Joan Tollifson : Turbulences et paix. Trouver sa voie

Traduction libre 5 nov. 2023 La [méditation zen] est radicalement simple… Peu importe ce que vous croyez ou pensez, cette simple pratique qui consiste à s’asseoir en silence et à ressentir le moment présent aura un impact puissant sur votre vie… S’asseoir droit vous place dans une posture de pleine dignité humaine, ce qui en soi […]

Joan Tollifson : L’écoute ouverte, au-delà de la certitude et de la haine

Traduction libre 19 Mars 2023 Récemment, j’ai eu une discussion animée avec un ami au cours d’un dîner dans la maison de retraite où nous vivons tous les deux. La discussion portait sur des questions politiques, qui semblent toujours être des sujets brûlants pour moi, faisant rapidement naître des sentiments d’incompréhension, de folie, de ne pas […]

Toni Packer & Lenore Friedman : Sur la trace des deux corps

Traduction libre Extrait de l’anthologie Being Bodies (éditée par Lenore Friedman et Susan Moon chez Shambhala Publications). Toni et Lenore sont assises devant le feu dans le salon de Lenore, deux jours avant la retraite annuelle de neuf jours de Toni en Californie. C’est la fin d’un après-midi pluvieux de fin décembre. Les gens arriveront […]

Henri Hartung : Œcuménisme

(Extrait de L’Iris et le Lotus 1985)  Avant de présenter quelques réflexions sur la forme prise par la Voie au sein des Traditions que la destinée m’a conduit à approfondir de l’intérieur, il me semble nécessaire de recentrer le débat qui se déroule de nos jours autour du concept de l’œcuménisme. Le sujet ne me […]

Jean-Yves Leloup : Une immense nostalgie

« Au moment de t’engager sur une voie, demande-toi si cette voie a un cœur », disait Don Juan, l’initiateur de Carlos Castaneda. Il ne s’agit pas ici du cœur physique, ni même du cœur affectif et émotionnel, mais du cœur comme centre d’intégration de toutes les facultés de la personne, ce cœur — « centre » de l’homme — dont témoignent à peu très toutes les grandes traditions religieuses de l’humanité.

Dr. Noël Hebbrecht : Quel nouveau langage pour communiquer

[…] Cette traduction dans le langage de l’individualisme humain explique pourquoi toutes les tentatives d’instauration d’une langue universelle se sont régulièrement soldées par un échec. Même des symboliques, comme les mathématiques, la formulation chimique ou le langage binaire informatique sont interprétées par chaque utilisateur dans son idiome propre. Nous voici donc revenus au point de départ : chacun ne parle-t-il donc que pour lui-même ? Cette première question en appelle immédiatement une autre : comment faire naître une véritable communication dans une gigantesque tour de Babel composée d’individus ou de groupes qui, bien qu’ayant des préoccupations identiques, ne parviennent pas à établir un dialogue vrai ?

le Dr Dimitri Viza : Pour sortir de l'état de vérité

La maladie qui atteint l’intelligence de ceux qui deviennent les porte-paroles de telle ou telle idée politique ou scientifique, qui deviendra doctrine pour se transformer en dogme, est sans doute un trait congénital de l’organisation cérébrale humaine au stade actuel de son évolution. Ainsi, les représentants de chaque vision s’enfermeront chacun dans leur vérité, se rendant imperméables à toute autre. Cela est un trait fondamental de l’homme et il suffit d’écouter pendant quelques minutes un militant de n’importe quelle obédience (communiste, chrétien, juif, musulman, athée, fasciste) pour se rendre compte de l’ampleur de la déformation intellectuelle qu’une idée est capable d’imposer à ses partisans.

La découverte de la vie dans ma vie Un entretien avec Jeanne Guesné

Un enfant né à six mois et demi ne vivra pas; à sept mois on le mettra en couveuse et il vivra. De même pour un bouton de rose sur le rosier: si on sait quand et à quelle hauteur de la tige le couper et que l’on met cette tige dans l’eau, la fleur s’épanouira. Cela se situe précisément dans le temps et dans l’espace. Quelques millimètres en amont ou une journée plus tôt, la fleur serait morte. Et bien pour nous c’est pareil; c’est ici que le travail doit se faire. Seulement nous l’oublions constamment, préoccupés par des notions de rendement, d’efficacité, de techniques qui ont, certes, leur utilité. Mais servons-nous d’elles et ne nous laissons pas prendre par elles. N’oublions pas, encore une fois, que l’homme a un rôle à jouer, qu’il n’est pas là pour rien.