Je voudrais insister aussi sur un point : je ne nie pas ces choses-là, je n’ai pas à les nier, je dis simplement que je ne m’y intéresse pas outre-mesure, ma nature étant ainsi faite que je ne me sens pas attiré par elles. Je me dis aussi : à quoi cela peut-il m’avancer? S’il s’agit de découvrir une tranche de la réalité qui m’échappe actuellement, je crois qu’on finira par l’intégrer malgré tout dans la connaissance humaine, que l’on donne à ce mot connaissance telle ou telle définition que l’on voudra. Ce qui me préoccupe, moi (je suis positif à l’extrême, c’est presque maladif) c’est de savoir dans quelle mesure toutes ces recherches, le fait de se consacrer à ces problèmes, pourra m’aider à faire en sorte que l’homme arrive à se dominer, à être tout simplement un homme.
Parapsychologie : Colloque autour d'un film
