le Docteur Maud Cousin : Les diagnostiques

L’organisme assimile mieux les petites doses. En allopathie on est toujours tenté de donner de fortes doses. Or quand on est fatigué on ne peut assimiler beaucoup. On peut être intoxiqué avec la Vitamine B 12 qui provoque des démangeaisons à forte dose, surtout en piqûres, parce que l’élimination est moins facile. L’intoxication médicamenteuse est quelquefois le revers des soins…

Dr Patrick Paul : Vers une médecine totale : la médecine alchimique voie de transformation de l'être

Si le rôle du thérapeute est essentiel, la participation active du malade ne l’est pas moins. Nul, même le Christ, ne peut guérir quelqu’un contre lui-même (Va, ta foi t’a sauvé). Asclépios, pour sa part, ne dispensait pas sa grâce au premier venu. Une inscription avisait le pèlerin : « Il faut être pur quand on pénètre dans le temple parfumé d’encens, et la pureté c’est de n’être animé que par des sentiments pieux ». Il faut, en effet, dans cette optique, que le malade soit prêt à recevoir un autre message et à en tenir compte. Pour ceux qui n’y sont pas préparés, la seule médecine des corps est possible, avec ses réussites, mais aussi ses limites, car séparer l’esprit du corps est religion de mort. Séparer et scinder, c’est descendre en la matière passagère ; c’est s’éloigner de la source animatrice du tout.

le docteur Maud Cousin : Le cancer

Les cellules cancéreuses sont des cellules fermentatives, c’est-à-dire que, par rapport aux autres cellules, elles ont l’avantage de vivre mieux sans beaucoup d’oxygène. Il y a donc là une lutte compétitive où les cellules cancéreuses sont avantagées. Tout ce qui améliore l’oxygénation semble être un facteur très favorable pour lutter contre le cancer…

Maud Forget : Les précurseurs de la médecine psychosomatique

L’Orient, qui a quelques millénaires d’avance sur nous dans son investigation psychosomatique, est une source d’informations à laquelle vont puiser maintenant les membres du corps médical occidental. Les anciens psychologues, pour faciliter leurs observations, avaient divisé l’homme en trois corps (trois sharira). Chacun de ces sharira est composé d’un certain nombre de kosha. Le mot kosha est évocateur, il se traduit par gaine, enveloppe, cosse.

le docteur Maud Cousin : Le système nerveux

C’est grâce au cerveau que nous avons la conscience éveillée. Steiner dit qu’à la base et à l’intérieur du cerveau se trouve le reliquat de la moelle ancienne et c’est elle qui est en vie pendant le sommeil. Pendant le sommeil nous avons un peu l’équivalent de ce qui se passe avec les images ou les actes qui ne sont pas moteurs mais qui sont donnés et pour lesquels on réagit sans pouvoir consciemment faire quelque chose : c’est le rêve de l’ancienne moelle qui est encore dans le système nerveux.

Maud Cousin : La digestion

Mais les plantes et les animaux ont une personnalité éthérique pour les uns et astrale pour les autres. Si nous ne voulons pas devenir un animal ou une plante nous avons besoin de les décomposer non seulement matériellement, mais aussi d’éliminer l’astralité et l’éthérique de ces substances. C’est le rôle du foie, de la bile et de la rate. La rate a un rôle capital pour transformer l’alimentation qui devient rythmique. Pour que l’organisme vive bien il faut un certain rythme (foie – cœur…). Cependant on peut enlever la rate sans trop perturber l’organisme.

le docteur Maud Cousin : La respiration

Steiner insiste beaucoup sur le mode de contact que nous avons entre l’intérieur et l’extérieur. Le sang est le support du « moi », de la personnalité, de la chaleur. C’est par le sang que le « moi » est en rapport direct avec le monde extérieur par l’intermédiaire de la respiration et de l’air. Nous percevons le chaud, le froid, la pollution d’une manière directe. C’est un mode de perception qui n’est pas tout à fait conscient, mais qui est direct par rapport aux autres, comme par exemple la lumière, le son que nous percevons par contact indirect par l’intermédiaire du système nerveux. Nous n’avons pas davantage de contact avec les aliments, parce que ceux-ci sont décomposés et que la combustion détruit le caractère propre des aliments pour que nous en reconstruisions quelque chose. Ce travail se passe dans l’inconscient.

le Docteur Maud Cousin : La circulation du sang

Mais le rôle du cœur est un rôle rythmique. Le rythme est à moitié spirituel et à moitié physique. C’est toute une organisation de la vie. Tout est rythme dans notre vie, la veille, le sommeil, le jour, la nuit, l’inspiration, l’expiration, la dilatation du cœur, sa contraction, etc. Selon Steiner, le cœur serait l’équivalent d’un soleil avec toute une constellation intérieure, à laquelle il donne des noms de planètes : Jupiter, Mars… Les énergies avec lesquelles le cœur est en rapport ont deux pôles, de même que l’homme est fait de deux pôles avec une région intermédiaire qui abrite le cœur, le pôle sensoriel, la tête, qui reçoit les sensations (les yeux, les oreilles, etc.) qui ont une action sur le sang. On se nourrit plus qu’on ne le croit de toutes les sensations que nous recevons, les bruits, la pensée.