James Corbett
Votre guide de la guerre de cinquième génération

James Corbett chercheur d’origine canadienne, il est titulaire d’une licence d’anglais de l’université de Calgary et d’un master en littérature anglo-irlandaise du Trinity College de Dublin. En 2004, il commence à enseigner l’anglais au Japon, où il vit toujours, produisant de manière prolifique du matériel pour The Corbett Report et pour de nombreux autres éditeurs […]

James Corbett chercheur d’origine canadienne, il est titulaire d’une licence d’anglais de l’université de Calgary et d’un master en littérature anglo-irlandaise du Trinity College de Dublin. En 2004, il commence à enseigner l’anglais au Japon, où il vit toujours, produisant de manière prolifique du matériel pour The Corbett Report et pour de nombreux autres éditeurs d’informations alternatives en ligne. Depuis une quinzaine d’années, il est devenu une autorité incontournable des informations les plus documentées sur ce qui se passe derrière les coulisses dans notre monde.

Traduction libre de https://www.corbettreport.com/5thgen/

18/04/2023

Nous sommes au cœur d’une guerre qui va changer le monde. Mais il ne s’agit pas d’une guerre ordinaire. La plupart des victimes de cette guerre ne sont même pas capables de l’identifier comme telle ni de comprendre qu’elles sont des combattants. C’est ce qu’on appelle la guerre de cinquième génération, et je suis ici pour vous en parler.

TRANSCRIPTION ET SOURCES

Nous sommes actuellement au cœur d’une guerre qui va changer le monde.

Oh, je ne parle pas de la guerre en Ukraine, celle sur laquelle tous les médias vous demandent de concentrer votre attention. Oui, ce conflit continue de s’intensifier et, chaque jour, de nouvelles histoires font état de provocations et de menaces qui pourraient conduire à un échange nucléaire… mais ce n’est pas à cette guerre que je fais référence.

Non, la guerre dont je parle est encore plus vaste. Une guerre qui se déroule partout sur le globe, au moment même où je vous parle, et qui concerne pratiquement tous les habitants de la planète, jeunes et vieux, hommes et femmes, militaires et civils. C’est la guerre de chaque gouvernement contre sa propre population et de chaque institution internationale contre l’humanité libre.

Mais il ne s’agit pas d’une guerre ordinaire. La plupart des victimes de cette guerre ne sont même pas capables de l’identifier comme telle ni de comprendre qu’elles sont des combattants.

C’est ce qu’on appelle la guerre de cinquième génération, et je suis ici pour vous en parler.

Je suis James Corbett, du Corbett Report, et ceci est votre guide de la guerre de la cinquième génération.

QU’EST-CE QUE LA GUERRE DE CINQUIÈME GÉNÉRATION ?

Qu’est-ce que la guerre de cinquième génération ? Et, à bien y réfléchir, quelles étaient les quatre premières générations de guerre ?

De bonnes questions. Pour une réponse approfondie à la dernière question, vous voudrez bien lire « The Changing Face of War: Into the Fourth Generation » — un article de 1989 de la Marine Corps Gazette coécrit par William S. Lind — et vous voudrez bien regarder « William S. Lind & Philip Giraldi—Fourth Generation Warfare & The Deep State ».

WILLIAM S. LIND : Cette ville et toutes les capitales du monde sont totalement inconscientes du fait qu’elles sont prises dans un changement de guerre si important qu’il ne rend pas seulement obsolètes nos politiques actuelles de défense et d’affaires étrangères, mais aussi tout le cadre dans lequel nous pensons à la défense et à la politique étrangère.

[…]

Le changement est ce que j’appelle la montée en puissance de la guerre de quatrième génération, et plus précisément de la quatrième génération de la guerre moderne. […] Nous envisageons désormais les affaires étrangères et la défense dans le cadre de l’État-nation. Les forces armées sont conçues pour combattre les forces armées d’autres États. Mais cette réalité est en train de changer.

[…]

Ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, dans un nombre croissant d’endroits, c’est que les forces armées des États se retrouvent à combattre non pas d’autres forces armées des États, mais des forces de la quatrième génération. Des forces non étatiques.

SOURCE : L’État et la guerre moderne (The State and Modern War)

En résumé, la thèse de Lind et coll. est que « l’âge moderne » de la guerre a commencé avec le traité de Westphalie en 1648, qui, selon Lind, « a donné à l’État le monopole de la guerre ». À partir de ce moment-là, la guerre moderne a connu trois générations, à savoir :

– Guerre de première génération : tactique de la ligne et de la colonne, développée à l’époque du mousquet à canon lisse ;

– La guerre de deuxième génération : les tactiques de tir indirect et de mouvement de masse, développées à l’époque du mousquet rayé, des chargeurs de culasse, du fil de fer barbelé et de la mitrailleuse ; et

– Guerre de troisième génération : tactique de mouvement non linéaire, comprenant la manœuvre et l’infiltration, développées en réponse à l’augmentation de la puissance de feu sur le champ de bataille lors de la Première Guerre mondiale.

Selon Lind et ses coauteurs, cela nous a amenés à la fin du XXe siècle, lorsque l’État-nation a commencé à perdre son monopole sur la guerre et que les combats militaires ont repris une forme décentralisée. À cette époque, celle de la guerre de quatrième génération, la frontière entre « civil » et « militaire » s’estompe, les armées ont tendance à s’engager dans des opérations de contre-insurrection plutôt que dans des batailles militaires, et les ennemis sont souvent motivés par l’idéologie et la religion, ce qui rend les opérations psychologiques plus importantes que jamais.

Mais, selon certains, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de la guerre, celle de la cinquième génération.

La définition de la guerre de cinquième génération, la manière dont nous savons que nous sommes engagés dans cette guerre, voire son existence même (Lind, pour sa part, rejette le concept), font encore l’objet de nombreux débats. Waseem Ahmad Qureshi, qui l’identifie comme « la bataille des perceptions et de l’information », ou Qiao Liang et Wang Xiangsui, de l’Armée populaire de libération, qui parlent de l’ère de la « guerre sans restriction » dans laquelle « une réduction relative de la violence militaire » a conduit à « une augmentation de la violence politique, économique et technologique ».

Si les débats académiques sur la nature changeante de la guerre vous intéressent, vous trouverez de nombreuses lectures sur le sujet, du Handbook of 5GW: A Fifth Generation of War? à une multitude d’articles académiques.

Mais pour les besoins de cet éditorial, ce débat ne m’intéresse pas. En fait, nous allons utiliser comme point de départ une définition résolument non académique de la guerre de cinquième génération, tirée d’un article d’Al Jazeera : « L’idée de base derrière ce terme [5GW] est qu’à l’ère moderne, les guerres ne sont pas menées par des armées ou des guérillas, mais dans l’esprit des citoyens ordinaires ».

Il y a deux choses importantes à noter à propos de cette définition. La première est que la guerre de cinquième génération n’est pas menée contre des armées permanentes d’États-nations ou des guérillas insurrectionnelles, mais contre des citoyens ordinaires. Deuxièmement, cette guerre ne se déroule pas sur un champ de bataille quelque part, mais dans l’esprit.

J’élargirai quelque peu la définition pour inclure le fait que cette guerre est menée à tous les niveaux, et pas seulement au niveau mental. L’essentiel est là : La guerre de cinquième génération est une guerre totale menée contre nous tous par nos gouvernements et les organisations internationales auxquelles ils appartiennent. Elle est menée en ce moment même contre chacun d’entre nous, et il s’agit d’une bataille pour la domination de tous les aspects de notre vie : nos mouvements et nos interactions, nos transactions, et même nos pensées, nos sentiments et nos désirs les plus profonds. Les gouvernements du monde entier collaborent avec les entreprises pour tirer parti de la technologie afin de vous contrôler jusqu’au niveau génomique, et ils ne s’arrêteront pas tant que chaque personne qui leur résiste n’aura pas été soumise ou éliminée.

Le plus incroyable dans tout cela, c’est que très peu de gens savent que la guerre a lieu, et encore moins qu’ils sont des combattants.

La meilleure façon de comprendre cette guerre est d’examiner quelques-uns des moyens par lesquels elle est menée contre nous.

PARTIE 2 : GUERRE DE L’INFORMATION

Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu cela, mais nous sommes en pleine guerre de l’information [infoguerre (infowar)] et les puissances qui ne devraient pas l’être sont engagées dans « une guerre pour votre esprit ».

Bien sûr, vous avez entendu parler d’« Infoguerres » si vous avez fréquenté l’espace des médias alternatifs pendant un certain temps. Et pour cause : la guerre de l’information est un élément absolument essentiel de la guerre contre tous qui définit la guerre de cinquième génération.

La façon la plus évidente de comprendre cela est d’examiner les forces militaires réelles qui s’engagent dans des opérations psychologiques contre leurs propres citoyens.

DAN DICKS : C’est dit ici :

« Une lettre du gouvernement de la Nouvelle-Écosse envoyée aux habitants pour les avertir de la présence d’une meute de loups en liberté dans la province a été falsifiée par des militaires canadiens dans le cadre d’une mission d’entraînement à la propagande qui a dérapé.

« La lettre demandait aux habitants de se méfier des loups qui avaient été réintroduits dans la région par les gouvernements provincial et fédéral et les avertissait que les animaux erraient désormais dans la vallée d’Annapolis. La lettre, qui a ensuite été rendue publique, a suscité des inquiétudes et des questions parmi les habitants, mais a ensuite été qualifiée de “fausse” par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, qui ne savait pas que l’armée était à l’origine de la supercherie.

« L’entraînement comprenait également l’utilisation d’un haut-parleur pour produire des sons de loup, ont confirmé les Forces canadiennes à ce journal ».

Les gars, laissez-vous pénétrer de cette idée pendant une seconde. Ils ont créé une fausse lettre du gouvernement, l’ont diffusée en disant qu’il y avait des loups dangereux, et ont installé des haut-parleurs dans la région pour projeter des sons de loups !

Il ne s’agit pas seulement d’une recherche, vous savez. Ce n’est pas un simple exercice d’entraînement. Ils participent activement à cette opération psychologique visant à effrayer les gens à l’aide de haut-parleurs.

C’est incroyable

SOURCE : La campagne de peur des faux loups de l’armée canadienne a été dévoilée, mais vous ne croirez pas ce qu’ils vont faire ensuite !

Mais il n’y a pas que les opérations militaires menées par des soldats en tenue de camouflage qui font partie de cette infoguerre de cinquième génération. Dans la guerre contre tout le monde, l’establishment utilise tous les moyens à sa disposition pour manipuler la perception du public.

Ainsi, Richard Stengel, l’ancien rédacteur en chef du Time qui a décerné le titre de (dés)honore la personne de l’année du Time à Vous ! en 2006, est heureux de présider une conversation du Council on Foreign Relations (Conseil des relations extérieures) au cours de laquelle il défend l’utilisation de la propagande par le gouvernement américain à l’encontre de ses propres citoyens.

RICHARD STENGEL : En fait, chaque pays crée son propre récit. Et, vous savez, mon ancien poste au département d’État était ce que les gens appelaient, en plaisantant, le poste de propagandiste en chef.

Nous n’avons pas parlé de propagande. Je ne suis pas contre la propagande. Tous les pays en font et ils doivent le faire pour leur propre population et je ne pense pas nécessairement que ce soit si terrible.

SOURCE : Perturbations politiques : Combattre la désinformation et les fausses nouvelles

Ou prenez Hill & Knowlton — la société de relations publiques engagée par le gouvernement koweïtien pour créer la tromperie Nayirah lors de la première guerre du Golfe….

« NAYIRAH » : Ils ont sorti les bébés des couveuses… Ils ont pris les couveuses et ont laissé les enfants mourir sur le sol froid.

SOURCE : Violations des droits de l’homme au Koweït

qui a été engagé par l’OMS en 2020 pour identifier des célébrités « influentes » susceptibles d’être utilisées pour amplifier le message de la scamdemic (plandémie).

ANNONCEUR : L’événement « One World Together At Home (Un seul monde Ensemble à la maison) » a rassemblé un grand nombre de stars de la musique et de célébrités, qui se sont réunies au cours du week-end pour une émission spéciale de musique, de comédie et de messages personnels, en remerciement à ceux qui, dans le monde entier, sont en première ligne face à la pandémie de coronavirus.

MATTHEW MCCONAUGHEY : Que pouvons-nous faire ? Nous devons prendre soin de nos professionnels de la santé et leur faire gagner du temps en prenant soin de nous-mêmes.

ANNONCEUR : L’événement a été organisé par l’Organisation mondiale de la santé et le groupe à but non lucratif Global Citizen.

SOURCE : Des célébrités se produisent lors d’un concert virtuel « One World » : « Une lettre d’amour au monde ».

Ou prenez le groupe scientifique du gouvernement britannique sur les comportements face à la grippe pandémique, qui admet ouvertement qu’il utilise des techniques psychologiques pour manipuler le public afin qu’il craigne la plandémie, une démarche que certains membres du groupe ont qualifiée de « totalitaire »… et personne ne sourcille.

L’aspect le plus insidieux de l’infoguerre de cinquième génération est peut-être qu’elle s’est tellement normalisée que tout le monde sait qu’elle existe, mais personne ne la considère comme une guerre. Bien sûr, tout est « publicité » et « propagande ». Et bien sûr, tout cela est utilisé pour manipuler notre comportement. C’est ainsi que le monde fonctionne, n’est-ce pas ?

Mais c’est à nos risques et périls que nous ignorons la véritable nature de l’infoguerre (guerre de l’information). Après tout, j’ai souvent fait remarquer qu’il s’agit d’une guerre pour votre esprit et que l’espace de combat le plus disputé au monde est celui qui se trouve entre vos deux oreilles. Vous avez peut-être pensé que je parlais de manière métaphorique, mais en fait, je le fais littéralement. Ce qui nous amène à…

LA GUERRE NEUROLOGIQUE

Si vous écoutez le Dr James Giordano parler sans écouter ce qu’il dit, vous aurez l’impression qu’il s’agit simplement d’un scientifique bien informé qui s’exprime clairement et qui est passionné par ses recherches. En revanche, lorsqu’on écoute ce qu’il dit — ou même lorsqu’on regarde simplement ses diapositives PowerPoint, comme la diapositive « NeuroS/T for NSID » — on se rend compte qu’il s’agit du Dr Strangelove. Ou, si ce n’est pas le Dr Strangelove lui-même, du moins le porte-parole du Dr Strangelove.

Mais ce n’est pas l’apocalypse nucléaire qui motive Giordano, c’est ce qu’il appelle les « armes de perturbation massive », c’est-à-dire les diverses technologies d’intervention neurologique que l’armée américaine et les armées du monde entier sont en train de développer.

Il s’agit notamment (selon la formule bien rodée de Giordano) des « médicaments, insectes, toxines et dispositifs » qui peuvent soit améliorer soit perturber les fonctions cognitives de leur cible, comme les nanoparticules à « forte agrégation SNC (système nerveux central) » qui, selon Giordano, « s’agglutinent dans le cerveau ou dans le système vasculaire » et « créent essentiellement ce qui ressemble à une diathèse hémorragique ». Même si cela semble relever de la science-fiction, il insiste sur le fait que ces nanoparticules (et bien d’autres armes neurologiques horribles) font déjà l’objet de travaux :

JAMES GIORDANO : L’idée est que je peux obtenir ce que l’on appelle un matériau à forte agrégation de SNC qui est essentiellement invisible à l’œil nu et même à la plupart des scanners parce qu’il est si petit qu’il passe sélectivement à travers la plupart des niveaux de porosité des filtres. Ces substances sont ensuite inhalées, soit par la muqueuse nasale, soit absorbées par la muqueuse buccale. Ils ont une forte affinité pour le SNC. Ils s’agglutinent dans le cerveau ou dans le système vasculaire et créent essentiellement ce qui ressemble à une diathèse hémorragique ; en d’autres termes, une prédisposition à l’hémorragie ou à la formation de caillots dans le cerveau. Ce que j’ai fait, c’est que j’ai créé un agent causant des attaques vasculaires et il est très, très difficile d’en obtenir l’attribution.

Je peux l’utiliser à différents niveaux, de l’individu au groupe. Très perturbateur. Et, en fait, c’est l’une des choses qui a été envisagée et examinée dans une certaine mesure par mes collègues de l’OTAN et par ceux qui travaillent sur la pire utilisation des sciences neurobiologiques pour créer une perturbation de la population. Ils sont très, très préoccupés par le potentiel de ces nanoparticules à devenir des agents agrégateurs du SNC pour provoquer des perturbations neuronales.

SOURCE : La Science du Cerveau, du Laboratoire au Champ de Bataille : Les Réalités — et les Risques — des Neuroarmes | Séminaire du CGSR

Et au cas où vous n’auriez pas compris, vous remarquerez qu’il illustre sa diapositive par l’image d’un cerveau humain dans la ligne de mire de l’une de ces armes neurologiques. Il n’y a rien de difficile à comprendre à l’image qui est dépeinte ici : nous sommes en guerre contre un ennemi qui cible littéralement nos cerveaux.

Mais une fois de plus, ce n’est pas seulement l’utilisation littérale d’armes neurologiques par des armées conventionnelles dans des contextes de guerre conventionnelle qui doit nous inquiéter, nous, les combattants largement involontaires de la guerre de cinquième génération contre tout le monde. Comme mes auditeurs le savent déjà, le technocrate avoué Elon Musk essaie de vendre sa technologie de puce cérébrale Neuralink à la foule branchée comme un moyen cool et sexy d’améliorer votre cognition… ou pour que la future divinité de l’IA ait pitié de nous. Ou quelque chose comme ça. Quoi qu’il en soit, vous devriez absolument vous enfoncer le Neuralink dans la tête dès que possible ! Et ne posez surtout pas de questions sur les raisons pour lesquelles tant de singes macaques et d’autres animaux utilisés par Neuralink dans le cadre de son expérience d’« interface cerveau-machine » sont morts.

Pour quiconque n’est pas encore victime de l’opération de guerre de l’information conçue pour préparer l’humanité à la dystopie transhumaine à venir, tout cela semble insensé. Mais pour ceux qui sont tombés dans le piège des infoguerres psyop (opération psychologique) de l’ennemi, ces types de technologies de modification de l’esprit sont exactement ce qui est annoncé : des opportunités excitantes pour « améliorer ou mettre à jour » le faible matériel biologique que nous appelons notre cerveau.

Mais si vous pensez pouvoir éviter l’aspect biologique de la guerre de cinquième génération en évitant simplement la puce cérébrale, vous n’avez pas de chance. Vous devrez également faire face à…

LA GUERRE BIOLOGIQUE

L’histoire de la guerre biologique est, à juste titre, revenue au premier plan de la conscience publique ces dernières années, non seulement en raison de la pandémie, mais aussi des questions soulevées au sujet des biolabs ukrainiens soutenus par les États-Unis et du travail qu’ils peuvent ou non effectuer aux portes de la Russie.

Cette photo, par exemple, provient directement de Army.mil, qui n’était que trop heureux de se vanter, pas plus tard qu’en juillet dernier, que les soldats américains menaient « des exercices de formation pratique et d’entraînement sur le terrain avec les troupes ukrainiennes dans des environnements de laboratoire et de terrain », ce qui permettait notamment de s’assurer que les « laboratoires mobiles déployables » étaient prêts à intervenir. Il n’y a rien à voir ici. (La seule chose surprenante à propos de cet article est peut-être qu’il n’a pas encore été supprimé de leur site web… pour l’instant).

Pourtant, une fois de plus, si nous ne pensons à la guerre biologique qu’en termes militaires conventionnels, nous négligeons l’opération beaucoup plus vaste de manipulation, de contrôle et d’armement de tous les aspects de notre environnement, de notre approvisionnement alimentaire et même de notre génome lui-même pour les besoins des oligarques au pouvoir. Cette guerre biologique de cinquième génération qui nous est livrée comprend :

– L’ARNm, l’ADN et les « vaccins » à vecteur adénovirus génétiquement modifiés qui ont été « normalisés » au cours des deux dernières années et qui, comme les entreprises miraculeusement « chanceuses » qui ont tout misé sur cette technologie aiment à se vanter, reprogramment le « logiciel de la vie ».

– Les organismes génétiquement modifiés — tant les cultures que les animaux génétiquement modifiés — sont aujourd’hui lâchés sur le monde dans le cadre d’une expérience incontrôlée qui met en péril notre santé et l’avenir même de la biosphère.

– La poussée vers des « aliments » synthétiques, fabriqués en laboratoire et financés par les milliardaires eugénistes habituels, menace de couper l’humanité de l’abondance naturelle de la terre, de nous rendre dépendants d’un nombre de plus en plus restreint d’entreprises pour notre approvisionnement alimentaire et, en fin de compte, de nous conduire vers un avenir de type Soylent Green (Soleil Vert).

Je suis sûr que vous pouvez compléter les blancs avec une myriade d’autres exemples d’attaques contre l’air, l’eau et le biome de la planète qui constituent cette guerre biologique de cinquième génération sans contrainte qui nous est livrée.

Si vous parvenez à rassembler les pièces du puzzle et à avertir les gens en masse qu’ils sont attaqués, votre capacité à résister à cet agenda dépendra de votre capacité à utiliser vos ressources accumulées (votre richesse) pour encourager les communautés de résistance. Mais ne vous inquiétez pas, l’ennemi s’occupe aussi de ce domaine…

LA GUERRE ÉCONOMIQUE

Au vu des événements de ces dernières semaines, même les plus endormis des endormis se rendent compte que nous sommes dans une période de guerre économique.

Cette guerre a également des aspects conventionnels. Sur le plan 2D, nous avons vu l’empire de l’OTAN lancer ses armes de destruction financière sur la Russie au cours des dernières semaines et, exactement comme prévu, cela a abouti à la consolidation d’un bloc géopolitique épouvantail commode et à une gigantesque perte de confiance dans le système monétaire international lui-même. Et, toujours comme prévu, elle a fourni le « problème » et la « réaction » nécessaires aux technocrates pour présenter leur « solution » prédéterminée, à savoir les monnaies numériques des banques centrales (CBDC). Il suffit de demander à Larry Fink, PDG de BlackRock :

« La guerre incitera les pays à réévaluer leur dépendance à l’égard des monnaies. Même avant la guerre, plusieurs gouvernements cherchaient à jouer un rôle plus actif dans les monnaies numériques et à définir les cadres réglementaires dans lesquels elles opèrent. »

Il ne s’agit pas simplement d’une bataille entre États-nations ou même entre blocs de pouvoir concurrents. Il s’agit d’une bataille menée par toutes les structures de pouvoir autoritaires et tous les gouvernements (mais je me répète) contre leurs propres citoyens pour le contrôle de la ressource la plus importante : leur portefeuille.

Oui, nous assistons au début d’un moment véritablement historique : l’effondrement de la Pax Americana, la mort du système de réserve du dollar et le début d’un paradigme monétaire entièrement nouveau, le système de « monnaie numérique des banques centrales » de l’argent programmable qui sera en mesure de contrôler algorithmiquement quand, comment et si vous êtes autorisé à effectuer des transactions dans l’économie. Il suffit de regarder les événements récents au Canada pour comprendre à quoi cela ressemblera.

Ce contrôle parfait de l’humanité, jusqu’à la possibilité d’assister et, finalement, d’autoriser ou de refuser toute transaction entre n’importe quels individus à n’importe quel moment, représente l’apothéose de la technocratie et l’un des objectifs clés de la guerre de cinquième génération elle-même. Alors que ce cauchemar se rapproche de plus en plus de la réalité, tout semble désespéré.

Mais là encore, c’est exactement le point

LA VRAIE GUERRE

Je pourrais continuer. Et encore et encore. Mais j’espère que vous avez compris : Une guerre mondiale se déroule en ce moment même. Il s’agit d’une guerre de cinquième génération (ou quel que soit le nom qu’on lui donne). Elle se déroule simultanément dans tous les domaines. C’est une guerre pour la domination de tous les champs de bataille et de tous les terrains, des confins du globe (et au-delà) jusqu’aux espaces intérieurs de votre corps et même jusqu’à vos pensées les plus intimes. Et c’est une guerre contre vous.

Face à ce constat, la tâche à laquelle nous sommes confrontés semble presque insurmontable. Comment allons-nous riposter à une guerre dont la majorité des gens ne reconnaissent même pas l’existence ? Comment riposter à un ennemi qui a passé des décennies à affiner ses armes de contrôle économique, militaire, technologique et biologique ? Comment riposter à une guerre qui ne se déroule pas sur deux ou même trois fronts, mais simultanément dans tous les domaines et dans tous les espaces de combat ?

Vues sous cet angle, nos perspectives semblent en effet sans espoir. Mais c’est là que réside la clé : notre perception qu’il est de notre devoir de « riposter » à l’ennemi dans sa guerre sur son champ de bataille et selon ses conditions d’engagement est elle-même un cadre narratif. Et ce récit est lui-même une arme que l’on brandit contre nous dans la bataille pour nos esprits.

Vous me permettrez ici de me citer longuement, car c’est un point que j’ai déjà soulevé à maintes reprises, notamment lors de la conversation sur « L’anatomie du nouvel ordre mondial » que j’ai eue avec Julian Charles sur le podcast « The Mind Renewed » il y a dix ans : ->

Je suis intrigué par l’idée que l’on nous a donné de faux modèles à suivre pour résoudre nos problèmes — l’un d’entre eux étant de « combattre nos ennemis » — des modèles qui nous ont été fournis par tant de conditionnement social et les médias. Ici, l’idée est que nous devons trouver le cœur ou la tête de l’organisation et, d’une manière ou d’une autre, tuer cette personne ou ce groupe, ou quoi que ce soit d’autre ; éliminez cela, et tout s’améliorera comme par magie !

En termes généraux, ce faux modèle apparaît dans pratiquement toutes les dystopies de science-fiction que vous avez vues : si tout se passe bien à la fin, c’est uniquement parce qu’ils ont réussi à décapiter la Tête de la Bête, qu’il s’agisse du Seigneur des Anneaux ou de Tron, ou de n’importe quel autre film de ce genre. Je pense que c’est fondamentalement et complètement une mauvaise façon de voir les choses, parce qu’en fin de compte, les individus qui détiennent ou non « l’anneau du pouvoir » sont remplaçables. En effet, il y a de très nombreuses personnes qui seraient impatientes d’accéder à cette position de pouvoir si la vieille garde devait être balayée pour quelque raison que ce soit.

Je pense que ce qu’il faut, c’est une révolution plus fondamentale : il ne s’agit pas de renverser une instanciation spécifique de cette idée, mais de renverser l’idée dans son ensemble. Et cela ne peut se faire, je pense, qu’en construisant un système alternatif auquel les gens veulent réellement s’appliquer. Je pense que nous devons nous détacher de ce système dans lequel nous avons été tissés. Malheureusement, c’est probablement aussi difficile à faire que cette analogie le laisse entendre, car nous sommes tellement imbriqués dans le tissu social qu’il est difficile d’imaginer que nous puissions nous extraire de tous ces processus.

Nous dépendons, pour la plupart de nos besoins quotidiens, de ce vaste et lourd système d’entreprises qui est lié aux organisations qui tirent les ficelles des institutions gouvernementales, et cela peut sembler accablant. Comment un seul individu peut-il influer sur tout cela ? Mais je pense que nous devons chercher tous les moyens possibles de nous détacher de ces systèmes de contrôle et de commencer à réaffirmer une certaine indépendance. Il peut s’agir d’une toute petite chose comme, par exemple, au lieu de faire ses courses à l’épicerie, on peut les acheter sur un marché de producteurs, ou du moins une partie de ses courses. Ou bien vous pouvez les cultiver vous-même dans un potager. Ce genre de chose est minime au niveau individuel, mais je pense que c’est la seule chose qui, à long terme, peut mener au type de société que nous voulons faire fructifier. Encore une fois, je pense que ce sont de petites choses comme ça, si nous commençons à nous appliquer avec diligence et persévérance, qui finiront par nous permettre de renverser cette situation. Mais malheureusement, comme je l’ai dit, nous sommes à l’aube de cette révolution scientifique qui rend possible la dictature scientifique, et nous n’avons donc pas nécessairement des générations de temps. Cela donne une perspective temporelle à tout cela — je ne dirai pas que c’est une bombe à retardement, mais vous voyez l’idée. Nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre.

Nous avons le choix. Soit nous continuons à entrer dans cette matrice technologique et corporatiste — ce qui implique même des choses comme l’achat de la prochaine génération d’iPhone, dont on dit déjà qu’elle aura sa propre technologie de balayage des empreintes digitales, et tous ces éléments corporatistes, militaires et Big Brother auxquels nous adhérons volontairement chaque jour de notre vie et pour lesquels nous payons de l’argent — soit nous commençons à créer des structures alternatives qui ne reposent pas sur ce système. C’est un choix que nous devons faire dans nos vies, je dirais plus rapidement qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire de l’humanité.

Mes téléspectateurs habituels comprendront ce que je propose ici : la création d’une société parallèle. Nous n’y parviendrons pas en demandant plus de miettes de la table des maîtres, ni en nous pliant gentiment à l’enfermement dans des enclos technologiques de plus en plus contraignants, ni en pensant que nous pouvons gagner cette guerre en engageant le combat avec l’ennemi dans le domaine qu’il contrôle. Nous ne pouvons y parvenir qu’en créant notre propre table, notre propre économie et nos propres communautés d’intérêts. Cela nécessitera la tâche longue et difficile d’accroître notre indépendance vis-à-vis des systèmes autoritaires dans tous les domaines : le domaine de l’information, le domaine alimentaire, le domaine de la santé, le domaine monétaire, le domaine mental et tous les autres espaces de combat contestés dans cette guerre totale de la cinquième génération.

Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr. Mais il n’y a pas d’alternative.

Certains diront : « Mais ne vont-ils pas s’en prendre à cette société parallèle ? », comme s’il s’agissait d’une réfutation de ce que j’ai exposé ici. Le fait est que vous êtes déjà la cible de l’ennemi dans une guerre dont la plupart des gens n’ont qu’une faible idée. Oui, l’ennemi s’en prendra à vous. Mais il vous domine déjà de plus de manière qu’aucune personne ne peut le comprendre pleinement. Cela ne s’arrêtera pas parce que vous vous conformez à leurs exigences ou que vous participez à leur système.

Nous devons cesser de jouer leur jeu. Nous devons cesser de combattre leur guerre. Nous devons cesser de céder notre pouvoir, notre autorité, notre temps, notre attention, notre énergie et nos ressources pour engager l’ennemi dans ses conditions, sur son champ de bataille.

Nous devons créer notre propre société parallèle selon nos propres termes.

C’est ainsi que nous redécouvrons une vieille sagesse. Pour paraphraser : « La guerre de cinquième génération est un jeu étrange. Le seul coup gagnant est de ne pas jouer ».

La guerre est finie… si nous le voulons.