Annik de Souzenelle : L’arbre de vie 2: le Tétragramme

A l’intérieur du Jardin d’Éden — n’oublions pas que ce jardin est notre être intérieur — sont les deux Arbres qui nous structurent : l’Arbre de Vie et l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, dont le nom donne lieu à un énorme malentendu, à un malentendu dramatique, qui nous a conduits dans l’impasse où nous sommes actuellement. Comme si le mal était en Éden. Le mot « bien » en hébreu est Tov, la perfection atteinte, elle ne peut aller plus loin. A la limite c’est la mort, l’arrêt. Il faut donc pour continuer la vie briser cette perfection en introduisant un élément nouveau qui va lui faire vivre son contraire pour pouvoir passer à un autre terme qui sera une nouvelle genèse qui, à son tour atteindra une nouvelle perfection, et ainsi de suite. En hébreu nous avons les mêmes lettres, dans les mots perfection et mort, c’est la même énergie.

L’arbre de vie 1: la symbolique du corps Par Annik de Souzenelle

Dans le récit biblique l’Arbre a été planté au milieu de l’Eden, qui est un jardin. Or toute terre, jardin ou non, est symbole d’état intérieur. Il nous est dit qu’il est deux arbres, celui de la vie et celui que nous appelons couramment de la dualité ou de la connaissance du bien et du mal. Ce dernier terme est mal traduit car il signifierait que le mal fasse partie de la Création, ce qui serait absurde. La traduction juste est celle de « Connaissance du bien (ce qui est bon) et de son contraire ». Le mot « bon », vient d’ailleurs ponctuer chaque jour de la Création.

Parapsychologie : Psychokinésie et Communications avec les morts ? Par André Dumas

Il serait dangereux de vouloir, avec des messages venus de l’au-delà, créer des systèmes philosophiques, car les messages sont relatifs à l’époque et au pays où vivaient ceux qui les donnent et qui ont gardé l’empreinte des enseignements qu’ils ont reçus dans leur jeunesse. Ce sont des reflets du monde terrestre qui signifient que le monde de l’au-delà est encore proche de nous et possède la même mentalité que nous. Les messages de ce genre n’ont aucune valeur révélatrice philosophique, les vivants pouvant en dire autant, même parfois mieux.

Catherine Despeux : L’alchimie intérieure dans le taoïsme

Si le travail alchimique comporte diverses techniques recourant à des procédés diététiques, gymniques, respiratoires, ou de visualisation, l’essentiel de ce travail s’opère par la méditation dans la quiétude, grâce à laquelle le cinabre intérieur peut être obtenu sans effort. Restant dans un état de parfaite tranquillité, ne réagissant qu’à un stimulus extérieur, c’est ainsi que l’adepte utilise son esprit. Il est tel l’étoile polaire de la Grande Ourse, pivot céleste immuable autour duquel gravitent les étoiles. Il y a dans l’absence de mouvement quelque chose que l’on peut appeler mouvement, présence dans la sérénité de l’eau vive et de la lumière qui fertilisent le paysage intérieur. Au sein de cette clarté spirituelle, la lune brille de tout son éclat dans un ciel sans nuage.

André Dumas : Parapsychologie : La « Connaissance extrasensorielle »

On est donc en présence d’un phénomène inverse de celui fonctionnant dans la connaissance sensorielle normale, dans laquelle des vibrations du monde extérieur frappent nos sens matériels, nous permettent de percevoir réellement quelque chose qui se transforme dans notre système cérébral en image, son, etc., dont nous prenons conscience. Inversement dans la connaissance supranormale, l’image se forme avant qu’il y ait passage par les sens, image qu’on est seul à percevoir.

Marie-Magdeleine Davy : La séduction du dedans

Pour les hommes libérés exotérisme et ésotérisme ne sont pas opposés; extériorité et intériorité, dehors et dedans ne font qu’un, telle la coque de la noix et son fruit. Spontanément il devient possible de traverser la coquille pour savourer l’amande. Elle nourrit et répand son parfum. Franchir la muraille de la «lettre» des Ecritures sacrées, savoir que les faits historiques relatés symbolisent des événements qui se déroulent au-dedans ne convient qu’à ceux qui s’intériorisent. Certes, il est d’abord nécessaire de faire appel aux sens extérieurs qui mettent en route. Ensuite il devient possible de requérir les sens intérieurs, qu’il s’agisse de l’ouïe, de la vision et du goût.

Marie-Magdeleine Davy : Le face à face avec la mort, avec dieu

La grâce de l’Inde sera pour Henri Le Saux de pouvoir accomplir une descente dans le soi au sortir d’un long et douloureux cheminement. Le péril qu’il devra traverser — tel le rapide d’un torrent — consistera à remettre en question son adhésion au christianisme. La séduction de l’Inde fera trembler sa foi. Epreuves qui lui permettront d’acquérir une nouvelle structure tout en demeurant chrétien. Il ira se recueillir aux sources du Gange avant de pouvoir plonger dans les eaux vives du dedans. Il cherchera autour de lui et demandera des conseils — par exemple au sage Gnânânanda— jusqu’au jour où il deviendra capable de percevoir en lui-même, dans son propre mystère, la voix qui désormais guidera ses pas.

Monseigneur Germain, Dagpo Rimpoché, Swami Shraddhananda Giri et présenté : Colloque sur la réincarnation, animé

Je pose la question : admettons que cela soit vrai, qu’il y ait une conscience différente du corps et des sens, est-ce que cette conscience naît en même temps que le corps ? On n’a pas encore résolu le problème, il y a différents avis contradictoires. Mais on peut envisager qu’elle est née en même temps, différente, mais née en même temps. C’est là qu’on a découvert que ce n’était pas possible et que cette entité existait avant la naissance du corps. Si elle n’existait pas avant, si elle n’existait pas après, on se trouverait devant une énorme injustice, parce que, dans cette vie, on voit des gens qui font les pires choses et qui ne sont pas punis. Ils vivent parfois jusqu’à 95 ans, tout en ayant rendu d’autres vies vraiment impossibles. Rien ne leur est arrivé à eu: Qu’est-ce que cela veut dire ?

Jacques de La Rocheterie et l’apport de Jung à la psychologie

Pour Freud, la prise de conscience se fait par le processus de cause à effet: «Je suis comme cela parce que»… C’est pourquoi les freudiens ne peuvent plus prendre de patients au-dessus de quarante ans. Les souvenirs sont trop lointains et le conditionnement de la partie de l’existence déjà vécue bien installée de manière rigide. Pour Adler, le travail analytique est principalement finaliste mais cette finalité ne dépasse par l’insertion dans la vie sociale et la diminution des complexes d’infériorité ou de puissance troublant l’individu. Quant à Jung, il tient compte, bien entendu du passé de l’Analysant par l’anamnèse et les rêves de l’Inconscient personnel. Il tient donc compte du processus de cause à effet mais il est également finaliste du fait des rêves de l’Inconscient qui guident le rêveur tout au long de son Evolution.

Arnaud Desjardins : La voie consiste beaucoup plus à perdre ce qu'on a en trop qu'à acquérir ce qu'on n'a pas!

À 24 ans, j’ai passé un an et demi de ma vie en sanatorium. J’en suis sorti complètement guéri. Je sens une réelle transformation dans mon existence, c’est sûr, sinon ce serait absurde d’écrire les livres que j’écris ou de porter les témoignages que je porte. Si je n’avais pas eu personnellement la preuve que cette démarche, dite « spirituelle », peut conduire quelque part, je ne témoignerais pas. Ce que je ressens avant tout, c’est la gratitude pour tous ceux qui m’ont aidé et l’impression d’avoir trouvé ma place dans un certain monde, qu’on peut peut-être appeler, en effet, celui de la sagesse. C’est l’impression de ne plus du tout être seul. Je pourrais vous répondre en fonction de ce que je vois de souffrance chez les uns et les autres. L’impression de la solitude est très cruelle pour la plupart des gens. Même si je me trouvais seul, physiquement seul, ou même dans un milieu qui m’est hostile — ce qui peut se produire —, je n’éprouverais pas cette souffrance liée à la solitude.