Entendons-nous bien sur les termes : initiation, pour l’Égyptien, signifie transformation consciente, volontaire, quasiment scientifique, de l’individu vers l’Universel. L’être qui s’initie par la connaissance des rites et des symboles accomplit ses kheperou, c’est-à-dire ses transformations vers la Lumière. Le Livre des morts, si mal nommé par les égyptologues, s’appelle en réalité le « livre de sortir dans la lumière », d’accomplir l’ultime initiation qui consiste à nous unir de nouveau à Ce qui crée.
Étiquette : Égyptologie
René Alleau : Les sociétés secrètes antiques: Sources
Il est actuellement établi par les découvertes archéologiques contemporaines que la Mésopotamie et l’Égypte ont été à l’origine du mouvement de haute civilisation qui se répandit à travers la Palestine, la Syrie, l’Asie Mineure et qui atteignit la Crète, en partie par le continent asiatique, en partie par la voie maritime. Cette expansion semble avoir pris naissance vers la fin du quatrième millénaire avant l’ère chrétienne, durant la période protolittéraire sumérienne. La civilisation égyptienne ne se forma pas avant 3000 à 2800 avant J.-C., lors de l’avènement de la première dynastie. Vers l’Est, les hautes cultures apparaissent pour la première fois dans l’Inde, vers le milieu du troisième millénaire, avec la civilisation d’Harappâ ; en Chine, vers le milieu du deuxième ; à l’Ouest, aucune trace certaine d’une haute culture antérieure au milieu du premier millénaire n’a été retrouvée…
Étienne Guillé : L'Égypte vibratoire : initiation à l'approche systémique
L’Univers dans sa totalité et dans son devenir peut être décrit par les méthodes d’analyse systémique appliquées aux propriétés constitutives des couples SV + EV. Il existe des lois permettant d’établir que les différentes familles de supports vibratoires existant actuellement dans le système solaire sont soumises à des énergies vibratoires que nous pouvons classer et quantifier aussi rationnellement que leurs supports matériels. Il en résulte que beaucoup de faits, généralement interprétés comme irrationnels peuvent maintenant être pris en considération pour deux raisons majeures : d’une part, des techniques ont été mises au point pour les mesurer et, d’autre part, ils s’intègrent sans difficultés dans un système ouvert, comme le définit la méthode générale d’analyse des systèmes.
Le voyage nocturne du soleil
Dans l’Egypte ancienne, le voyage au royaume des ténèbres — le monde d’en-bas — le royaume des morts, n’était pas le voyage ultime, mais un voyage à travers un monde intermédiaire. C’était la nuit, qui prend place entre le coucher du soleil et son lever, la mort, entre mourir et renaître, un monde des «devenir» et des «possibles», dans lequel se produisait le mystérieux renouvellement de la vie.
Claudine Brelet-Rueff : La médecine sacrée en Égypte
En Égypte, science et religion sont étroitement liées. Les médecins-magiciens ne prétendent pas être les auteurs des incantations et des exorcismes, des préparations médicamenteuses ou autres techniques thérapeutiques : ils apprennent leur science et leur puissance dans les « Maisons de Vie », sortes de temples-universités, léguées directement par Thot, le dieu compatissant que Râ, le dieu soleil, chargea de protéger l’humanité. Leur savoir leur vient directement des dieux.
Jean-Louis Bernard : Dramaturgie de la mort dans l’Égypte
En Égypte, ce qui frappe, c’est l’existence de la momie. On retrouve l’usage de la momie au Pérou, au Mexique, aux Iles Canaries chez les anciens Guanches, une population qui a survécu jusqu’au Moyen Age ; on la trouve aussi au Tibet, mais dans ces cas exceptionnels. On la trouve en Chine également avec d’ailleurs des recettes parfaites. Pourquoi les momies et qu’est-ce qu’une momie ? La momification est à la fois une chirurgie macabre qui s’accompagne d’un rite. C’est surtout une opération contre nature. C’est pourquoi beaucoup de religions l’ont interdite, par exemple Zoroastre. Zoroastre assimile le corps à un cadavre, à un démon, à un démon parce qu’autour d’un cadavre subsiste un élément psychique qui ne peut se muer qu’en démon, l’« ombre ».