Arthur Haswell : Notre monde est-il fondamentalement un monde de souffrance consciente ?

Dans cet essai remarquablement schopenhauerien, Arthur Haswell soutient qu’un monde où la conscience est fondamentale peut encore être un monde de souffrance, voire de souffrance fondamentale : « Un univers imprégné d’esprit, voire d’intention, se traduit-il nécessairement par un univers bienveillant ou porteur de sens comme nous pourrions le souhaiter, ou déterminé d’une manière qui favorise la joie ? Il est certain que, si la conscience est omniprésente, le problème de la souffrance pourrait bien s’étendre plutôt que s’atténuer », affirme-t-il.

Brian Gallagher : Nous faisons partie de l’infini

Je travaillais sur un autre livre, sur les neurosciences de la méditation et sur la façon dont nos cerveaux ont évolué pour être capables de vivre des expériences spirituelles, transcendantales et mystiques. Je cherchais des exemples de personnalités qui avaient contribué à la science et qui avaient conservé leur perspective rationnelle de la réalité tout en éprouvant ce genre de sentiments religieux. Je suis tombé sur les écrits d’Einstein sur la religion…