Albert Low : Sur le pardon

traduit de l’anglais par Monique Dumont Par soi-même le mal est fait, Par soi-même l’on souffre. Par soi-même le mal est défait, Nul ne peut purifier un autre. Imaginez la scène suivante : vous êtes un Juif ou une Juive dans un camp de concentration. On vous convoque au chevet d’un SS qui agonise. Il vous […]

Jean Low: « L'écoute du doux murmure de la voix intérieure!»

En route, Albert et moi avions discuté de tout ce que nous allions demander à cet enseignant. Sur place, nous avons découvert qu’il n’y aurait ni discussion ni question, seulement le zazen. C’était un travail complètement différent de ce que nous avions accompli auparavant. Le teisho (l’entretien) que Yasutani a donné s’est déroulé entièrement en japonais, traduit dans un anglais laborieux par son moine japonais. Néanmoins, nous nous sommes sentis en profonde affinité avec ce petit vieillard énergique et nous savions que nous devions le rencontrer encore. Nous n’avons pas choisi la tradition bouddhiste, et je ne saurais dire si c’est elle qui nous a choisis. Nous recherchions seulement une voie pour travailler sur nous-même et un enseignant vivant, authentique avec lequel nous pourrions travailler. L’enseignant que nous avons trouvé était un bouddhiste zen.

Albert Low : Il n'y a pas de gradation entre l'ignorance et la sagesse

Vous savez, n’est-ce pas, que Bouddha a dit que « la vie, c’est la souffrance »! Nécessairement au fond de la souffrance, il y a le conflit, il y a contradiction et pour vraiment se réaliser; il faut aller au-delà de la souffrance et du conflit. Pour cela, il faut d’abord faire face au conflit. Avec la prolifération en Occident de différentes branches de l’hindouisme où, par exemple, le gourou est l’incarnation divine que l’on adore, n’est-il pas dangereux de succomber à un nouveau romantisme qui épargne justement cette contradiction fondamentale qui est au centre de l’humain?