Narasimba Swami : Dialogue avec le Maharshi I

(Revue Être. No 2. 1992) Ces entretiens faisaient partie des archives de l’Ashram qui les a publiés dans « The Mountain Path » en 1982. Traduit de l’anglais par Béatrice Jehl. — « Dialogue avec un disciple ». Swami, donnez-moi, je vous prie, quelques mantra-upadesa. Je n’ai pas pour habitude de donner des mantra-upadesa. Mais Swwami, […]

Hans Selye : Prière d'un homme de science

(Revue Question De. No 2. 1e trimestre 1974) Le docteur Hans Selye (1907-1982) est mondialement célèbre pour avoir introduit dans les sciences de la vie la notion de stress. Le stress, selon sa propre définition, est « le taux d’usure de la machine humaine qui accompagne toute activité vitale et qui, en quelque sorte, est […]

Jean Klein : La voie directe

(Revue Être. No 1. 1992) Le titre est de 3e Millénaire L’attitude juste consiste à observer son corps et ses pen­sées avec le regard du scientifique dans son laboratoire, nous dites-vous. On s’aperçoit tout d’abord que le mental fonctionne sur plusieurs plans de manière dispersée. C’est donc par l’arrêt de cette dispersion qu’il peut se […]

A. Cuénot : Nécessité d'une métaphysique

(Extrait de Les certitudes irrationnelles par Dr. A. Cuénot. Planète 1967) HISTORIQUE Le besoin des hommes de croire qu’ils comprennent le monde et qu’ils sont capables d’en découvrir le secret a toujours été à l’origine de suppositions très nombreuses, sans commencement de preuve, effets de leur remarquable imagination et de leur goût très vif pour […]

le Pr Jacques Ruffié : Quelle évolution pour l'homme

L’évolution biologique — si tant est qu’elle puisse nous toucher encore, ne nous prépare aucune ère nouvelle. Nous avons quitté — en grande partie — la prison de l’ADN. Notre domaine se situe ailleurs : la technique et le culturel. C’est ce qui donne aux hommes une place privilégiée dans le monde vivant. Nous sommes conscients et libres d’inventer et d’innover mais aussi de démolir et de détruire. Nous étant affranchi du carcan de l’ADN et de ses programmes rigides, nous avons accédé à la liberté, mais aussi à la responsabilité. Nous n’avons plus comme l’animal, la garantie des comportements innés ; nous pouvons tout perdre et savons désormais que nos cultures sont fragiles et nos civilisations mortelles…

Trente-cinq millions de sourciers entretien avec Yves Rocard

En fait, l’intérêt véritable des étu­des sur les sourciers est de relan­cer la question du bio­magnétisme, c’est-à-dire de l’action des champs magnétiques sur les êtres vivants. Scientifique­ment, on se doit d’étudier ces sujets exceptionnels — une per­sonne sur quarante, en moyenne — qui perçoivent les champs magnétiques ambiants sans l’aide d’aucun instrument. Nous avons là le sixième sens magnétique à l’état pur, tel qu’il devait exister chez l’homme de la préhistoire.

Anne Denieul : La magie est naturelle entretien avec Roger de Lafforest

« Nous pratiquons une magie que l’on peut à juste titre qualifier de scientifique, s’appuyant sur les lois connues de la physique micro-vibratoire, sur certaines conséquences du calcul quantique, et remplaçant la baguette de l’enchan­teur par les graphiques du géomètre. La physique micro-vibratoire, dans ses constatations et son vocabulaire, ap­porte aujourd’hui des explications valables à tous les phénomènes magiques. En outre, des techniques nouvelles permettent, en utilisant les méthodes de la science expé­rimentale, de reproduire en laboratoire toutes les œuvres que les sorciers se vantaient d’accomplir avec ou sans l’aide du Diable. »

Questions à Mircéa Eliade: De la nécessité de l'histoire des religions

Les crises de l’homme moderne ont une origine religieuse, tout simplement parce qu’une crise est d’abord la prise de conscience d’une absence de sens. Vous savez, lorsque l’on a l’impression que l’on a perdu la clé de l’existence, que l’on ne comprend plus quelle est la signification de la vie, c’est toujours un problème religieux puisque, à mon avis, la religion est justement la réponse à la question fondamentale : quel est le sens de l’existence ?

Daniel Bessaignet : La voie du guerrier entretien avec Pascal Krieger et Malcolm Tiki Shewan

D’ailleurs, à l’origine, les arts martiaux étaient pratiqués par des guerriers professionnels. Leur travail était de combattre. Ainsi leur vie était confrontée aux peurs et aux anxiétés issues de leur contact constant avec la mort. Ils ont donc vite compris que ce n’est pas la technique qui leur permettrait d’affronter la mort avec le plus d’efficacité, mais qu’il fallait pénétrer et comprendre, de façon spirituelle, l’essence même de la vie et de la mort.
Le travail qu’ils accomplissaient sur eux-mêmes leur permettait d’aborder une situation mortelle comme on s’assoit derrière son bureau pour écrire…

Charles Legland : Ahimsa le Souffle de Gandhi

Le violent s’appuie très souvent sur les mêmes valeurs que le non-violent mais il s’attache à vaincre et la fin pour lui peut justifier les moyens. D’où l’avertissement de Gandhi qui dit que la fin est déjà dans les moyens « aussi sûrement que la roue du char suivra le pas du bœuf », aussi sûrement que l’arbre est déjà dans la semence. De la violence sortira la violence. De l’amour sortira l’amour.