Bruno de Jesse : Sophrologie et Bouddhisme

On peut parler de deux modes d’approche, l’approche scientifique, déterminée, moderne, qui dit que s’il y a des choses intéressantes pour nous, on verra ce qu’on pourra en faire, et puis il y a les promeneurs un peu explorateurs qui s’intéressent à l’histoire des communautés religieuses et qui essayent de trouver des matériaux pour de nouvelles psychothérapies. Nous appartenons à cette dernière et nous nous sommes mis à vivre la vie traditionnelle de l’Inde des Ashram, puis au Cambodge, au Vietnam, Hong-Kong, Taiwan et le Japon, compatible autant que possible avec des travaux qui nous permettaient de subvenir à nos besoins matériels.

Dagpo Rimpoché : La réincarnation selon le bouddhisme tibétain

Tout d’abord il faut savoir qu’il y a deux sortes de réincarnations possibles, deux catégories principales : 1° La réincarnation des Aryas ; 2° La réincarnation des individus ordinaires. Qu’est-ce qu’un Arya ? C’est un être qui est complètement affranchi des lois du Karma. Il n’est plus obligé de reprendre naissance dans le Samsara ou cycle des Existences sous l’influence du karma et des passions sans liberté aucune. L’Arya lui, a acquis une certaine liberté par rapport au cycle des existences. Dans le deuxième cas, les individus n’ont pas cette liberté et doivent reprendre naissance sans liberté de choix possible. Ils doivent naître et mourir sans pouvoir agir sur leur propre sort qu’ils ont à subir.

Annik De Souzenelle : Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 8

C’est le nom qui veut dire : « Fils du Père » (Bar : fils, Abas : mot du vieil hébreu qui veut dire le Père). Il y a là un jeu de balance le Fils du Père doit mourir pour que le fils du père — le malfaiteur qui est Barabbas — soit libéré. Que signifie symboliquement le malfaiteur ? C’est l’humanité qui entre dans la chute. Nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes prisonniers de tout. Et puis, au fur et à mesure que nous allons mourir pour ressusciter, nous allons libérer ce grain de blé. Le Christ en effet doit passer par cette crucifixion, par cette mort et résurrection.

Annik De Souzenelle : Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 7

Si l’analyse devient mentale, elle est complètement faussée. Il faut casser tout ce cadre mental pour entrer dans l’information des profondeurs. C’est pour cela que le rêve est tellement important. Pour certains une de ces voies de départ sera le chant, le chant grégorien, par exemple. Il casse toute fausse structure et fait jaillir de nous des énergies fantastiques.

Annik De Souzenelle : Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 6

On a perdu conscience, en Occident, de la lettre en tant qu’énergie, les lettres sont mortes, dévitalisées. Quand nous parlons nous émettons des énergies dont les forces sont non seulement reçues par d’autres, mais qui sont des forces cosmiques créatrices en nous et dans le monde. Quoique les Hébreux aient oublié cette tradition, ce qui est le cas un peu partout, il nous est possible de communiquer avec elle en entrant dans le cœur de leur langue et de leurs lettres.

Annik De Souzenelle : Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 5

Au sixième jour Adam est identifié à toutes ces énergies que représentent les animaux. C’est-à-dire qu’il est sur le même plan de conscience qu’eux. Pour les dominer, les contrôler, il est obligé de se dissocier d’eux et de les nommer. Ce sera là son premier champ de conscience. A partir de ce moment-là il a déjà vaincu, épousé le premier jour. Et puis, après cela, il est mis à l’épreuve du fameux serpent qui vient le tester pour voir s’il peut aller plus loin. Et c’est le drame de la chute, il est renvoyé au sixième jour, avant qu’il n’ait nommé ses énergies.

M. M. Davy : Le guru

Au sein de sa solitude, l’homme est-il capable de recevoir la révélation du mystère ? Doit-il être orienté par quelqu’un qui a déjà fait l’expérience d’un chemin conduisant vers la libération ? Telle est la question que tout commençant se pose et que tout progressant agite en lui avec plus ou moins d’angoisse.

Annik De Souzenelle : Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 4

Toute notre vie va consister à entrer dans des matrices, en commençant par la première porte que passera l’enfant dans le ventre de sa mère. Puis ce sera celle du foyer de ses parents duquel l’enfant va sortir pour constituer sa propre matrice familière à l’intérieur de laquelle il aura à faire tous ses engendrements intérieurs. L’homme doit prendre conscience de la nécessité de ces enfantements intérieurs et ce ne sera que lorsqu’il acceptera les paliers successifs par lesquels il a à passer, qu’il deviendra vraiment homme…