Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 5

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Dans les temps lointains dont il est question, l’être révélait encore dans une très large mesure les qualités de son âme. La matière dont il était fait était plus subtile, plus molle. Ses membres n’étaient pas rigides, mais mous, flexibles, malléables. Sa structure était délicate, souple et expressive. Mais celui dont la spiritualité était moins développée avait des formes grossières, lourdes. Le progrès psychique contractait les membres et rapetissait la taille. Au contraire, un être psychiquement en retard et enfoncé dans la matière possédait une enveloppe gigantesque. Pendant la croissance, le corps se développait selon sa nature psychique.


Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 4

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L’homme se sent devenir autonome. Il commence à percevoir son « Moi » et les courants caloriques par lesquels circule la vie constituent la première forme de la circulation sanguine. Quant aux courants aériens dont il est à présent en partie maître et qui servent de véhicules aux Esprits supérieurs, ils deviennent le fondement du futur système nerveux. La chaleur et l’air font communiquer l’homme avec le monde extérieur de la Terre. Par contre il ne perçoit rien de la pénétration en lui de l’élément solide, il n’en a qu’une obscure conscience par les images des Grands Êtres qui y président. L’élément solide s’adjoignit alors à l’eau et son assimilation apparut encore à l’homme comme gouvernée par les Hautes Entités.


Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 3

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Steiner nous permet de voir la formation progressive de notre monde planétaire, aidé dans son évolution par les hiérarchies célestes. Nous voyons ces alternatives des phases d’activités et de phases de repos, et ce ne sont pas les phases de repos qui sont les moins intéressantes, car comme dans la nuit, on recrée en quelque sorte les forces nécessaires aux phases d’activité. De même les phases tournées vers l’intérieur ou vers l’extérieur, dues à la rotation de l’astre, nous rappellent toutes proportions gardées, nos phases de naissances et de morts, de sommeils et de veilles.


Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 2

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D’après Steiner, les évolutions s’étendent sur des millénaires. Il semblerait qu’il y ait des cycles comprenant plusieurs septénaires avec chaque fois des concrétisations et des spiritualisations. C’est un peu comme le jour et la nuit, une partie active et une partie de sommeil. Il y a enrichissement pendant la période de sommeil qui se manifeste par une évolution plus grande à chaque concentration. Tout est cycle. Je ne sais s’il y a un commencement et une fin, c’est tellement long dans le temps. A notre petite échelle, c’est bien difficile à imaginer.


Frédéric Lionel : La voie de la maitrise

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Etre en mesure d’appréhender le présent est le fait d’une vigilance qui n’empêche aucunement la comparaison ultérieure des impressions nouvelles avec les précédentes, ne serait-ce que pour favoriser le déroulement logique d’un raisonnement conduisant à l’adhésion de l’Intelligence à ce qui est intuitivement perçu à l’instant. L’intellect est donc un outil précieux, mais non la base de critères infaillibles, puisqu’il est nécessaire de constamment veiller à son entretien. Il s’agit d’évoluer au gré du mouvement de la Vie, vers des facultés de plus en plus affinées, conduisant à une modification permanente des données fournies par l’intellect.


Gabriel Monod-Herzen : Opposistion, complémentarité & Unité

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Nous n’existons que tant que notre conscience et notre corps sont unis et forment une unité. Par conséquent on ne peut pas chercher en dehors de cela. Ce qu’il faut, c’est rétablir l’unité d’une façon complète, faire le point entre l’expérience intérieure et l’expérience extérieure. Nous pouvons peut-être essayer de voir quels sont les parallèles à faire entre la culture de la conscience en Orient et les connaissances psychologiques, scientifiques que nous avons développées en Occident.


Bruno de Jesse : Sophrologie et Bouddhisme

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On peut parler de deux modes d’approche, l’approche scientifique, déterminée, moderne, qui dit que s’il y a des choses intéressantes pour nous, on verra ce qu’on pourra en faire, et puis il y a les promeneurs un peu explorateurs qui s’intéressent à l’histoire des communautés religieuses et qui essayent de trouver des matériaux pour de nouvelles psychothérapies. Nous appartenons à cette dernière et nous nous sommes mis à vivre la vie traditionnelle de l’Inde des Ashram, puis au Cambodge, au Vietnam, Hong-Kong, Taiwan et le Japon, compatible autant que possible avec des travaux qui nous permettaient de subvenir à nos besoins matériels.



Dagpo Rimpoché : La réincarnation selon le bouddhisme tibétain

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Tout d’abord il faut savoir qu’il y a deux sortes de réincarnations possibles, deux catégories principales : 1° La réincarnation des Aryas ; 2° La réincarnation des individus ordinaires. Qu’est-ce qu’un Arya ? C’est un être qui est complètement affranchi des lois du Karma. Il n’est plus obligé de reprendre naissance dans le Samsara ou cycle des Existences sous l’influence du karma et des passions sans liberté aucune. L’Arya lui, a acquis une certaine liberté par rapport au cycle des existences. Dans le deuxième cas, les individus n’ont pas cette liberté et doivent reprendre naissance sans liberté de choix possible. Ils doivent naître et mourir sans pouvoir agir sur leur propre sort qu’ils ont à subir.


Ysé Masquelier : Dialogue entre Jung et le yoga : à propos de la conscience et du symbole

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« De quelle conscience parlons-nous en yoga ? Y a-t-il un champ commun entre lui et la psychologie jungienne ? ». Dans les deux cas, la conscience représente un fragment de la psyché, lié à l’existence d’un principe d’individuation (moi, ahamkara). Ce fragment ne trouve son sens et sa liberté qu’en fonction de son harmonie avec l’autre part (inconscient, samskara-vâsanâ). Jung pose ainsi le problème : qui suis-« je » dans ma totalité ? Que me manque-t-il, dont je ressens le besoin, pour m’accomplir dans mon intégralité ? Le yoga le poserait plutôt ainsi : De quoi dois-je me dépouiller pour recouvrer ma véritable identité ? De quels conditionnements dois-je délivrer l’âtman pour qu’il se dévoile et resplendisse ?