Roger Koops
La montée en puissance et la rhétorique des poulets mouillés climatiques

Traduction libre 4/08/2023 Pour ceux qui ne se souviennent pas de Chicken Little (poulet mouillé, alias Henny Penny), le personnage a été créé dans les années 1880 et était censé être un personnage allégorique. Il n’a jamais été prévu que Chicken Little devienne le personnage fantaisiste de Disney qu’il est devenu. Chicken Little était tristement célèbre […]

Traduction libre

4/08/2023

Pour ceux qui ne se souviennent pas de Chicken Little (poulet mouillé, alias Henny Penny), le personnage a été créé dans les années 1880 et était censé être un personnage allégorique. Il n’a jamais été prévu que Chicken Little devienne le personnage fantaisiste de Disney qu’il est devenu. Chicken Little était tristement célèbre pour avoir exagéré les menaces pesant sur l’existence, notamment avec l’expression « le ciel nous tombe sur la tête ».

En regardant la BBC il y a quelques jours, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que le pseudonyme de la BBC devrait être « Chicken Little ».

Bien entendu, on peut ajouter à cette liste ABC, le New York Times, le Washington Post, le Guardian, l’Associated Press, NHK (au Japon), PBS, France 24, CBC, CNN, Yahoo, MSNBC, Fox et littéralement des dizaines d’autres organes d’information grand public. Ils sont tous des « Chicken Littles » depuis de nombreuses années. Les gens devraient être capables de reconnaître ce nouveau personnage médiatique.

N’oubliez pas non plus que ce sont les mêmes sources d’information qui proclamaient qu’un virus respiratoire commun, un coronavirus, était en quelque sorte égal, voire pire, qu’Ebola. Ou que la variole du singe allait être un nouveau fléau pour l’humanité. Ou que si vous sortez de chez vous, un terroriste est prêt à vous faire sauter. Si vous ne mangez pas assez de ceci ou si vous mangez trop de cela, vous risquez de mourir. Je pense que je pourrais continuer, mais je vais laisser chacun à sa liste préférée.

Ces mêmes sources d’information n’ont eu aucun problème à présenter de fausses données, à ignorer les contre-arguments, à mener des attaques personnelles (ou en licenciant leurs propres journalistes) contre ceux qui remettaient en question leurs récits, etc. Ces caractéristiques à elles seules exigent qu’elles soient considérées avec une forte dose de scepticisme. Mais si l’on y ajoute le personnage alarmiste de Chicken Little, on obtient quelque chose qui défie la logique. Mais cela a été récemment défini, peut-être à juste titre, comme de la « Porno panique (Panic Porn) ».

Selon la BBC, la planète est en train de brûler — ils l’ont presque littéralement dit dans le début de leur séquence d’information que j’ai regardée la semaine dernière (ABC avait presque une « couverture » identique). Pour souligner le fait que la planète brûle, la BBC a montré les combats contre les feux de brousse en Europe, comme si ces feux de brousse s’étaient déclenchés spontanément parce que la planète brûle (malgré la part des incendies criminels qui ont été suspectés dans beaucoup de ces incendies dans le monde entier, du Canada à l’Europe, mais non déclarée).

De plus, la couleur ROUGE a été adoptée comme la couleur panique, de sorte que toute la carte comporte des chiffres en ROUGE et/ou des superpositions en ROUGE, avec peut-être un ou deux endroits chanceux en orange ou peut-être en jaune. Et ce malgré le fait que la plupart des endroits en ROUGE connaissent en fait un temps estival plutôt NORMAL pour leur région. Mais la normalité n’est plus acceptable.

Ils ont ensuite montré des personnes âgées assises dans leur maison en France, sans climatisation, essayant de rester au frais. Oui, les températures anormalement chaudes et froides présentent les mêmes risques pour la santé des personnes âgées que ceux d’un virus respiratoire, par exemple.

C’est parce que les personnes âgées sont des personnes âgées. Cela va de soi.

Ici, au Japon, des avertissements quotidiens sont diffusés en été pour inciter les personnes âgées à la prudence en raison de la chaleur et de l’humidité (les mêmes avertissements sont diffusés en hiver, mais en raison du froid et de la neige). En été, la plupart des ambulances transportent des personnes âgées à l’hôpital en raison de malaises liés à la chaleur. En hiver, la principale source de blessures et de décès provient des personnes âgées qui tentent de déblayer la neige de leur toit. Nombre d’entre elles tombent et sont tuées par accident.

Je peux témoigner de l’affaiblissement de la tolérance à la température des personnes âgées, puisque j’ai largement dépassé la soixantaine. Je ne pourrais pas tolérer certaines conditions que je considérais comme normales lorsque j’étais enfant et jeune adulte. Par exemple, lorsque j’étais enfant, en Californie du Sud, nous avions, pendant la saison estivale, des températures journalières élevées qui dépassaient presque toujours les 38 °C et qui duraient des semaines. Nous n’avions pas de climatisation. La nuit, les fenêtres s’ouvraient et nous espérions qu’une brise rafraîchisse la maison jusqu’à ce qu’elle atteigne les 27 degrés pour que nous puissions dormir. Pendant ces mois d’été, je jouais tout le temps dehors. Souvent, je rentrais à la maison après avoir joué dehors et ma mère grattait l’asphalte sous mes pieds parce que nous, les enfants, avions l’habitude de courir pieds nus dans les rues asphaltées et que l’asphalte était ramolli et collant à cause de la chaleur. Nous faisions souvent des concours de force, par exemple pour savoir qui traverserait la rue le PLUS LENTEMENT.

À mon âge actuel, je n’y pense plus ! Je fais quelques activités à l’extérieur pendant un certain temps, puis je rentre à la maison et je m’assois avec une bière glacée et un peu d’air conditionné. Pendant ce temps, les jeunes font du vélo, du sport, etc. Bravo à eux !

Chicken Little, alias les grands médias, a-t-il raison ? La planète brûle-t-elle ? Examinons quelques-uns de ces récits et voyons s’ils résistent à un examen plus sérieux.

Pourquoi aucun scientifique ne nie le « changement climatique » ?

Le terme plutôt ambigu de « changement climatique » n’énonce lui-même qu’un fait connu.

C’est un fait. Toutes les zones climatiques de la Terre sont des écosystèmes dynamiques (et non statiques), chacune à sa manière, et elles se combinent pour former l’écosystème naturel global de notre planète. Comme ils sont dynamiques, ils sont en constante évolution.

Les forêts tropicales humides subissent des changements cycliques, tout comme les régions subtropicales (une région où je vis), les régions désertiques, les régions arctiques, les régions de toundra, les zones tempérées, etc. Un climat changeant dans n’importe quelle zone climatique est NORMAL. Pratiquement tous les scientifiques savent et comprennent que les écosystèmes sont dynamiques.

L’ambiguïté du terme « changement climatique » réside dans le fait que, premièrement, il n’existe pas de « climat de la Terre » et que, deuxièmement, il convient de définir précisément en quoi consiste le changement et dans quelle mesure vous êtes en lien avec ce changement.

La plupart des gens ont subi un lavage de cerveau et pensent désormais que le terme « changement climatique » équivaut à l’affirmation concluante suivante (telle que je l’ai interprétée de la manière la plus concise possible et formulée sous forme d’équation) :

Changement climatique = La planète Terre connaît un désastre écologique et une menace existentielle pour la vie humaine (et donc pour la vie des mammifères) en raison de l’augmentation des températures atmosphériques à l’échelle de la planète (c’est-à-dire le réchauffement climatique) qui est le résultat direct des émissions de gaz à effet de serre (par exemple le dioxyde de carbone) dues principalement à la croissance de la population humaine, à la technologie et à l’« insouciance/indifférence ».

Comme vous pouvez le constater, il y a un saut assez important entre la reconnaissance du fait que notre planète subit des fluctuations climatiques dynamiques (changement climatique réel) et le concept d’une catastrophe désastreuse provoquée par l’homme qui spécifie le réchauffement et les liens avec le CO2 produit par l’homme. En d’autres mots, le terme a été détourné et redéfini afin de soutenir une narration.

L’équation ci-dessus et les affirmations catastrophiques ne font pas l’objet d’un consensus universel.

Pourquoi la météo N’EST PAS la même chose que le climat

Les « Chicken Littles » vous feront croire qu’un jour d’été chaud (ou une série de jours) prouve que la planète se réchauffe, alors qu’un jour d’hiver exceptionnellement froid (ou une série de jours) ne prouve rien. Vous ne verrez jamais un rapport indiquant que nous sommes en train de subir un refroidissement global ou que nous nous dirigeons vers une ère glaciaire si de nombreux endroits sur Terre connaissent soudainement un temps froid et des blizzards. Je suis désolé, Chicken Littles, mais vous ne pouvez pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Comme toute personne sensée le sait, la météo est un phénomène local. Je peux être confronté à des orages violents alors que mon ami qui habite à seulement 10 miles de là peut bénéficier d’un ciel agréable et sans nuages. Je peux vivre une journée brutalement chaude alors qu’un autre ami vivant à 30 miles de là vit une journée douce. En hiver, je peux vivre un blizzard alors qu’un autre ami vit simplement une journée froide.

Les tendances météorologiques varient d’une zone climatique à l’autre. Par exemple, les tropiques ont tendance à avoir des conditions météorologiques chaudes et humides tout au long de l’année parce que, eh bien, ce sont les tropiques. Les régions arctiques ont tendance à connaître des conditions froides et les déserts peuvent fluctuer entre des températures très chaudes et très froides, le tout en l’espace de 24 heures ! Je reviendrai plus loin sur les causes de ces tendances.

Parce qu’il s’agit d’un phénomène local, les extrêmes de la météo, tels que les journées chaudes/froides, les tempêtes, les vents, etc. sont très variables et il n’y a guère de schéma discernable, sauf à l’échelle du long terme. L’échelle à long terme que nous avons tendance à utiliser est celle des « saisons ». Les saisons ne sont pas le fruit du hasard, mais sont liées à la rotation de notre planète sur son axe (vitesse de rotation maximale d’environ 1 000 miles par heure à l’équateur et pratiquement nulle aux pôles) et à sa révolution autour de l’étoile que nous appelons le soleil (vitesse de révolution d’environ 65 000 miles par heure et inclinaison angulaire d’environ 23 degrés par rapport au plan du soleil).

L’été/hiver est défini comme la période comprise entre les deux solstices (signifiant « arrêt du soleil ») du printemps et de l’automne (lorsque le plan du soleil est aligné avec l’un des deux tropiques, Capricorne ou Cancer), le point culminant étant atteint lorsque l’équateur de la Terre est aligné avec le soleil (équinoxe d’été/hiver).

Dans notre calendrier occidental, cette période se situe entre les dates du solstice du 21 mars et du 21 septembre (avec un pic à l’équinoxe le 21 juin) et correspond à l’été dans l’hémisphère nord et à l’hiver dans l’hémisphère sud.

Les saisons d’été ont tendance à être « chaudes » et les saisons d’hiver à être « froides », et les saisons intermédiaires, l’automne et le printemps, sont plus chaudes ou plus froides. Ces tendances ont tendance à se maintenir, bien qu’il puisse y avoir des variations au cours de ces saisons.

Nous voyons immédiatement qu’en plus des régions climatiques, on peut ajouter des effets hémisphériques/saisonniers à l’ensemble des climats de la planète.

Au sein de cet éventail déjà très large de zones climatiques, il existe des sous-zones de mouvements atmosphériques et de thermodynamique, qui créent des schémas météorologiques. Un exemple pourrait être l’arrivée des orages de printemps et des tornades dans les régions centrales des États-Unis. Ces phénomènes météorologiques sont dus au mélange d’air chaud et humide provenant des tropiques (le golfe du Mexique aux États-Unis) qui entre en collision avec les masses d’air plus froides provenant du nord. Cette collision de masses d’air ne provoque pas une énorme tornade sur l’ensemble du Midwest, mais plutôt des régions météorologiques localisées. La raison en est que ces énormes masses d’air ne sont PAS homogènes, même en elles-mêmes.

De nombreuses régions peuvent connaître une journée de printemps typique, tandis que d’autres peuvent connaître des orages intenses et des tornades. Il se peut que le lendemain, la situation change et que les orages se déplacent ou se dissipent. Ces phénomènes météorologiques locaux sont dus à des caractéristiques locales des conditions atmosphériques, dont beaucoup ne sont pas encore totalement comprises par les météorologues. La raison en est que la thermodynamique impliquée dans les systèmes complexes peut être difficile à prévoir.

J’avais une maison dans le nord de l’Illinois et, au printemps, une série de tornades a traversé ma région. L’une d’entre elles s’est dirigée directement vers ma maison et les sirènes locales ont retenti. Mais, d’une manière ou d’une autre, cette tornade s’est élevée avant de frapper ma maison, l’a traversée et s’est posée à nouveau à un pâté de maisons de chez moi. J’ai eu quelques instants de battements de cœur dans ma cave, mais j’ai retrouvé ma maison intacte. J’ai donc poussé un soupir de soulagement et je suis allé me coucher en pensant que la tempête s’était en fait dissipée. Le lendemain matin, aux informations, la trajectoire de la tempête a été montrée à partir d’un hélicoptère et, effectivement, ma maison et quelques autres autour d’elle étaient intactes, mais on pouvait voir la trajectoire de la destruction sur d’autres côtés. Je suis sorti de la maison en courant et j’ai vu cela pour la première fois.

C’est ainsi que fonctionne la météo.

Pourquoi une température élevée N’EST PAS synonyme de réchauffement climatique

C’est ici que nous commençons à aborder le concept de collecte et d’interprétation des données, ainsi que leur fiabilité ou leur manque de fiabilité. C’est généralement là que le débat s’engage avec les deux questions fondamentales : Où les données sont-elles collectées et comment sont-elles collectées (et rapportées) ?

Le thermomètre, l’instrument dont nous disposons pour mesurer la température, a été inventé il y a environ 300 ans. Qu’il s’agisse d’un thermomètre traditionnel (conçu sur la base des propriétés de dilatation d’un liquide connu dans un tube spécialement conçu) ou d’un thermomètre plus moderne (conçu sur la base des propriétés électrochimiques d’un matériau), ils ne signifient rien sans une échelle correspondante.

Lorsque les premiers thermomètres ont été mis au point, trois échelles de mesure ont été établies et sont encore utilisées aujourd’hui. Ces trois échelles sont les échelles Celsius, Fahrenheit et Kelvin. L’échelle de Kelvin est plutôt utilisée en science, tandis que les échelles de Celsius et de Fahrenheit sont plutôt utilisées pour des mesures plus courantes, au quotidien. Ces trois échelles ont un point de référence commun, le point de congélation de l’eau pure. L’échelle Celsius définit cette température comme 0, l’échelle Fahrenheit comme 32 et l’échelle Kelvin comme 273,2 (0 sur l’échelle Kelvin correspond au zéro absolu, c’est-à-dire à l’absence de production/transfert d’énergie ou de mouvement de particules atomiques ou subatomiques). Ces trois échelles peuvent être reliées par des équations mathématiques.

Par exemple, F = 9/5 C + 32. Ainsi, 0 C x 9/5 (= 0) + 32 = 32 F. Ou encore, 100 C (point d’ébullition de l’eau en Celsius) x 9/5 (= 180) + 32 = 212 F (point d’ébullition de l’eau en Fahrenheit).

Les premières tentatives de mesure des températures météorologiques remontent à la fin des années 1800 et visaient à établir une forme de prévision météorologique. Progressivement, les villes et les villages ont commencé à enregistrer leurs propres températures météorologiques locales à titre d’information pour leurs habitants.

Avant cette date, nous ne disposons d’absolument AUCUNE donnée sur les températures de l’ensemble de la planète Terre. Cela signifie que pour plus de 99,999 9 % de l’histoire de notre planète depuis l’apparition des hominidés, nous ne disposons d’aucune donnée sur les températures atmosphériques qui régnaient sur notre planète. Nous pouvons faire des déductions en comprenant qu’il y a eu des périodes glaciaires, au cours desquelles une grande partie de la planète a connu des températures plus froides, mais nous n’avons aucune idée de ce qu’étaient ces températures, quotidiennes ou saisonnières.

Il existe en fait très peu de documents décrivant les événements météorologiques, au-delà de la question de savoir s’il faisait chaud ou froid. Les températures quotidiennes n’avaient que peu d’importance pour les gens et les anciens accordaient plus d’attention aux événements météorologiques extrêmes. Le chaud et le froid n’avaient guère d’autre signification que la façon dont on s’en accommodait ou dont on en parlait.

Nous disposons donc de moins de deux siècles de données basées sur une échelle conçue il y a seulement trois siècles. De plus, ces données sont sporadiques et de nombreuses conditions d’échantillonnage n’ont pas été enregistrées ou rapportées. Tirer des conclusions à partir de ces données, c’est comme regarder brièvement le ciel, voir des nuages et en conclure que le ciel est toujours nuageux.

En outre, nous savons que l’échantillonnage de la température dépend de nombreux facteurs et ne peut fournir des informations cohérentes et fiables. Il ne sert que de point de référence. Par exemple, nous savons que l’échantillonnage et l’information sur la température dépendent fortement des facteurs suivants :

  • Lieu d’échantillonnage. Nous savons que l’altitude peut affecter les relevés de température. Les températures de l’air diminuent à l’altitude où l’homme vit. Cela s’explique par le fait que le sol et l’eau constituent une source d’énergie thermique, soit par réflexion, soit par transmission directe.

  • Moment de l’échantillonnage. Nous savons que le moment de l’échantillonnage de la température varie considérablement pendant toutes les heures de la journée et n’est pas constant d’un jour à l’autre. Un jour, la température maximale peut être à 14 heures, mais le lendemain, à 13 heures, et ainsi de suite.

  • Effets du terrain et des structures artificielles. Nous savons que l’échantillonnage de la température peut être considérablement affecté par le terrain local et par la présence d’asphalte, de béton, de briques ou d’autres éléments non naturels. À titre d’exemple, consultez cette référence. J’ai réalisé des expériences en installant plusieurs thermomètres sur ma propriété et aucun d’entre eux n’a enregistré la même température, même s’ils se trouvent presque tous au même endroit, à la même hauteur du sol, mais dans des conditions légèrement différentes (ombre, vent, proximité de structures, etc.) ; j’ai constaté des variations allant jusqu’à 4 °C.

Les registres officiels peuvent être une source de données confirmant ce qui précède.

J’ai consulté les relevés de Seattle depuis 1900. En raison du grand nombre de données, j’ai choisi au hasard la température maximale enregistrée pour Seattle et j’ai procédé ainsi tous les quatre ans. Ces données sont présentées ci-dessous dans le graphique 1. Oui, j’ai intentionnellement « sauté » des données de manière cohérente pour gagner de la place, mais vous pouvez accéder aux données et faire votre propre graphique complet pour voir à quoi ça ressemble.

Un examen superficiel des données représentées dans le graphique 1 montre quelque chose d’inhabituel. En effet, les données semblent moins variables de 1900 à 1944 environ et beaucoup plus variables après cette période. La raison en est que ces données ne sont pas représentées par le même lieu d’échantillonnage. Jusqu’en 1948, les données de température ont été collectées à l’Université de Washington (UW), qui est située au nord du centre-ville de Seattle et au bord du lac Washington. Depuis 1948, les données de température reflètent les températures collectées à l’aéroport international de Seattle-Tacoma (Sea-Tac), qui est situé au sud de Seattle, à proximité de Puget Sound. Les deux zones d’enregistrement des températures sont distantes d’environ 30 miles et peuvent présenter des conditions météorologiques locales très différentes. Ainsi, les données de « Seattle » ne sont pas vraiment représentatives de Seattle, mais représentent deux points de collecte différents situés à des kilomètres l’un de l’autre.

L’extrapolation des températures locales dans un modèle climatique mondial requiert une extrême prudence. Les données présentées qui sont censées étayer le réchauffement climatique sont toutes basées sur une modélisation informatique et représentent une « moyenne » des conditions planétaires. Ces deux conditions sont associées à des barres d’erreur assez importantes.

L’une des hypothèses sous-jacentes les plus graves est que l’écosystème planétaire est homogène. Il ne l’est pas ! Si vous avez une grande piscine olympique remplie uniquement d’eau distillée et que vous insérez une petite seringue dans la piscine à un endroit donné, que vous prélevez un échantillon et que vous l’analysez, vous pouvez vous attendre à ne trouver que la molécule H2O, l’eau — et c’est peut-être ce que vous trouverez si vous supposez l’homogénéité totale de la piscine.

Mais, d’un point de vue chimique, dès que vous remplissez la piscine, la couche superficielle de l’eau commence à interagir avec l’air qui l’entoure et l’eau en contact avec la surface en béton de la piscine interagit avec cette surface. Cela signifie que l’eau est contaminée dans une certaine mesure par des contaminants atmosphériques solubles dans l’eau et par la contamination de la surface, et que la détection de cette contamination dépend du moment, du lieu d’échantillonnage, de la taille de l’échantillon et de l’étendue de la contamination possible. En outre, cela dépend du type de contamination que vous recherchez. Si vous recherchez un produit chimique, vous utiliserez des techniques différentes que si vous recherchez une contamination microbiologique.

Par conséquent, si je prélève un échantillon de seringue dans cette piscine et que je ne trouve que de l’eau (H2O), je ne peux pas affirmer que la piscine est en fait de l’eau pure, à 100 %. Cette hypothèse repose sur une homogénéité totale et ignore la possibilité d’une contamination par l’air et les sources de contact, aussi mineures soient-elles.

Pour tous ces calculs et affirmations sur le « réchauffement climatique », les algorithmes devraient être publiés en vue d’un examen scientifique. Les hypothèses et les conditions devraient être publiées pour examen scientifique. Les détails de l’échantillonnage des données devraient être publiés en vue d’un examen scientifique. Les degrés d’incertitude autour de chaque point d’échantillonnage et de chaque point de données devraient être clairement identifiés.

Sans examen de toutes les questions, les affirmations ne signifient rien.

Qu’est-ce qu’un gaz à effet de serre ?

La plupart des gens ont probablement une idée de ce qu’est une serre et de ce qu’elle fait. Il s’agit d’une structure qui tempère la température et l’humidité, ce qui permet une croissance plus constante des plantes vertes. Je pourrais être plus technique, mais je pense que les gens comprennent le concept de base et, certainement, si quelqu’un a déjà créé une serre ou en a visité une, il comprend.

Selon l’Encyclopedia Britannica, la vapeur d’eau (VE) est le gaz à effet de serre le plus puissant, tandis que le CO2 est le plus important. Pourtant, la signification de ces deux définitions semble être perdue et n’est même pas définie. Quelle est la différence entre puissance et importance et quel en est le lien avec l’appellation erronée de « changement climatique » ? Pour répondre à ces questions, nous devons nous pencher sur la thermodynamique chimique standard impliquant des molécules gazeuses.

Tout d’abord, presque toutes les molécules gazeuses ont une certaine capacité d’effet de serre, définie par ce que l’on appelle la capacité calorifique. La capacité calorifique est l’aptitude de la molécule à « retenir » l’énergie thermique, ce qui est lié à son fonctionnement au niveau moléculaire. En ce qui concerne cette capacité, les valeurs que je donnerai dans cet article sont exprimées en Joules (J) par gramme (g) de degré Kelvin ou J/g-K. Elles ont été déterminées pour la plupart des composés courants et indiquées dans le Handbook of Chemistry and Physics (Manuel de chimie et de physique).

Deuxièmement, il existe une caractéristique thermodynamique supplémentaire qui peut contribuer à la capacité d’effet de serre. Cette caractéristique est la capacité de la molécule gazeuse à absorber l’énergie dans la région infrarouge (IR) du spectre. C’est la partie IR du spectre qui est généralement associée à l’énergie thermique. Il est très difficile de quantifier la capacité d’absorption IR à moins de superposer le spectrographe IR réel de chaque composé. Par conséquent, cette capacité est généralement exprimée qualitativement par « ++ » pour l’ordre d’absorption le plus élevé, « + » pour un bon absorbeur et « – » pour une absorption faible ou nulle.

Notre atmosphère planétaire homogène est composée d’environ 78 % d’azote, N2, (capacité thermique de 1,04 et IR « – »), 21 % d’oxygène, O2, (capacité thermique de 0,92 et IR « – ») avec des quantités mineures de 0,93 % d’argon, Ar, (capacité thermique de 0,52 et IR « – ») et 0,04 % de dioxyde de carbone, CO2, (capacité thermique de 0,82 et IR « + »). Puisque ces molécules gazeuses ne deviennent ni liquides ni solides dans les conditions typiques de la Terre (à l’exception du CO2 qui peut devenir solide dans les conditions de température de la région de l’Antarctique), elles représentent un échantillon moyen raisonnablement précis de notre atmosphère, bien que la composition réelle du CO2 puisse varier selon l’endroit (je l’expliquerai plus loin). La majeure partie de la contribution de l’atmosphère homogène à l’effet de serre provient du N2 et du O2, qui sont les plus abondants (99 %) et qui ont une bonne capacité thermique (meilleure que le CO2).

Le facteur « X » dans notre atmosphère et en termes d’effet de serre est la présence de vapeur d’eau, VE. Environ 70 % de la surface de notre planète est recouverte de H2O. Bien que l’eau bouille à 100 °C, elle s’évapore constamment à des températures de surface typiques, même proches du point de congélation. Il est évident que plus la température de l’eau et/ou de l’air de surface est élevée, plus le degré d’évaporation et la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère sont importants.

La vapeur d’eau (capacité thermique de 1,86, IR « ++ ») peut exister de manière homogène, mais aussi de manière hétérogène (comme dans les nuages). La quantité de vapeur d’eau homogène que notre atmosphère peut maintenir dépend de la température et de la pression de l’air. L’humidité relative (HR) est la mesure que nous utilisons pour exprimer la quantité d’eau que l’atmosphère est capable de contenir sous forme gazeuse dans les conditions locales de température et de pression.

L’Encyclopedia Britannica a certainement raison de dire que la VE est le gaz à effet de serre le plus puissant. Elle possède à la fois le plus haut degré de capacité thermique et le plus haut degré d’absorption IR de tous les composants atmosphériques sur Terre. Elle peut également exister en tant que composante homogène ou hétérogène. Cette combinaison signifie que la VE joue le rôle le plus important dans les modèles météorologiques de notre planète ainsi que dans l’effet de serre qui est commun à de nombreuses régions de la planète.

Nos tropiques ont des climats chauds et humides pratiquement toute l’année parce que les régions tropicales de la planète ont le plus grand pourcentage d’eau et le degré le plus élevé et le plus constant d’apport d’énergie par le soleil. Les tropiques sont la serre naturelle de la planète. C’est pourquoi les tropiques abritent également de nombreuses forêts tropicales.

Les régions tropicales sont également à l’origine des phénomènes météorologiques les plus violents (typhons/ouragans), non seulement en raison du climat tropical, mais aussi en raison de la vitesse de rotation et de révolution de la Terre (environ 1 000 et 65 000 miles par heure, respectivement). Ce mouvement crée l’effet de Coriolis, le « Jet Stream » et les complexités du mouvement atmosphérique qui contribuent au développement des tempêtes cycloniques, alimentées par l’eau chaude, et de tous les autres phénomènes météorologiques.

S’il est vrai que la VE est le gaz à effet de serre le plus puissant et que les phénomènes météorologiques les plus puissants se produisent sous les tropiques, nous devrions être en mesure d’observer des schémas clairs d’augmentation des effets de serre (s’ils existent) dans les tempêtes tropicales sur la Terre. En effet, nous devrions assister à une augmentation des événements cycloniques alimentés par l’énergie et entraînés par la VE s’il y a un réchauffement important.

Voyons-nous cette tendance ? Le graphique ci-dessous illustre la fréquence et la gravité des tempêtes cycloniques du Pacifique occidental (tempêtes tropicales et typhons). L’interprétation des données se heurte à une difficulté, qui est la même que pour les relevés de température locaux. La difficulté réside dans le fait que la définition d’un typhon et de sa gravité a changé au fil du temps. Néanmoins, si les températures ont augmenté de manière significative, l’apport d’énergie dans les tempêtes tropicales devrait être plus important, ce qui se traduit par une fréquence et une force accrues.

L’ancienne définition d’un typhon violent était associée à la quantité de dégâts physiques qu’il produisait à l’échelle humaine. Le problème de cette définition est que toutes les tempêtes tropicales ou tous les typhons ne touchent pas des terres ou des territoires habités par une population humaine moderne.

En ce qui concerne la divulgation, au fil du temps, des tentatives ont été faites pour normaliser la définition du typhon, mais ce processus est encore en cours. J’ai établi mes propres définitions sur la base des données disponibles. Pour les chiffres totaux de chaque saison (en bleu), toute tempête classée comme tempête tropicale ou plus a été comptabilisée. Le vert représente un typhon violent selon la classification plus récente de niveau 3 ou plus (qui a commencé dans les années 1940). Enfin, j’ai ajouté une catégorie que j’ai appelée « super » typhon et, comme il n’y a toujours pas de consensus sur cette définition (qui n’est plus que « violente »), j’ai utilisé la pression centrale de 910 millibars ou moins comme définition pour rester cohérent (les mesures de pression n’ont également commencé qu’à la fin des années 1940).

Avant les années 1940, nous ne disposons pratiquement d’aucune donnée sur la gravité réelle des tempêtes et les chiffres peuvent même être remis en question puisqu’ils sont basés sur des tempêtes qui n’ont été vécues que par des humains.

Jusqu’à présent, en 2023, nous venons d’enregistrer la présence de la tempête tropicale numéro 6 à l’approche du début du mois d’août. À moins d’une augmentation rapide du nombre de tempêtes au cours des deux prochains mois, l’année 2023 devrait se situer en dessous de 25 tempêtes, voire entre 20 et 25.

J’ai du mal à voir dans les tempêtes cycloniques des climats tropicaux une quelconque tendance qui indiquerait une augmentation inhabituelle des températures. Ce que l’on peut observer, c’est un cycle typique de tempêtes, avec des années plus nombreuses et d’autres moins, la moyenne se situant autour de 25 par an. Les tempêtes les plus violentes semblent également fluctuer et les super typhons sont trop peu nombreux pour que l’on puisse en tirer une quelconque observation. Ces données et observations semblent indiquer que le gaz à effet de serre le plus puissant de la planète la VE semble produire des tempêtes cycloniques de manière assez constante au cours du siècle dernier.

Le CO2 est-il un gaz à effet de serre important ?

Il m’est difficile de répondre à cette question, car je ne sais vraiment PAS ce que signifie le terme « important » d’un point de vue scientifique. Je peux comprendre le terme « puissant », mais « important » ? Oui, le CO2 a à la fois une capacité thermique modérée et une capacité modérée d’absorption IR, ce qui le qualifie de gaz à effet de serre.

Cependant, du point de vue de la thermodynamique chimique pure et de l’abondance dans notre atmosphère, le CO2 semble être un acteur mineur, dans le meilleur des cas. Sa contribution réelle à l’effet de serre est presque inexistante par rapport à N2, O2 et VE.

Nous en savons encore moins sur les concentrations de CO2, tant sur le plan historique que contemporain, que sur pratiquement tous les autres composants de notre atmosphère. Nous n’avons commencé à mesurer le CO2 dans l’atmosphère qu’à la fin des années 1950, et nous disposons donc de moins d’un siècle de données. Et ces données sont douteuses en elles-mêmes, ce dont je parlerai plus loin.

Il y a un autre fait que les gens doivent comprendre. Notre planète « respire ». Ce n’est pas très différent de la respiration que les humains font sans réfléchir pour survivre. Nous inspirons de l’air, nous en tirons ce dont nous avons besoin (principalement de l’oxygène) et nous expirons ce dont nous n’avons pas besoin ainsi que nos déchets indésirables, notamment le CO2.

La planète fait la même chose dans tous les écosystèmes. Voici des exemples de respiration de notre planète par le CO2 :

  • Les plantes vertes respirent l’air, le même air que les humains. Elles n’utilisent pas l’azote et l’argon (tous deux sont essentiellement inertes), tout comme les humains, et ne peuvent pas utiliser l’oxygène. Mais elles ont besoin de ce petit composant très mineur de notre atmosphère, le CO2. Elles absorbent le CO2 et, grâce à la photosynthèse, elles expirent de l’O2 (dont la plupart des animaux ont besoin pour survivre). Ainsi, le CO2 est essentiel à la survie des plantes, tandis que l’O2 est essentiel à la survie de la plupart des animaux (y compris l’homme). Il existe des espèces de bactéries qui survivent avec de l’oxygène (aérobies) et d’autres sans oxygène (anaérobies). Mais tout organisme dépendant de la photosynthèse a besoin de CO2.

  • Le CO2 est également inhalé par la Terre et contribue à la formation des roches (formation de calcaire) qui est un processus continu. De même, la Terre exhale du CO2 par le biais du volcanisme (en fait, les volcans représentent la plus grande source naturelle de CO2 sur notre planète).

  • Le CO2 est absorbé par l’eau et se retrouve dans la vie aquatique. Les récifs coralliens dépendent du CO2, tout comme les coquillages. Le plancton dépend du CO2 pour sa contribution à la photosynthèse et le plancton représente la base de la chaîne alimentaire dans les environnements aquatiques. L’absorption de CO2 par les océans n’est donc pas une catastrophe, mais est importante pour cet écosystème.

Le fait est que nous ne savons pas quelle a été la teneur historique de l’atmosphère en CO2 et je suis prêt à dire que, peut-être, nous ne le savons pas encore vraiment. De nombreux modèles informatiques ont tenté de dériver cette information, mais celle-ci a surtout été obtenue à partir de données dérivées d’échantillonnages limités sur Terre, principalement en Antarctique, et de mesures atmosphériques. La représentativité de ces échantillons et de ces mesures par rapport au contenu réel de l’atmosphère peut être débattue.

L’Antarctique est aujourd’hui le seul endroit sur Terre capable de congeler le CO2 de l’atmosphère sous forme de « glace sèche » solide. Ce fait en lui-même fausse-t-il les résultats ? Les techniques de notation sont-elles vraiment fiables ? Introduisons-nous de l’air contaminé au cours des processus d’échantillonnage et/ou de test ? Quelles sont les autres conditions connues sur notre planète qui correspondent aux calculs effectués à partir des échantillons ?

À mon avis, le CO2 joue un rôle important dans les écosystèmes planétaires, mais il semble avoir peu d’impact sur l’effet de serre, même s’il est considéré comme un gaz à effet de serre. Je suis donc prêt à débattre de l’affirmation de l’Encyclopedia Britannica selon laquelle il peut être combiné pour former un gaz à effet de serre important.

Cela conduit également à examiner la source des données sur le CO2 atmosphérique.

La quasi-totalité des données sur le CO2 utilisées dans la modélisation informatique provient de stations d’échantillonnage situées sur le Mauna Loa dans les îles Hawaï (qui ont été établies à la fin des années 1950). Puisque nous savons que les volcans sont la plus grande source naturelle d’émissions de CO2, pourquoi placer une station d’échantillonnage sur un archipel volcanique actif ? Mesurons-nous vraiment une concentration atmosphérique terrestre homogène de CO2 ou mesurons-nous en fait la production des volcans de l’île d’Hawaï ? Qu’advient-il du CO2 expiré sur notre planète, c’est-à-dire combien de temps faut-il pour qu’il se « mélange » et devienne homogène dans l’atmosphère (si tant est qu’il le soit) ?

Les seules données qui pourraient avoir un sens proviendraient d’un réseau assez intense de sites d’échantillonnage dans le monde entier, avec plusieurs sites dans chaque zone climatique, afin d’établir la véritable nature de l’homogénéité du CO2 dans notre atmosphère. Il faudrait également disposer de stations de contrôle permettant d’étudier ce qui peut être produit et ce qui peut être considéré comme une partie réellement homogène de notre atmosphère.

De plus, si vous voulez contrôler la concentration déjà faible de CO2 dans l’atmosphère, arrêtez la déforestation et plantez plus d’arbres et de plantes vertes. Les plantes vertes deviennent le baromètre du CO2. C’est l’une des réponses les plus simples et les plus naturelles à la question du CO2. Plantez plus du vert ! Il n’est pas nécessaire d’attendre des décennies pour que la technologie s’améliore ; les plantes vertes poussent en quelques semaines et commencent d’emblée à absorber le CO2. Je le sais, puisque je suis un agriculteur amateur.

C’est une bonne chose de sensibiliser les gens au gaspillage et d’encourager une utilisation plus efficace de l’énergie, mais c’est loin d’être une tentative de changer l’humanité et d’établir des sociétés totalitaires.

Comme l’a dit Carl Sagan, les affirmations extraordinaires requièrent des preuves extraordinaires. Où sont les preuves extraordinaires ? Comment un gaz à effet de serre plutôt normal (le CO2), qui existe à l’échelle de la PPM (parties par million) dans notre atmosphère, peut-il, d’une manière ou d’une autre, acquérir la fonction de dominer complètement notre climat ?

Pourquoi ignorons-nous un gaz à effet de serre plus puissant (VE), qui existe dans des proportions bien plus importantes et qui a une influence bien plus grande sur le climat ? Se pourrait-il que nous ne puissions même pas commencer à contrôler les humains puisque nous ne pouvons pas contrôler l’eau en raison de son abondance sur notre planète ?

Où est la preuve que le « Net Zero » est réellement bénéfique pour la Terre ? Peut-être s’avérera-t-il préjudiciable ; que se passera-t-il alors ?

Le méthane (CH4) est-il un gaz à effet de serre important ?

Le CH4 fait partie de ce que nous appelons les « gaz naturels ». Ceux-ci comprennent le CH4, l’éthane (C2H6), le propane (C3H8) et peut-être même le butane (C4H10). On les appelle gaz naturels pour une raison bien précise, à savoir qu’on les trouve partout sur Terre. Le méthane, l’éthane et le propane sont tous des gaz à des températures et pressions ambiantes normales. Le méthane a une capacité thermique d’environ 2 J/g K. Techniquement, le méthane pourrait contribuer à l’effet de serre s’il atteignait des concentrations significatives dans notre atmosphère.

Cependant, le méthane est presque inexistant dans notre atmosphère malgré de nombreuses sources naturelles, animales (comme les pets des vaches) et humaines. La raison pour laquelle le méthane ne s’accumule pas dans notre atmosphère est basée sur la chimie de base. Le CH4 réagit avec l’O2 (abondant dans notre atmosphère) en présence d’une source d’ignition. Cette réaction crée, retenez votre souffle, de la VE et du CO2. Tout comme la combustion de toute matière organique créée de la VE et du CO2 en tant que produits.

Quelles sont les sources d’ignition ? La foudre, les incendies, les moteurs, les allumettes, les bougies d’allumage, les cheminées et toute autre source de flamme. Si vous projetez cette idée, pensez à l’essence ou à d’autres carburants. Ces carburants s’évaporent dans des conditions environnementales normales. Même avec les pistolets à essence modernes, une certaine quantité d’essence vaporisée est émise (vous pouvez probablement la sentir). Où va-t-elle ? Dans l’atmosphère, mais dès qu’il y a une source d’ignition et que des molécules d’essence flottent à proximité de cette source, elles brûlent et produisent de la VE et du CO2.

Il est vrai que nous n’assistons pas à de petits éclats d’air parce que cette combustion se produit au niveau moléculaire. S’il y avait suffisamment de méthane dans l’air dans un espace donné, on assisterait à une explosion avec combustion. Un éclair peut débarrasser l’air du méthane qui s’y trouve, tout comme il peut produire de l’ozone par la présence d’O2.

Je pense que les gens peuvent comprendre pourquoi notre planète n’accumule pas de méthane.

Les vaches ne sont pas une menace (et ne l’ont jamais été). Le fumier produit par les vaches est également l’une des meilleures sources d’engrais naturel pour la croissance des plantes vertes, qui ont la propriété d’utiliser le CO2 atmosphérique et de produire de l’O2. Les vaches jouent donc un rôle utile dans l’écologie de la planète. Je n’aborderai même pas les avantages de la consommation de lait bovin, qui sont bien connus.

L’élévation du niveau de la mer résulte-t-elle uniquement du réchauffement climatique et de l’augmentation de la quantité d’eau ?

Non, certainement pas. La seule chose à faire est d’examiner attentivement toutes les masses terrestres et d’en suivre les changements. La raison en est que la surface de la Terre n’est ni homogène ni statique. Il existe un phénomène appelé « tectonique des plaques ».

La tectonique des plaques est une théorie qui explique une grande partie de notre expérience et de notre histoire géologiques. La tectonique des plaques nous apprend que la surface solide de la Terre, qu’elle soit au-dessus ou au-dessous de la ligne de flottaison de l’eau, est constituée de plusieurs segments qui sont en mouvement constant et qui ont des mouvements complexes par rapport aux autres plaques. Ces mouvements sont à l’origine des tremblements de terre, de l’activité volcanique et même des changements dans l’écoulement de l’eau, comme les rivières et les océans.

En outre, nous savons que les mouvements tectoniques sur Terre ne sont pas bidimensionnels, mais tridimensionnels ET imprévisibles. Chaque fois qu’il y a un tremblement de terre sur la planète Terre, la surface de la planète change. En fonction de la taille du tremblement de terre, ce changement peut être imperceptible ou perceptible. Mais nous connaissons des milliers de tremblements de terre chaque année sur cette planète. Il est certain que la surface de la Terre est en constante évolution. Il existe des endroits sur Terre où la nappe phréatique est généralement stable, mais même un tremblement de terre modéré quelque part sur la planète peut effectivement entraîner des changements dans la nappe phréatique (éclaboussures). Si cela peut se produire lors d’un événement sismique mineur, imaginez ce que le déplacement constant des plaques peut faire aux niveaux perçus de l’eau.

Si la surface de la Terre était semblable à une surface immuable telle qu’un ballon de football gonflé à une pression spécifique, on pourrait s’attendre à ce que toute augmentation ou diminution de la quantité d’eau sur cette surface immuable donne une indication du changement de la quantité d’eau de surface. Cela suppose également que l’équilibre entre l’évaporation et la condensation de l’eau sur cette surface reste constant, de sorte que la nouvelle source d’eau provient de l’eau solide située à la surface.

Supposons maintenant que vous puissiez prendre ce ballon de football et placer une quantité connue d’eau sur sa surface (ce qui signifie que le ballon de football a, d’une manière ou d’une autre, une force de gravité pour maintenir l’eau en place). De plus, vous pouvez marquer les niveaux exacts de cette eau sur le ballon de football à l’aide d’un marqueur. Supposez ensuite que vous puissiez presser le ballon de football, même très légèrement, et observez le résultat. Les niveaux d’eau que vous avez marqués resteront-ils inchangés ? Non, il y aura des fluctuations. À certains endroits, le niveau de l’eau peut être inférieur au niveau marqué et à d’autres endroits, il sera supérieur.

Nous savons que cela se produit régulièrement sur Terre en raison des marées gravitationnelles, mais celles-ci sont une influence extérieure (de la Lune et du Soleil, mais peuvent aussi être affectées par d’autres planètes). Les marées sont également un événement quotidien et nous pouvons prédire leur calendrier parce qu’elles sont observables.

Nous semblons ignorer nos propres facteurs internes, mais ils existent.

Pour autant que je sache, je suis le seul à avoir énoncé cette caractéristique physique évidente et naturelle de notre planète. Oui, notre planète « palpite » et cela peut affecter les changements du niveau de la mer dans n’importe quel endroit et peut être difficile à prédire. En outre, les « palpitations » de la planète se produisent à une échelle de temps qui peut être presque imperceptible pour l’homme. Les géologues nous disent que certaines zones se déplacent de plusieurs centimètres ou plus chaque année, tandis que d’autres se déplacent beaucoup moins. Les montagnes peuvent gagner en altitude par des moyens imperceptibles, mais mesurables (ou en perdre).

Comment distinguer un changement local du niveau de l’eau d’une simple fluctuation de la structure tridimensionnelle de la Terre, par opposition à un changement de volume réel ? En outre, si nous pouvons effectivement vérifier que le changement de volume n’est pas dû à une fluctuation de la structure de la Terre, comment pouvons-nous savoir que ce changement est dû à une menace existentielle ? Ces questions sont complexes et n’ont pas trouvé de réponse.

Qu’en est-il de la fonte des glaces de l’Arctique ou de l’Antarctique ? Cela ne contribue-t-il pas à l’élévation du niveau de la mer ?

C’est possible s’il n’y a pas d’autres facteurs qui influencent la quantité d’eau liquide sur notre planète à tout moment. En d’autres termes, si les quantités d’eau liquide sur notre planète étaient en quelque sorte statiques, une nouvelle source, telle que la fonte d’un glacier, devrait avoir un effet. En réalité, l’évaporation de l’eau se produit constamment sur notre planète et n’est pas prévisible. De même, l’apport d’eau liquide sur notre planète est constant et n’est pas non plus prévisible. L’état de l’eau, qu’elle soit liquide, solide ou gazeuse, est en constante évolution ou, en d’autres termes, dynamique. Nous ne savons PAS quel est ce point d’équilibre.

La contribution de l’eau liquide sur notre planète provient principalement des 70 % de notre planète qui sont déjà recouverts d’eau. Cette source d’eau planétaire produira de la VE par évaporation. Là où il y a plus d’eau et des températures plus chaudes/un apport d’énergie plus important, la quantité d’évaporation augmente et plus de VE est produite. Il existe quelques sources d’eau souterraines mineures, principalement attribuées à ce que l’on peut décrire comme des infiltrations de surface, mais ces sources sont relativement mineures.

À partir de la VE, nous obtenons des phénomènes de condensation tels que la pluie et la neige. Cette eau est ensuite utilisée ou consommée par les êtres vivants qui en dépendent (plantes, animaux, humains, microbes, etc.) ou retourne dans l’écosystème aquatique. Mais s’il n’y avait que la consommation, l’équilibre de l’eau finirait par diminuer. Cependant, la vie sur notre planète produit de l’eau et en consomme également. Les humains consomment de l’eau pour survivre, mais nous en produisons également sous forme de sueur, d’humidité dans notre respiration et dans nos déchets (par exemple l’urine). Nous produisons également de l’eau par notre présence et notre utilisation de la technologie. La combustion du bois produit de l’eau, par exemple, tout comme la conduite d’un moteur à combustion interne. C’est bon pour les choses qui utilisent de l’eau.

Nous produisons également du CO2, ce qui est bénéfique pour les nombreuses choses qui utilisent le CO2. Ce que nous ne savons pas, c’est si la production de CO2 par l’homme est d’une manière ou d’une autre en concurrence avec les sources naturelles de CO2 ou si elle s’y ajoute, créant ainsi un terrible déséquilibre. Je ne considérerais pas qu’un passage de 300 ppm à 400 ppm crée un terrible déséquilibre si l’on considère que les 99,96 % de composants moléculaires restants contribuent tout autant, voire plus, à ce déséquilibre. Peut-être que si les capacités thermiques du CO2 étaient des milliers de fois supérieures à celles de nos autres composants atmosphériques, je m’inquiéterais, mais ce n’est pas le cas.

D’une manière ou d’une autre, grâce à tous ces mécanismes complexes, un équilibre est maintenu. Nous ne savons pas quel est cet équilibre et s’il a changé au cours des siècles, depuis que la vie basée sur l’eau existe sur notre planète.

L’homme est devenu un expert en matière de sélection des informations

Si vous examinez les différents points que j’ai soulevés ci-dessus, vous constaterez que c’est vrai. Les êtres humains choisissent ce qu’ils veulent en soutien de ce qu’ils veulent soutenir. En outre, il semble que les êtres humains soient désormais disposés à modifier leurs définitions afin de soutenir ce qu’ils veulent soutenir. C’est pourquoi le langage est si important et doit être clair, et c’est pourquoi les définitions universellement acceptées sont importantes.

Tout le monde doit devenir un critique scientifique, surtout lorsqu’il s’agit d’observer les « Chicken Littles » de notre monde médiatique. Il faut poser les questions de base :

  • Comment les données ont-elles été obtenues ?

  • Où les données ont-elles été obtenues ?

  • Quels sont les contrôles qui permettent d’obtenir un point de référence approprié pour les données ?

  • Des données ont-elles été exclues ? Dans l’affirmative, pourquoi ?

  • Les données sont-elles représentatives ?

  • S’agit-il de systèmes simples et statiques ou de systèmes complexes et dynamiques ?

  • Existe-t-il d’autres explications pour les données que celles fournies ?

  • Les données ont-elles été générées par ordinateur ? Dans l’affirmative, quels sont les hypothèses et les paramètres utilisés ?

  • Existe-t-il des arguments ou des points à débattre ? Si oui, quels sont-ils ? S’ils sont supprimés, pourquoi ?

  • Existe-t-il des perspectives historiques ?

  • Les définitions ont-elles changé ? Dans l’affirmative, pourquoi et existe-t-il un consensus sur la nouvelle définition ?

  • Pourquoi, dans le passé, les températures estivales étaient-elles indiquées en caractères noirs sur fond de carte vert, alors qu’aujourd’hui elles sont indiquées en rouge ?

  • Quelle est la qualification standard et/ou le point de référence pour l’utilisation du « rouge » ou de l’« orange » dans vos messages ?

  • Si ce que vous rapportez est présenté comme une sorte d’enregistrement, jusqu’à quand ces données remontent-elles de manière fiable ? Les « enregistrements » précédents ont-ils été mesurés à partir du même endroit exact ? Y a-t-il eu des facteurs de confusion qui ont modifié l’emplacement ou l’échantillonnage ?

Et ainsi de suite. En science, il n’y a pas de question « trop bête ». Même la question de base « J’ai peur de ne pas comprendre, pouvez-vous m’expliquer ? » est rationnelle et mérite d’être expliquée.

Notre planète est un ensemble très complexe d’écosystèmes dont la durée de vie dépasse de loin l’existence humaine, certains travaillant ensemble et d’autres en concurrence. Nous n’avons même pas commencé à comprendre la plupart de ces écosystèmes et nous n’en sommes qu’au début de la collecte de données. Notre connaissance de l’histoire de nos écosystèmes ne progresse que lentement (et ce n’est pas en évitant les débats et en sélectionnant les données que nous y parviendrons).

Je n’ai choisi que quelques-uns des sujets de premier plan pour les examiner de la manière la plus rapide. Mais vous pouvez constater que même un examen sommaire sème le doute sur les narratifs, suscite de nouvelles questions et exige un débat plus large et plus ouvert.

Je ne prétends pas avoir les réponses, mais je n’ai certainement pas peur de poser des questions.

Roger W. Koops est titulaire d’un doctorat en chimie de l’université de Californie, Riverside, ainsi que d’une maîtrise et d’une licence de l’université Western Washington. Il a travaillé dans l’industrie pharmaceutique et biotechnologique pendant plus de 25 ans. Avant de prendre sa retraite en 2017, il a passé 12 ans en tant que consultant spécialisé dans l’assurance/contrôle de la qualité et les questions liées à la conformité réglementaire. Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs articles dans les domaines de la technologie et de la chimie pharmaceutiques.

Texte original : https://brownstone.org/articles/rise-and-rhetoric-of-climate-chicken-littles/