Les naissances groupées à quelques années d’intervalle de personnages porteurs de messages spirituels importants, illustrent bien la loi de « sérialité » évoquée par le chercheur autrichien Kammerer dans son « Journal des coïncidences », auquel C.G. Jung et le Prix Nobel de Physique Pauli se sont fort intéressés. Arthur Koestler en soulignait l’importance dans son essai intitulé « Les Racines du Hasard » (éd. Calmann-Lévy, 1972).
Étiquette : Krishnamurti
Robert Linssen : Réponses a des questions concernant les apparentes contradictions de l’enseignement de Krishnamurti
La plupart des questions auxquelles des réponses seront données ici sont relatives aux contradictions apparentes existant entre des textes attribués à Krishnamurti avant 1926 et d’autres textes ou déclarations publiées entre 1929 et 1985. D’une façon générale, il faut établir une différence entre les écrits de Krishnamurti antérieurs à 1925-1926 et ceux publiés depuis lors. Krishnamurti a traversé une phase de mutation spirituelle intensive entre 1925 et 1929. Cette transformation se préparait depuis plusieurs années. Tout être humain réellement vivant réfléchit, doute, évolue et se transforme.
Robert Linssen : Krishnamurti et le problème du cerveau
Krishnamurti a toujours insisté sur l’importance de l’attention. Encore faut-il préciser que pour être parfaite, l’attention implique une foule de conditions qui ne sont presque jamais prises en considération, exception faite pour les formes supérieures des mystiques anciennes. L’attention véritable implique une perception globale immédiate, comprenant à la fois une qualité d’intelligence et un élément d’affectivité de qualité supérieure.
Silvius RUSU : Krishnamurti comme précurseur d’une nouvelle ère...
Mais il existe une autre partie du cerveau qui n’est pas éveillée et que nous pouvons vitaliser dès aujourd’hui. Cet éveil n’est pas question de temps. C’est une explosion révolutionnaire qui, aux sources de toute chose, surgit et empêche que se cristallise, que se durcisse, par les dépôts du passé, une structure psychologique. Cette lucidité aborde chaque problème au fur et à mesure qu’il se présente, et l’importance du problème devient secondaire.
Robert Linssen : L’image de soi, suprême et constant obstacle
Krishnamurti insiste avec raison sur l’action paralysante de l’image que nous avons de nous-mêmes en toutes circonstances. La présence de cette image en chacun de nous est tellement constante et habituelle que nous ne nous doutons nullement de son existence et de la constance de son action.
Robert Linssen : Aspects expérimentaux spirituels de l’enseignement de Krishnamurti
Toute l’œuvre de Krishnamurti peut être considérée comme un énoncé des obstacles psychologiques paralysant les possibilités de perceptions naturelles les plus hautes de l’esprit humain. Il s’agit d’une véritable science de la « connaissance de soi » dont la mission essentielle consiste à rendre l’homme libre par la prise de conscience de ses conditionnements. En fait, nous ne sommes que « conditionnements », à la fois physiquement et psychologiquement.
Robert Linssen : Krishnamurti et la science moderne
Nous avons présenté lors de nos diverses publications les parallélismes intéressants qui se révèlent chaque jour davantage entre l’enseignement de Krishnamurti, ceux de la « Voie Abrupte » et les sciences modernes. Nous nous sommes fréquemment référés aux travaux relatifs à la philosophie des sciences physiques, biologiques, à la génétique, à l’embryologie.
Robert Linssen : Krishnamurti et les fondements de la mystique tibétaine
C’est l’intensité de l’Eveil intérieur qui donne expérimentalement le sens de l’éternité dans le présent, l’autre direction, l’autre dimension du présent : sa dimension intemporelle, en profondeur. Cette intensité n’est pas celle de la pensée mais au contraire celle de l’état extatique d’amour suprême que le silence mental permet de révéler.
Robert Linssen : Insuffisance de la compréhension intellectuelle des enseignements de Krishnamurti
Beaucoup de personnes écoutant Krishnamurti depuis plusieurs années sont étonnées et parfois déçues de la lenteur de la transformation effective de leur conscience dans le sens que leur suggère le penseur indien. Elles ont de ce dernier, une compréhension intellectuelle et théorique qui leur semble parfaite et s’étonnent, de ce fait, de se sentir parfois « piétiner » et rester, malgré tout, prisonnières des conditionnements, des limitations, des réactions étriquées de l’égo.
Robert Linssen : Etudes psychologiques de C. G. Jung à J. Krishnamurti
Pour Krishnamurti et Jung, le conscient ne constitue qu’un infime fragment de notre « moi total ». Krishnamurti nous enseigne que la partie de nous-mêmes que nous connaissons avec une relative clarté ne constitue qu’une couche superficielle et fragmentaire de notre structure psychique. Celle-ci est extraordinairement complexe et se trouve formée de couches innombrables portant au plus profond d’elles-mêmes les mémoires obscures d’événements se perdant dans la nuit des temps.