la fleur.

Que l’on comprenne bien que c’est la conscience qui est l’agent de cette transformation: C’est la conscience restreinte qui a créé le « découpage » d’où est résulté le « discontinu » et par conséquent l’apparence matérielle de l’univers et que, par son évolution, la conscience grandissant, elle va peu à peu vers sa réalisation totale ou parfaite et où tout « découpage » cessant, la « forme » disparaît et seul demeure Cela qui EST initialement répandu dans le Cosmos: la Conscience, l’Esprit, racine et base des choses.

C’est ainsi que l’être, l’homme puisque nous parlons de lui, doit triompher de la nature par un processus qui est pourtant naturel.

Et c’est ici que nous touchons au mystère religieux. Car ce processus échappe au contrôle de l’homme. Cela échoit à l’homme en dehors de sa volonté et jusqu’à ce qu’il en ait pris conscience cela ne dépend pas de lui mais de cette Force en évolution dans le processus général qui l’entraîne.

L’éclosion de l’esprit en lui lui donne la puissance et, pourtant, sur le processus même il n’a aucun pouvoir. Du moins il n’a aucun pouvoir sur le processus général. Cela est au-dessus de lui, cela est une force qui le dépasse et dont il dépend, un courant dans lequel il se trouve et qui l’emporte, se développe, vit, se meut, éclot en lui-même et à travers lui, sans qu’il soit la cause du processus. Il est instrument tout en étant en même temps acteur. Mais au fur et à mesure que se développent sa personnalité et sa conscience, il est de moins en moins instrument et devient de plus en plus acteur.

Et ainsi éclot sa liberté et son efficacité dans le processus.

La fleur éclot de la graine parce que la nature en a disposé ainsi, mais à son tour, la fleur va former la graine et alors, de passif, son rôle devient actif.

Il en est de même de l’évolution de l’homme: La conscience éclot en lui par le processus naturel qui conduit sa vie, puis, la conscience étant née (ou plutôt s’étant reconnue en lui), l’homme entre à son tour dans l’évolution comme une force active qui a, désormais, un rôle actif à jouer. A ce moment, en effet, on peut parler de la puissance de l’homme dans l’histoire et dans la Société.

Mais il ne faut pas oublier cette autre Puissance qui a enveloppé et dirigé l’homme tandis qu’il mûrissait inconsciemment dans son sein. Il faisait partie d’Elle, mais il était inerte en Elle jusqu’à son éclosion d’être conscient et capable d’agir, à son tour, sur Elle et de concert avec Elle.

Or, je le répète, cette Puissance que les matérialistes appellent la Nature, c’est précisément Ce que les mystiques appellent Dieu, qu’ils sentent si clairement en eux en ce que Cela est immanent en leur être et au-dessus d’eux, en ce que Cela les « transcende » de toute cette puissance que nous avons tâché d’analyser.

Et l’éclosion de cette libération dont nous parlions plus haut c’est précisément l’accomplissement de la loi.

Nous ne pouvons être en dehors du processus, naturel pour les uns, Divin pour les autres. Par conséquent le rôle de l’être devenu conscient est d’entrer consciemment dans le processus de l’évolution et d’en prendre consciemment la direction en harmonisant les forces éparses mises à sa disposition. Tel le jardinier intelligent qui va rationaliser le « gaspillage » de la nature jetant ses graines au hasard, alors que, lui, va mettre chaque graine dans le terrain approprié et obtenir le résultat le meilleur avec les conditions naturelles qui lui sont offertes. C’est ainsi que l’homme accomplit la Nature en la surmontant. Et c’est seulement en accomplissant que nous pouvons surmonter. C’est parce que la fleur a « surmonté » la graine qu’elle l’a « accomplie ». C’est seulement en accomplissant et en aidant l’évolution que l’homme pourra « se dépasser » lui-même et surmonter sa nature d’homme.

Essayons de conclure:

L’idéal philosophique du Matérialisme Dialectique est bien le dépassement de l’homme par lui-même, mais en ce seul sens d’aller vers un « devenir » humain, vers « l’homme total », vers la réalisation croissante de l’homme dans l’individu-même qui, lui, également, se développe dans l’histoire, cette conception voulant exclure toute « idéologie », toute « métaphysique » et pourtant on voit que Marx ne peut s’affranchir de tout ce qui entoure l’homme, de cette Nature immanente et transcendante qu’il décrit dans des termes si semblables à ceux qui nous servent à nous-mêmes pour décrire « le Divin ». De même, nous sommes absolument d’accord avec lui en tout ce qui concerne la réalisation de l’homme dans le sens philosophique, puisque c’est celui qui nous occupe ici.

Nous croyons simplement que l’homme (je veux dire l’homme actuel, l’homme physique que nous connaissons) n’est pas « l’homme total » mais que l’être en évolution qui est actuellement l’homme se manifestera, sous une forme post-humaine, non sous son aspect matériel, mais sous son aspect spirituel, qu’il se manifestera dans un « devenir » non-humain, déjà inclus en l’homme actuel et qui se manifeste déjà en partie au cœur et à l’esprit de certains individus les plus évolués.

Ainsi, non seulement l’homme va vers son destin, vers son accomplissement de surhomme, mais vers d’autres accomplissements supra-humains.

Ce n’est donc pas un idéal « vide » et « porté à l’irréel » qui fait tendre l’homme vers des espoirs métaphysiques (dans l’acceptation non péjorative du terme), mais bien un sentiment interne de ses possibilités, non encore réalisées dans la vie humaine actuelle et cependant contenues en elle sous forme de « potentialités » que l’homme actuel sent réalisables et qui le seront quand sera atteint « l’homme total ».

Autrement dit le « devenir » de l’homme est bien en lui, mais en celui qui sera l’homme quand il aura réalisé sa nature spirituelle.

L’idée qu’il faut pourtant rejeter, c’est que cela s’atteint « du dehors ». Mais non, cela est l’homme-même dans son état de maturité. Cela est sa véritable nature, son véritable aspect, qui ne se manifeste pas encore complètement à sa connaissance.

On pourrait prendre comme comparaison l’atome physique: celui-ci a deux aspects, l’un matériel et l’autre énergétique. Cependant on conçoit que l’aspect énergétique est sa seule réalité intrinsèque, l’autre, l’aspect physique, ne lui est que prêté momentanément par la conscience humaine qui ne peut déceler d’emblée sa nature intime véritable.

Ainsi de l’homme et de l’univers: C’est la conscience bornée qui leur prête leur forme matérielle. Mais au fur et à mesure que la conscience croît, la forme matérielle s’abolit, par l’effet d’une transmutation naturelle, d’un mûrissement interne, où tout ce qui est se trouvera exactement, non plus à l’état que nous connaissons actuellement, mais à l’état de « force » de « puissance », de Réalité non matérielle.

L’idée sur laquelle il faut mettre l’accent en notre siècle, c’est que la Réalité s’atteint non « du dehors », mais qu’elle est au dedans de nous. Elle est « nous-mêmes » que notre conscience actuelle n’atteint pas encore. N’allons pas le chercher ailleurs, selon l’image chrétienne disons aussi que: « Le Royaume de Dieu » est « au dedans de nous ».

Parmi les nombreux livres et écrits de May Lorenzini de Buttafoco citons :

Entre l’homme et le Dieu (commenté par P. Chauchard, Jean Vahl, Edmond Rostand). 1970

Les tables d’or 1963

La voie de la libération 1961


[1] D’après Henri Lefèbvre Le Marxisme, Presses Universitaires de France.