Charles D'Hooghvorst : La lettre et l'esprit

La lettre ne doit pas être rejetée, elle est nécessaire. Elle est comme le support de l’esprit, de même que le corps de l’homme sert de support à son esprit. Sans le corps, l’esprit ne peut s’exprimer. « L’esprit n’est pas séparé de la lettre », ont dit les Pères de l’église, fidèles à la tradition primitive, « il est contenu et d’abord caché en elle. La lettre est bonne et nécessaire parce qu’elle conduit à l’esprit, elle est son instrument et sa servante. »

Charles D'Hooghvorst : Sarah et Abraham

Le texte biblique et les commentaires rabbiniques insistent sur le fait que Sarah était stérile et Abraham très vieux, afin de nous faire entendre qu’il ne s’agit pas d’une génération charnelle, mais d’une génération qui se réalise par l’Esprit Saint. Cet enseignement hébraïque nous parait fort semblable à celui qui est contenu dans l’Évangile, à propos de Marie, qui, exactement comme Sarah, reçut la visite d’un ange. A toutes deux fut annoncée la naissance messianique.

Charles D'Hooghvorst : Déterminisme astrologique et don du ciel

Nous trouvons donc chez Clément la même idée que celle exprimée par St Paul : la descente de l’Étoile libère l’homme de l’ancienne ordonnance des planètes, c’est-à-dire du joug des Puissances, du poids du Destin astral. Clément d’Alexandrie, pour parler de l’Étoile des Mages, emploie le mot grec : « aster », qui possède un sens bien précis pour ses lecteurs grecs ; il signifie étoile en général, lumière, mais il peut aussi s’appliquer à l’étoile Sirius.