Les visions divines de Ma Suryananda Lakshmi

Toutes ces visions portent en elles leur certitude absolue qui demeure même lorsque, sur un plan de conscience inférieur, le doute et la ratiocination les assaillent parfois. Mais elles enseignent elles-mêmes, à la fois, de ne pas s’y arrêter en tant que visions. Elles sont indéniablement réelles, plus réelles que le ciel ou les étoiles que chacun voit. Mais la Réalité qu’elles reflètent est infiniment au-dessus d’elles encore.

Ma Suryananda Lakshmi : La révélation de Dieu en l'homme

Ce loisir de Dieu se trouve à toutes les pages de la Bible, comme il se trouve dans les Védas, dans les Upanishad, comme dans tous les textes sacrés que nous possédons. « Tu m’as fait infini » continue le poète, « tel est Ton plaisir ». Nous oublions que nous sommes infinis, que nous sommes éternels, nous sommes nés de l’infini, faits de l’éternité lumineuse. Le grand éducateur Pestalozzi qui vivait en Suisse à une période très troublée comme la nôtre et qui s’est tellement occupé des enfants pauvres et des orphelins, disait : « Pour permettre à l’humanité de se sortir de ses problèmes, il faut ennoblir l’homme ». Or, ce « surabondant loisir », c’est un de ces moments où l’homme a la possibilité de s’ennoblir intérieurement, de retrouver son origine, de savoir qui il est en réalité et d’essayer de le devenir, chacun à sa manière.

Ma Suryananda Lakshmi : Le Destin surnaturel de l'Homme

L’Inde qui enseigne qu’il faut se détacher de l’apparence, de l’image, du nom, de la forme, sait nous dire très simplement que le but de la vie, c’est de retrouver son unité essentielle qui est Dieu en chacun et en tout. Jésus le dit d’ailleurs à ses disciples au chapitre VII de l’Evangile de Saint Marc : « Vous oubliez le commandement de Dieu et vous servez la tradition de l’homme. » Dieu n’est pas l’autre, Il est seul à être bon, Il est nous-mêmes et notre destin est de nous unir à Lui.

Ma Suryananda Lakshmi : Nous sommes les fils de Dieu

L’homme a à devenir ce que l’Apocalypse appelle « l’or pur, transparent comme du cristal ». C’est notre base, notre but. Même chez les mieux intentionnés la recherche de Dieu devient souvent une recherche de soi-même ; c’est la dissipation de l’économe infidèle qui ramène au moi individuel, au moi mental, ce qui revient de toute éternité à l’Un qui est Dieu. Il est bien certain que notre mental est le gérant de nos biens, c’est lui qui est capable de les dissiper ou d’avoir la volonté de les consacrer à l’accomplissement de la lumière dans l’unité qui est notre vraie destinée.

Ma Suryananda Lakshmi : L'Évangile selon Thomas

Chaque vie est spécifique et le Seigneur est toutes les vies, qu’elles soient différentes, inégales, c’est toujours le Seigneur, et elles sont toutes incomparablement précieuses. Les êtres sont fondamentalement inégaux, nous n’en voulons comme preuve que la maladie, la nature. Cette égalité tant prônée actuellement, va si loin qu’elle nous enlèvera jusqu’à la possibilité d’être inégaux, cette inégalité étant une richesse. Krishna, dans la Bhagavad Gîta dit : « Comme l’homme vient à moi, ainsi je le reçois ».