(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 18. Janvier/février 1985) Sur la terre, toute vie naît de l’eau elle-même moule et mémoire de l’univers. Mohammed Mathlouthi, qui était chercheur-enseignant à la faculté de Dijon, nous explique, selon les connaissances de 1985, quelles sont les trois liaisons de l’eau : biologique, psychologique et cosmique. C’est grâce à cette liaison cosmique […]
Étiquette : Homéopathie
Claude Tresmontant : Samuel Hahnemann L'inventeur de l'homéopathie
Samuel Hahnemann est né le 10 avril 1755 à Meissen, petite ville de Saxe située au confluent de l’Elbe et de la Meissa. Son père était peintre en porcelaine et ouvrier dans la fabrique de Meissen. Il avait écrit un petit traité de la peinture à l’aquarelle. En 1755, Samuel Hahnemann commence ses études de […]
Jacques Michaud : Hahnemann et l'homéopathie
(Revue Le chant de la licorne. No 29. 1989) Cinquante ans avant Claude Bernard, Samuel Hahnemann a utilisé son expérience médicale pour élaborer un système thérapeutique efficace et non toxique : l’homéopathie. Sa démarche, tant sur le plan de la rigueur que sur celui de l’éthique, s’inspire de celle d’Hippocrate, dont il fut un fervent […]
Claude Le Prestre : La plus vieille médecine du monde : l'acupuncture
Qu’est-ce que l’acupuncture, cette thérapeutique qui, à près de quarante siècles d’écart, a gardé les mêmes pouvoirs étonnants? Si nous nous reportons à l’étymologie latine, (acus, pointe, et punctura, piqûre) cela veut dire piqûre par objet pointu. L’action d’employer des aiguilles pour obtenir la guérison d’un malade est d’origine chinoise et remonte à 5000 ans. Les Orientaux estiment, en, effet, que les maladies résultent du trouble de la force vitale, le K’i ou Énergie vitale, qui doit toujours être en équilibre entre deux forces opposées, le Yin et le Yang. Le diagnostic de la localisation et la nature de ce trouble sont révélés, à chaque poignet par la prise des pouls correspondant a un circuit déterminé de l’énergie vitale. La thérapeutique consiste à rétablir l’équilibre en enfonçant de fines aiguilles d’or (pour tonifier) et d’argent (pour calmer ou « disperser ») en des points cutanés spéciaux en rapport avec des fonctions organiques ou psychiques et avec l’énergie vitale, et répartis sur des lignes appelées méridiens ou kings.
François Bruno : Le second visage d'Hippocrate : l'homéopathie
Les maladies ne sont pas des entités fixes et invariables qu’il suffit de nommer pour les caractériser. Chez chacun d’entre nous, elles prennent des formes particulières. Le médecin classique se contente de les identifier; il dit par exemple : « C’est une rougeole, ou une scarlatine. » L’homéopathe va plus loin : il doit déterminer la forme particulière que cette rougeole ou cette scarlatine prend chez un malade donné, et, pour cela, faire le recensement méticuleux de tous les symptômes propres à ce malade. Pourquoi procéder ainsi ? Souvenons-nous que le remède homéopathique est un « simillimum », un semblable. Autrement dit, il est d’autant plus efficace que les symptômes présentés par le patient auquel on l’administre sont plus proches des symptômes qu’il est lui-même capable de provoquer chez un sujet sain. « Le cas idéal, disait Hahnemann, est celui où la maladie artificielle créée par le médicament coïncide trait pour trait avec la maladie réelle que j’ai à traiter. » Dire aujourd’hui qu’il existe autant de maladies que de malades, c’est énoncer une vérité première qu’aucun médecin, quel qu’il soit, ne désavoue. Mais l’homéopathe est le seul à en tirer des conséquences pratiques et directement utilisables dans la thérapeutique. L’individualisation du malade, l’étude souvent fastidieuse de ses plus infimes réactions, de ses symptômes les plus ténus répondent, pour lui, à une nécessité impérieuse : il n’y a pas d’autres moyens d’orienter le choix du remède.
Dr Philippe Belon : L’expérimentation en homéopathie
Il convient de détacher les travaux qui ont été réalisés en médecine vétérinaire, d’une part parce qu’ils permettent de s’affranchir le plus souvent de l’argumentation du caractère placebo du médicament, d’autre part parce qu’ils sont réalisés sur des séries animales très importantes, et constituent en eux-mêmes une véritable série d’expérimentations.
le Docteur Maud Cousin : Homéopathie et acupuncture
Le principe même de l’homéopathie est basé sur cette loi des similitudes : si une substance donne un trouble à quelqu’un de sain qui la prend, cette même substance, à faible dose, est capable de supprimer ces mêmes troubles chez quelqu’un qui présente les symptômes en question. Par exemple la quinine à forte dose est capable de donner de la fièvre et des maux d’estomac, mais si on a une crise de paludisme et qu’on en prend de petites doses, on guérit.
le Docteur Hodiamont : Qu’est-ce que l'homéopathie ?
Définissons tout d’abord ce que c’est que l’homéopathie. Ce n’est, en tous cas pas « guérir le mal par le mal », Cette définition est plus mauvaise qui soit et elle fausse le jugement au point qu’un homme très cultivé, ingénieur, me disait récemment : « L’homéopathie ? moi, je croyais que c’était une méthode où, quand on avait un rhume, il fallait se tremper le postérieur dans un sceau d’eau froide… » La vraie définition, quoique encore incomplète, nous parait être la suivante : « L’homéopathie est une méthode de thérapeutique basée sur la loi de similitude et sur les doses infinitésimales. »