James Corbett : Brève introduction à l’ordre spontané

Nous sommes à l’aube d’une transition entre la dépendance — dépendance vis-à-vis d’un gouvernement « maman » pour nous torcher, d’un gouvernement « papa » qui nous punit et d’un gouvernement « Big Brother » qui surveille chacune de nos interactions — et l’indépendance, à mesure que nous apprenons à nous organiser et à nous gouverner nous-mêmes. Cette transition ne sera pas facile, et le résultat final ne sera pas utopique ; il y aura toujours des contrevenants à la loi et des personnes qui rejetteront l’ordre social. Mais nous devons comprendre que la fausse croyance selon laquelle les éléments perturbateurs ne peuvent être traités qu’en cédant davantage de notre pouvoir à des autorités centralisées est précisément ce qui nous a conduits au bord de l’effondrement économique et social.

Joshua Stylman : Pourquoi je parie sur la décentralisation (malgré avoir déjà été brûlé)

Nous vivons la première époque de l’histoire humaine où nos vies intérieures sont systématiquement façonnées par des machines optimisées pour l’engagement plutôt que pour l’épanouissement. Le contrôle centralisé de l’information représente l’industrialisation de l’attention humaine — et, ultimement, la mécanisation de la création de sens elle-même. Les protocoles décentralisés ne sont pas seulement des solutions techniques ; ce sont des outils pour réaffirmer le droit de penser par nous-mêmes.