Joël Acremant : L'alimentation dynamique selon Rudolf Steiner

(Revue Le chant de la licorne. No 14. 1986) Joël Acremant Né en 1948, Études d’artisanat d’art (orfèvrerie, dinanderie, bijouterie) en Belgique. Après quelques expériences professionnelles, il change d’orientation pour s’intéresser à la médecine naturelle, l’alimentation saine et la recherche spirituelle. Il tient alors un restaurant d’alimentation saine pendant sept ans (en Belgique) et sera […]

B. Pâque : Les tempéraments en cosmobiologie

Aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire de l’homme, plus particulièrement depuis ses premières conquêtes intellectuelles, nous retrouvons des traces et des essais de qualification des différentes caractéristiques : propres à certains individus. C’est dire toute l’antiquité de l’étude des Tempéraments. Si nous consultons les traités savants et philosophiques des Égyptiens, des Hébreux, de l’Inde et, plus près de nous, de la Grèce, nous retrouvons partout des remarques pertinentes sur les différents caractères humains, sur leur aspect physique et sur les tendances passionnelles ou cérébrales qui éloignent ou différencient tel individu de tel autre.

Maud Cousin : L’alimentation, les tempéraments

Les reins qui généralement sont assimilés à un organe eau, pour Steiner sont un organe air. Le foie est un organe du moi, donc du feu, de l’énergie. Les intestins varient selon les endroits, ils sont éthériques avant tout, c’est-à-dire qu’ils correspondent à la croissance. L’estomac qui est à moitié conscient, est astral, c’est-à-dire sentiment. La rate est un organe terre, c’est elle qui donne l’assimilation. Vivre sans rate fait mal assimiler. La partie minérale correspond aux os. Le pôle le moins réactif, froid, c’est le cerveau. C’est lui qui utilise les aliments pour les détruire, tandis que tout le reste relève de la construction. Lorsque la personne a récupéré toute son énergie, il y a encore des choses à éliminer. Le côlon se charge d’une partie et cela devient de plus en plus conscient lorsqu’on va vers l’anus.