David Edwards : Résister au mal ? — Partie 2

Une grande partie de notre souffrance réside dans notre résistance — c’est le fait même de dire « non » à un sentiment qui nous blesse. Nous ne voulons pas ressentir la douleur ! En plaçant volontairement mon attention sur la douleur, je l’acceptais. Le « non » disparaissait. Je ne résistais plus au « mal ». Et à mesure que cela se produisait, la boule de douleur commençait à s’adoucir, à se transformer — un « pilier de conscience » commençait à apparaître et à absorber le chaos. Finalement, j’ai commencé à ressentir l’« espace » de Tolle — les sensations dans mon cœur sont devenues douces, agréables. Au bout d’une heure environ, peut-être 75 minutes, l’agonie s’est transformée en sentiments d’amour et de félicité.

Patrick Lebail : Le besoin de félicité

la félicité est
• une possibilité inhérente à l’espèce humaine
• « l’état naturel » selon l’expression de Ramana Maharshi
• l’état mental qui se démasque quand les préoccupations possessives
(c’est-à-dire quasiment la totalité de notre vie affective)… ont disparu.