Gary Lachman : Maurice Nicoll : Travailler contre le temps

Traduction libre En août 1921, Maurice Nicoll, un médecin londonien prospère spécialisé dans les troubles mentaux, ouvre le journal qu’il tient depuis quelque temps et y inscrit une sorte de demande. « Prière à Hermès », écrit le psychiatre de trente-sept ans. « Enseigne-moi – instruis-moi – montre-moi le Chemin, afin que je connaisse la certitude – aide […]

Gary Lachman : Prendre soin du cosmos

Traduction libre Texte d’une conférence donnée au Warranwood Rudolf Steiner Center, à Melbourne (4 août 2019). Il est basé sur le livre The Caretakers of the Cosmos. On m’a demandé de faire un exposé sur mon livre Les gardiens du cosmos. Permettez-moi de dire que j’en suis très heureux pour plusieurs raisons. Une de ces […]

L.-J. Delpech : Un grand maître de la psychologie des profondeurs C.G. Jung (1875-1960)

(Extrait de la revue des deux mondes. Août 1968) L’année dernière paraissait un livre : Ma vie, souvenirs, rêves et pensées [1] du grand psychanalyste suisse C.G. Jung. Rapidement, treize mille exemplaires furent vendus, le nombre eut été sans doute beaucoup plus important si ce livre avait paru plus tôt, beaucoup de lecteurs de Jung […]

Guy Béatrice : Carl Gustav Jung et alchimie

Attentif à toutes les formes revêtues au cours des âges par la pensée humaine dans sa quête obstinée de la vérité, le psychanalyste zurichois n’avait pas été sans remarquer les analogies existant entre les rêves de certains de ses patients et les textes alchi­miques anciens dans lesquels, à l’encontre de ses confrères, il n’avait pas craint de se plonger afin de mieux appréhender les mécanismes de l’esprit.

Pierre Solié : Le sacrifice nécessaire

C’est en ce chapitre ‘sacrificiel’ de cet ouvrage (Métamorphoses, op. cit.) que Jung écrit : « Le cours naturel de la vie exige d’abord de l’homme jeune qu’il sacrifie son enfance et sa dépendance infantile de ses parents naturels, pour ne pas leur rester enchaîné par le lien de l’inceste inconscient, funeste au corps et à l’âme. Cette tendance à la régression a été combattue dès les stades les plus primitifs par les grands systèmes psychothérapeutiques que sont pour nous les religions. En se séparant du demi-jour de l’enfance, l’homme cherche à atteindre une conscience autonome. Le soleil se sépare des nébulosités de l’horizon pour atteindre la clarté sans nuages de sa fonction de midi. Une fois ce but atteint, alors le soleil recommence à descendre pour se rapprocher de la nuit. »

Michel Waldberg : Alchimie de Jung

Dans cette perspective, l’inconscient cesse de paraître — ou de disparaître — à la façon d’un iceberg (contre lequel le navire investigateur vient s’écraser) ; l’inconscient n’est pas une hypothétique « concrétion », mais au contraire un processus, de sorte que loin de se tenir dans le statique rapport d’antagonisme sous lequel on se représente ordinairement sa fonction (comme négatif d’un positif qui serait le conscient), l’inconscient tout au contraire médiatise le conscient lui ouvre les espaces que sa « myopie » congénitale lui annule ordinairement, provoquant ainsi « une évolution, voire une métamorphose véritable de la psyché ».

Gilbert Durand : De la psychologie des profondeurs à une sociologie profonde

Cette « psychologie des profondeurs » dont le but n’est pas de chasser les images réduites à des fantasmes mais bien au contraire de pêcher dans les eaux profondes du fleuve héraklitéen des configurations constitutives de la substance même du moi, le soi psychique, on peut se demander dès lors si elle ne consonne pas avec une sociologie profonde puisque finalement ce sont des images culturelles qui constituent la réalité thérapeutique et psychagogique de l’âme.

Françoise Bonardel : «Heureux qui comme Ulysse»... ou les rapports de la philosophie hermétique et de la psychologie des profondeurs dans l'œuvre de Jung

Sur un autre plan, plus historique et culturaliste, Jung opère aussi en hermétiste. Car ayant montré les similitudes existant entre les images issues de l’inconscient de ses patients et celles, parfois très anciennes de l’alchimie, c’est un autre lien que Jung a restauré, qui est également reconstitution d’une vision plénière de l’homme. Le rationalisme progressiste du XIXe siècle, dans sa grande entreprise de nettoyage intellectuel, n’avait été nullement gêné de jeter au rebut ou de ravaler au rang de curiosité, les produits de la fantaisie et de la pensée prétendue obscurantiste des alchimistes.

Étienne Guillé : De la réception des énergies vibratoires à la pensée créatrice

L’étude des énergies vibratoires par l’alchimie, l’astrologie et la radiesthésie confrontée aux données des sciences analytiques contemporaines telles que la biologie moléculaire et la génétique nous a permis de proposer l’existence de deux codes génétiques dans le génôme des êtres vivants. Ces deux codes sont distincts mais interdépendants.

Salomon Lancri : Quelques aspects du message théosophique

La théosophie enseigne en effet l’existence dans l’homme d’un Soi Supérieur, masqué par l’exubérance du soi inférieur. La personnalité doit s’ouvrir à l’influence de ce Maître intérieur pour qu’il y ait progrès spirituel. Ses vibrations doivent donc être mises en accord, autant que possible, avec cet « Hôte inconnu », suivant l’expression de Maeterlinck. Or, elle s’exprime non seulement par les pensées et les sentiments, qu’il y a lieu de contrôler; mais aussi par le corps physique, qu’il importe également de purifier.