Henri Hartung : Œcuménisme

(Extrait de L’Iris et le Lotus 1985)  Avant de présenter quelques réflexions sur la forme prise par la Voie au sein des Traditions que la destinée m’a conduit à approfondir de l’intérieur, il me semble nécessaire de recentrer le débat qui se déroule de nos jours autour du concept de l’œcuménisme. Le sujet ne me […]

le pasteur Schyns : Protestantisme et tolérance

Si l’on se contentait de consulter les faits, on pourrait déclarer que le protestantisme, comme beaucoup d’autres religions, a péché par intolérance. Il en fut ainsi, en tout cas, dans les premiers temps de la Réforme, à Marbourg, lors des entretiens sur la sainte cène, Luther se montra irréductible dans sa position et refusa de tendre la main à Zwingli; à Genève, Michel Servet, qui s’était prononcé contre la doctrine de la trinité, fut condamné comme hérétique et fut brûlé vif sur le plateau de Champel; aux Pays-Bas, dès le début du XVIIe siècle, les Remonstrants qui désiraient assouplir la doctrine de la prédestination, furent condamnés par le synode réformé à Dordrecht et deux cents pasteurs furent destitués.

J. A. CACACÉ : DE L'OECUMÉNISME ET DU VÉRITABLE SENS DES MOTS

Œcuménisme a voulu dire beaucoup de choses depuis son origine. C’est un mot grec qui au début avait une signification toute autre que celle qu’on lui donne actuellement. Si on prend un dictionnaire grec ancien on peut en avoir une traduction. On s’en étonnerait, on penserait qu’il y a erreur, que celui qui a fait imprimer ce dictionnaire s’est trompé. Pas du tout, c’est le mot qui a changé de sens, qui a évolué, qui a pris des nuances différentes et qui, petit à petit s’est transformé complètement.