Art Ticknor : Quand je mourrai

Supposons que la conscience de quelqu’un ait en quelque sorte été témoin de ce qu’elle reconnaît comme sa source, sache par identité qu’elle est Inconditionnée y compris la naissance, la mort, l’espace, le temps, etc., et soit vraisemblablement revenue à l’existence dans l’espace-temps et son corps physique fonctionnel afin de rendre compte de ses découvertes. Mais comment sait-elle avec certitude ce qu’elle va, ou ne va pas, percevoir ensuite, plus tard, ou après la mort du corps ?

Nisargadatta maharaj : La conscience est partout

Quand le sentiment d’être apparaît il n’a aucunement l’impression d’être un corps ! C’est de ce sentiment d’être qu’est créé le cosmos tout entier. Au sein de cette création vous disposez également d’une forme, mais vous n’avez nul besoin de vous identifier à elle en tant qu’entité fonctionnant et se déplaçant indépendamment dans le monde. Le principe qui anime et propulse le corps est uniquement cet être, cela ne provient pas du corps. Ce grand spectacle cosmique se déroule dans la conscience et à la fin tout se dissoudra dans cette seule conscience. Méditez là-dessus sans vous identifier au corps et vous, conscience, découvrirez que vous soumettre à cette identité de forme humaine est l’action de Mâyâ, l’illusion.