L’inscrutable Madame Blavatsky : Entretien avec Gary Lachman

Traduction libre 27/12/2013 J’étais à la recherche de l’inconnu… – Madame H.P. Blavatsky (1831-1890) Gary Lachman est l’un des auteurs les plus intelligents et les plus prolifiques d’aujourd’hui sur le monde de l’occulte. Il a débuté dans les années 1970 sur la scène rock new-yorkaise comme l’un des membres originaux du groupe new wave révolutionnaire Blondie. […]

Stephan A. Hoeller : Les sages de l’Est : Le mythe de la hiérarchie des adeptes

Traduction libre Il existe une légende étrange et persistante qui trouve probablement son origine en Orient. Elle prétend que dans certains endroits cachés de la terre (généralement les hauts plateaux d’Asie centrale, en particulier le Tibet, bien que d’autres sites, tels que les Andes et même certaines montagnes des États-Unis, comme les Grands Tétons et […]

Jean-Louis Siémons : Le modèle théosophique de la réincarnation

Dans un article publié en 1889 « La mémoire chez les mourants » Mme Blavatsky cite un texte théosophique (datant de 1883) dont l’actualité saute aux yeux après les enquêtes du Dr Moody : « Au dernier moment, la vie tout entière est reflétée dans notre mémoire : elle émerge de tous les recoins oubliés, image après image, un événement succé­dant à l’autre. Le cerveau mourant déloge les souvenirs avec une impulsion de la dernière énergie et la mémoire restitue fidèlement chacune des impres­sions qui lui avaient été confiées pendant la période d’activité du cer­veau… Aucun homme ne meurt fou ou inconscient — comme l’affirment certains physiologistes. Même un individu en proie à la folie, ou à une crise de delirium tremens, a son instant de parfaite lucidité au moment de la mort, bien qu’il soit incapable de le faire savoir aux assistants. Souvent, l’homme peut paraître mort. Pourtant, après la dernière pulsation, entre le dernier battement de son cœur et le moment où la dernière étincelle de chaleur animale quitte le corps, le cerveau pense et l’Ego passe en revue en quelques brèves secondes l’inté­gralité de sa vie. Aussi parlez tout bas vous qui vous trouvez près du lit d’un mourant, en la présence solennelle de la mort. Tout spécialement observez le calme dès que la mort aura posé sa main moite et froide sur le corps. Parlez tout bas, dis je, de peur de troubler le cours naturel des pensées qui reviennent et d’empêcher l’activité intense du Passé projetant sa réflexion sur le voile du Futur… »

Les symboles de Pythagore et les enseignements de H.P. Blavatsky

Si nous osons pénétrer avec décision dans les Mystères fondés par Pythagore, nous verrons que les brumes qui les couvrent se dissipent devant nous, à mesure que nous avançons, et que les ténèbres qui nous entouraient font place à la plus vive lumière. Ce qui d’abord était embrouillé et confus est devenu simple et clair. Et lorsque nous arrivons à ce qu’il y a de plus profond, notre admiration n’a pas de limites, car nous voyons que la simplicité et la clarté s’expriment en une demi-douzaine de symboles qui sont la synthèse, non seulement de la doctrine pythagoricienne, mais de la connaissance occulte universelle.

Nine Grandi : De la pensée théosophique a la pensée de Teilhard DE Chardin

La Loi d’Evolution Universelle s’imposa au Père, le jour où il constata que le Cosmos et le Monde étaient un ensemble prestigieux en marche vers un éternel devenir, et qu’Il vit dans le filigrane de la Nature, ce qu’il a appelé « le visage de l’Eternel », alors le Père comprit que le Cosmos et le Monde suivaient un développement ascendant : une marche en avant, disait-il…

Salomon Lancri : H.P.B. Le sphinx du XIXe siècle

Il semble, comme l’a dit Platon, que l’histoire de l’Humanité soit scandée par des cycles périodiques. Tour à tour se succèdent des époques de fertilité spirituelle où la propagation des enseignements spirituels ne rencontre pas de grande résistance, les gens semblant affamés de Vérité et de Sagesse, et des époques de stérilité spirituelle où l’opposition à la propagation de ces enseignements s’accroît fortement, et où l’esprit est bafoué et ne peut influencer l’Humanité…

Jean-Louis Siémons : Réflexions à propos de "la voix du silence"

Dans le premier traité, est balisé le chemin que devra suivre le disciple, de la Salle d’Ignorance à la Salle de Sagesse et au-delà, pour recouvrer son héritage spirituel et gagner le pouvoir d’aider les autres à le faire. Et dès la première page sont dénoncés les dangers et illusions du psychisme, si menaçants au 19e siècle. Et de peur que l’homme s’engage dans la voie d’un yoga égoïste, en quête d’expériences inédites et de l’énergie de kundalinî qui lui assurerait le salut, le second traité est là pour rappeler que la doctrine des Maîtres de la Théosophie est le Sentier Secret, l’humble Doctrine du Cœur qui élève à la soi-connaissance par le service attentif des autres.

Salomon Lancri : Temps modernes et spiritualité

Le divin est l’aimant qui attire irrésistiblement le mystique. Mais en celui-ci l’amour pour tous les êtres augmente en même temps que sa spiritualité. Il va de soi que l’être spirituel est un bienfait pour le monde. Et, d’autre part, comme le fait remarquer Shri Aurobindo, il n’est pas nécessaire de pratiquer un yoga quelconque pour aider l’humanité.

Jean-Louis Siémons : Comment réaliser le Divin dans l'homme ?

On peut réaliser (ou croire réaliser) des chimères, s’envoler dans le rêve. Beaucoup de mystiques, obnubilés par les mêmes pensées, ont cru « réaliser Dieu », ou le rencontrer, ou vivre dans son Amour, sa Lumière, etc. L’imagination active, le « besoin de Dieu » (ou de l’amour personnel, mais licite, car transfiguré), l’attente, dans l’oubli du monde décevant, etc. tout a pu créer les conditions favorables à ce genre d’expérience mystique. Dans bien des cas, le mystique a des dispositions innées (karmiques), qui lui accordent des expériences (peu courantes pour le commun des mortels) de nature à lui faire découvrir des voies pleines de promesses : visions, voix qui appellent, ou ordonnent, rencontres qui changent la vie. La foi est stimulée : Dieu est là, quelque part, il faut répondre à cette révélation troublante ! Ici, s’ouvre la porte d’une démarche intérieure (parfois favorisée par le retrait loin du monde, dans le silence du « Désert », ou d’un monastère où l’on cherche refuge, etc.).

Jean-Louis Siémons : La Théosophie et les états de conscience après la mort

Une chose paraît certaine : que ce soit en Inde, en Egypte ou en Grèce, les candidats aux Grands Mystères recevaient la révélation tangible des réalités de l’au-delà, étaient entraînés à vivre l’expérience de la mort – en toute conscience. Un passage d’Isis Dévoilée précise même que le sarcophage vide, trouvé au cœur de la Grande Pyramide, a servi aux épreuves de l’Initiation suprême, pendant lesquelles le corps du néophyte (longuement préparé par une discipline rigoureuse) gisait sans vie, en attendant son réveil « au troisième jour » et la résurrection de l’Ame victorieuse du Royaume des Ténèbres.