Quoiqu’il en soit, au niveau spirituel ou nous nous tenons, il semble que le Divin représente un ordre de réalité dont l’accession, ou la simple approche même, demeure encore fort ardue pour notre esprit comme pour notre cœur. Principe, Essence ou Souverain Bien, quel que soit le nom que l’on imagine, la plupart des esprits religieux eux-mêmes n’ont de la Divinité, nous l’avons vu, que la notion la plus vague, loin d’en avoir la moindre perception réelle. Il semble d’ailleurs que l’immense majorité des croyants, aujourd’hui comme hier, éprouve encore le besoin d’adorer un Dieu personnel, un Etre suprême, et que pour aimer Dieu, ils doivent aimer un Dieu, et non une formule abstraite comme le Souverain Bien ou la Suprême Réalité.
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Dagpo Rimpoché : L’état de Bouddha selon le bouddhisme tibétain
Lorsqu’on dit qu’en éliminant et supprimant les souillures qui affectent l’esprit, on devient Bouddha, il faut savoir qu’il y a deux états de Bouddha :
1° La nature conventionnelle (ou provisoire) de l’esprit.
2° La nature ultime de l’esprit.
La nature conventionnelle de l’esprit, c’est sa faculté de compréhension. L’esprit peut saisir les phénomènes, réfléchir, comprendre. La nature ultime de l’esprit sera indépendante des causes et conditions qui produisent l’esprit. Ce sera la VACUITE DE L’ESPRIT.
Alexandra David Neel : Wesak
Nous voici, encore une fois, réunis pour commémorer la naissance d’un Sage, celui que nous honorons du nom de Bouddha, c’est-à-dire : Celui qui sait, celui qui connaît.
Je n’ai certes pas à vous rappeler que la date choisie par les Bouddhistes pour cette commémoration est toute conventionnelle.
Il nous est impossible d’avoir aucune certitude quant aux dates s’appliquant à des événements survenus il y a plus de 2.000 ans, et dans un pays dont la chronologie différait complètement de la nôtre.