Mais elles sont le fait de l’homme et ne sont déchaînées par leurs agents responsables (dictateurs, monarques ou conquérants) que parce qu’elles répondent à un complexe de forces intérieures, à un déterminisme de tendances généralisées dans l’élite ou dans les masses populaires. Toute une gamme de sentiments obscurs, avoués ou dissimulés, tels l’orgueil, l’ambition, la jalousie, la cupidité, etc… fomentent sourdement l’antagonisme entre les races, les classes, les individus et c’est cette psychologie secrète, souterraine, qui détermine finalement les événements mêmes qui ne sont plus dès lors que la traduction matérialisée du psychisme collectif sur le plan physique de notre monde. L’homme récolte la guerre quand il en a laissé fructifier la semence dans son cœur.