Plus d’une biographie a été publiée sur elle (par Michelet, Henri Martin, Wallon, et d’autres). Il existe cependant un livre, assez essentiel à consulter, élaboré (vers 1877 – 78) par Marcel Poullin : La Libératrice d’Orléans (333 pages, en grand format). Une enquête, pleine d’informations tirées d’archives de l’époque et de témoignages de contemporains (en langue française de ce début de 15ème siècle).Y figurent aussi les comptes rendus des interrogatoires (publics ou secrets) auxquels Jeanne a été soumise, lors de son procès à Rouen, présidé par Cauchon, l’évêque perfide de Beauvais.
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Albert Low : Il n'y a pas de gradation entre l'ignorance et la sagesse
Vous savez, n’est-ce pas, que Bouddha a dit que « la vie, c’est la souffrance »! Nécessairement au fond de la souffrance, il y a le conflit, il y a contradiction et pour vraiment se réaliser; il faut aller au-delà de la souffrance et du conflit. Pour cela, il faut d’abord faire face au conflit. Avec la prolifération en Occident de différentes branches de l’hindouisme où, par exemple, le gourou est l’incarnation divine que l’on adore, n’est-il pas dangereux de succomber à un nouveau romantisme qui épargne justement cette contradiction fondamentale qui est au centre de l’humain?
Jean-Louis Siémons : Les chemins de la théosophie
Si l’homme cultivé reconnaît facilement l’origine grecque du mot Théosophie, peu de gens, sans doute, savent qu’il fut employé au IIIe siècle après J.-C. par Ammonius Saccas et ses disciples, les Théosophes Éclectiques de l’école néo-platonicienne, tels que Plotin, Porphyre et leurs successeurs. Cette Théosophia, ou sagesse divine, était fondée sur une croyance en une Divinité absolue, incompréhensible et suprême, ou essence infinie, considérée comme la source de la nature entière – visible ou invisible – l’homme lui-même étant, dans sa nature immortelle, une émanation d’une Ame Universelle, identique dans son essence à la Divinité. Dans la pratique, la discipline rigoureuse de purification et de recherche de la communion mystique conduisait à l’illumination et permettait à certains, par les pratiques occultes de la Théurgie, d’entrer en rapport avec le monde des dieux et d’obtenir ainsi la révélation des mystères divins.