La découverte de la vie dans ma vie Un entretien avec Jeanne Guesné

Un enfant né à six mois et demi ne vivra pas; à sept mois on le mettra en couveuse et il vivra. De même pour un bouton de rose sur le rosier: si on sait quand et à quelle hauteur de la tige le couper et que l’on met cette tige dans l’eau, la fleur s’épanouira. Cela se situe précisément dans le temps et dans l’espace. Quelques millimètres en amont ou une journée plus tôt, la fleur serait morte. Et bien pour nous c’est pareil; c’est ici que le travail doit se faire. Seulement nous l’oublions constamment, préoccupés par des notions de rendement, d’efficacité, de techniques qui ont, certes, leur utilité. Mais servons-nous d’elles et ne nous laissons pas prendre par elles. N’oublions pas, encore une fois, que l’homme a un rôle à jouer, qu’il n’est pas là pour rien.

Robert Linssen : Naissance et cessation du Karma

Les lignes qui suivent sont consacrées à l’étude sommaire du « karma individuel » et non du « karma collectif ». Ce dernier est beaucoup plus obscur et se trouve plus directement lié à un processus universel. La plupart des philosophies orientales attachent une grande importance à la loi du karma. Du Védanta indien jusqu’au Bouddhisme né aux Indes, puis diffusé en Chine et au Japon, nous voyons l’importance considérable accordée à ce processus de cause à effet. La racine sanskrite du terme karma est liée à la notion d’action, de production.

Georges Krassovsky : Les difficiles fins de « moi »

Nous avons tous des problèmes… Nous en avons même tellement que nous n’avons pas le temps d’aborder celui qui consiste à se demander: pourquoi y a-t-il des problèmes ? Ce problème nous apparaît, en effet, comme étant essentiel, sinon unique, car si nous arrivions à le résoudre, les autres seraient résolus par la même occasion, mieux: ne se poseraient plus, s’élimineraient d’eux-mêmes. C’est ce que l’on appelle « remonter à la source ».