Nombreux sont les intellectuels et plus particulièrement les personnes s’intéressant aux problèmes spirituels qui n’accordent pas à l’équilibre et à la santé du corps l’attention qu’il mérite. Ce n’est souvent qu’au-delà de la soixantaine ou plus tard encore, au moment où le chercheur persévérant et sincère a réuni toutes les informations nécessaires à son éveil intérieur que les conséquences de sa négligence de soins à sa santé corporelle peuvent porter préjudice à la clarté de sa vision spirituelle. C’est à ce moment que nous devons exercer la plus haute vigilance d’attention.
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Robert Linssen : Krishnamurti & Carlo Suarès
Les naissances groupées à quelques années d’intervalle de personnages porteurs de messages spirituels importants, illustrent bien la loi de « sérialité » évoquée par le chercheur autrichien Kammerer dans son « Journal des coïncidences », auquel C.G. Jung et le Prix Nobel de Physique Pauli se sont fort intéressés. Arthur Koestler en soulignait l’importance dans son essai intitulé « Les Racines du Hasard » (éd. Calmann-Lévy, 1972).
Robert Linssen : Le troublant mystère des « présences spirituelles »
Depuis la plus haute antiquité, les poètes et les mystiques ont décrit des expériences au cours desquelles leur sont apparus de façon imprévue ou répétée la vision de personnages mythiques ou réels accompagnés d’un rayonnement d’une puissance exceptionnelle. Au cours de ces circonstances, ils confient avoir atteint des états d’éveil spirituel ou de communions extatiques qu’ils reconnaissaient ne pas avoir le pouvoir de réaliser uniquement par eux-mêmes.
Robert Linssen : Pourquoi l’humanité a-t-elle mal tourné ?
Le sage indien Nisargadatta déclarait souvent que le monde avait fait fausse route. Au cours de leurs dialogues, Krishnamurti et David Bohm énonçaient fréquemment une constatation semblable et tentaient d’en trouver l’origine afin d’y apporter une solution durable.
Robert Linssen : Le « plus universel » a des limites
Beaucoup de philosophes, tels Carlo Suarès et Teilhard de Chardin, ont évoqué l’existence d’un processus d’enrichissement constant du devenir évolutif. Cette notion a été reprise et développée par Jean Charon évoquant l’existence d’un processus de mémorisation à la fois indestructible et cumulatif. Le savant anglais Rupert Sheldrake, membre de l’Académie des sciences de Grande-Bretagne, développe la même idée et met en évidence l’existence de champs morphogénétiques constituant les enregistrements mémoriels de tous les faits physiques et psychiques de l’Univers.
Robert Linssen : La vision pénétrante
Très rares sont ceux qui se posent les questions : « Qui » vit ? « Qui » voit ? « Qui » écoute ? Nous nous sommes à tel point identifiés exclusivement au corps, à l’image que nous avons de nous-mêmes, à l’ego, que ces questions sont considérées comme absurdes, inutiles.
Robert Linssen : Perception mystique des sons et de l’hyper-espace
Au cours de notre évolution spirituelle des mutations se produisent dans l’art de notre écoute et dans la vision intérieure de l’espace. Nous devons nous préparer à en assumer les implications et les développements. Cette exigence résulte autant des enseignements de la sagesse antique que de l’évolution récente des sciences nouvelles qui en confirment le bien-fondé.
Robert Linssen : L’importance de vivre au présent
La sagesse chinoise enseignait que l’Infini réside dans le fini de chaque instant. Les êtres humains sont devenus tellement superficiels, agités, qu’ils sont incapables de vivre naturellement. Les progrès envahissants des fameuses « technologies de pointe » exercent une fascination considérable sur les nouvelles générations. Nous assistons à la glorification des conquêtes matérielles, de la vitesse, de la robotisation.
Robert Linssen : Part d’effort, de détente et de spontanéité dans le yoga et la méditation
La tradition nous rapporte que les yoguis méditant au bord des torrents descendant des neiges himalayennes observaient attentivement les mouvements continuels d’avance et de recul des jeunes poissons dans l’eau. Les alevins remontaient constamment le courant rapide du torrent. Toute leur vie durant ils nageaient à contre-courant du sens de la descente des eaux. Les yogins ont transposé cette image dans l’enseignement de la pratique du yoga et de la méditation.
Robert Linssen : Le cœur de l’univers est le notre
Le double mouvement du cœur, (systole et diastole) suggère par analogie celui du double mouvement d’expansion et de résorption des Univers. Nous disons bien « des Univers » et non seulement l’Univers actuel. Les manifestations et les résorptions alternées étaient considérées comme l’expression d’un Jeu cosmique : la Lila.