Claudine Brelet-Rueff : La médecine sacrée en Égypte

En Égypte, science et religion sont étroitement liées. Les médecins-magiciens ne prétendent pas être les auteurs des incantations et des exorcismes, des préparations médicamenteuses ou autres techniques thérapeutiques : ils apprennent leur science et leur puissance dans les « Maisons de Vie », sortes de temples-universités, léguées directement par Thot, le dieu compatissant que Râ, le dieu soleil, chargea de protéger l’humanité. Leur savoir leur vient directement des dieux.

swami Satyananda Sarasvati : Médecine moderne et yoga

Mon Guru Swami Sivananda était un grand médecin. Un jour je lui ai demandé : « Pourquoi avez-vous abandonné la médecine ? » Il m’a répondu : « Les maladies humaines sont au-delà du cadre médical. Les médicaments ne peuvent guérir les souffrances morales ni éloigner le chagrin. Les drogues ne peuvent aider l’être humain à dépasser leurs émotions. C’est pourquoi j’ai choisi le yoga à la place de la médecine. »

Maud Forget : Les précurseurs de la médecine psychosomatique

L’Orient, qui a quelques millénaires d’avance sur nous dans son investigation psychosomatique, est une source d’informations à laquelle vont puiser maintenant les membres du corps médical occidental. Les anciens psychologues, pour faciliter leurs observations, avaient divisé l’homme en trois corps (trois sharira). Chacun de ces sharira est composé d’un certain nombre de kosha. Le mot kosha est évocateur, il se traduit par gaine, enveloppe, cosse.