Tchalai Dermitzel : Le jeune, ses raisons, ses formes, ses traditions

Une impression de confusion se dégage tant les jeûnes en question apparaissent comme différents dans leur principe, leur finalité, la façon dont ils sont conduits, depuis la diète (bénéfique au changement de saison) en passant par la purification intérieure et la résistance passive. Le jeûne du Christ dans le désert est-il le même que celui de Mahomet, de Moïse, de Gandhi ? Sur quoi le jeûne est-il fondé et qu’est-il exactement ? Le simple fait de poser cette question amène une première réponse : le jeûne est équivoque dans toute l’histoire spirituelle de l’humanité.

S. Devoldre : Article ou pas article (koan)

J’aurais aimé écrire un article différent des autres. Sans références, sans envolées lyriques, sans concepts physiques ou autres. J’avais estimé dans un premier temps que le meilleur article qui abonderait entièrement dans ce sens, serait un article sans phrases, sans mots.

Pascal de Neufville : Souffrance et image de soi

Alors, amie, accepte de te noyer dans ce jeu électronique fou, si tu as bien compris, que tu n’es pas séparée de ces images, que tu es ces images, ces souffrances ou ces plaisirs, que toutes ces images quelle que soit leur nature ont une origine purement mécanique, que toute action en vue de les transformer en autre chose « de plus ou moins que »… est parfaitement illusoire puisque l’entité qui veut transformer est une création de ces mêmes images et que le but à atteindre n’est qu’une autoprojection du passé, alors, cette solitude accablante, ce désert rocailleux, seront la pâte et le levain d’une vie nouvelle, la banquise va se mettre à fondre, le miroir va se fêler, et tu laisseras l’amour réchauffer ton cœur.

S. Devoldre : L'intelligence véritable

Le temps de supprimer jusqu’au temps lui-même est arrivé lorsque l’instrument corporel fonctionne parfaitement, sans que parasitent les logiques paralysantes pour la Connaissance. L’ego supprimé, c’est le « Je » universel qui palpite sous le cœur éclairé dans un espace conscient tout nouveau qui perçoit les touts de chacun, fortune et infortune, dans un corps transformé.

S. Devoldre : Science d'aujourd'hui et de demain

C’est ainsi qu’au-delà de quelques formules, qui ne sont que des instruments de parcours de la dialectique scientifique, nous avons la possibilité dans une vue globale du monde, de réaliser enfin une expression de l’équilibre vital. Cet équilibre ne se trouve pas au dehors des choses, à l’extérieur, mais au dedans de nous-mêmes par la connaissance de notre propre être.

Pascal de Neufville : Pensées

Il est difficile de réaliser que l’on ne peut pas agir sur la pensée puisqu’on est cette pensée même. Et pourtant, cette séparation du penseur de sa pensée est à l’origine de tous les conflits.

le professeur L.J. Delpech : Visite au Docteur Calligaris

J’ai entendu parler pour la première fois du docteur Calligaris à Tours en 1935 en lisant un livre de l’ingénieur Givelet sur les travaux de Lakovsky. L’auteur y présentait la traduction de la préface d’un ouvrage de Calligaris intitulé « la formation des sentiments dans le corps de l’homme », paru en 1934 en Italie. Dans ces deux pages le professeur italien exposait des idées extrêmement intéressantes et précises sur les rapports du corps et de l’esprit. En particulier, il admettait une correspondance entre chaque organe et une catégorie de sentiments, d’une part et d’autre part entre les sentiments et la stimulation d’une zone déterminée de la peau d’un sujet. En somme, il s’agissait d’une approche expérimentale d’un problème métaphysique bien connu, celui des rapports du corps et de l’esprit.

Suzanne Devoldre : L'incroyable apparence des choses

Et nous voici amenés humblement à prendre conscience de ce que le monde « vu » par nos yeux, n’est qu’une cristallisation d’existence double, double afin de se manifester ici, mais qui peut à tout instant, s’évanouir à nos yeux, pour autant qu’une consistance quelconque se « dédualise », ou pour autant que nos yeux sortent un instant du globe de perception de la densité duelle pour laquelle ils sont faits, au départ tout au moins.