Annik de Souzenelle : L’arbre de Vie 5: initiation

Tout ce qui contribue à une gestation, est symbolisé par une épreuve dans le noir. Cette traversée est très dure pour les jeunes. Pleins de force ils ne savent comment l’investir, ils ne connaissent pas leur place juste. Et s’ils ne la trouvent pas, ils ne seront pas nourris par le cordon ombilical subtil qui les relie à l’essence de leur être.

Annik de Souzenelle : L’arbre de vie 4: Le triangle inférieur

Le bonheur que réclament les hommes lorsqu’ils réclament la liberté est en réalité celle des licences, le bonheur extérieur. On ne peut trouver ce bonheur que dans son être profond. Notre drame c’est de toujours tout projeter à l’extérieur au lieu de chercher à l’intérieur. Les bonheurs que nous trouvons à l’extérieur nous aliènent, car nous en devenons esclaves.

Annik de Souzenelle : L’arbre de Vie 3: La première porte

Quels sont les rapports entre le coursier et l’homme ? Quand l’homme, dans la fougue de la jeunesse, dans ses forces les plus primaires n’est pas capable de monter son cheval, c’est lui qui emmène l’homme où bon lui semble, l’homme n’est pas encore devenu homme. Et tout le symbole de la Chevalerie sera d’apprendre à l’homme de monter son cheval et non pas de le tuer. Car celui qui tue ces forces là, ces forces animales qui sont en tout homme et qu’il doit accepter et assumer, les verra se retourner contre lui.

André DUMAS : Parapsychologie : Quelques tentatives d’explications

A mon avis, ce qui transforme, c’est l’élément psychique. C’est lui qui invente, qui crée, qui modifie les éléments et là nous trouvons tout le problème du mimétisme, l’étude des mutations, le problème de l’énergie de la vie, de son développement coordonné qui fait que les mutations dont on a dit qu’elles étaient la cause de l’évolution, ne se font jamais toutes seules.

Annik de Souzenelle : L’arbre de vie 2: le Tétragramme

A l’intérieur du Jardin d’Éden — n’oublions pas que ce jardin est notre être intérieur — sont les deux Arbres qui nous structurent : l’Arbre de Vie et l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, dont le nom donne lieu à un énorme malentendu, à un malentendu dramatique, qui nous a conduits dans l’impasse où nous sommes actuellement. Comme si le mal était en Éden. Le mot « bien » en hébreu est Tov, la perfection atteinte, elle ne peut aller plus loin. A la limite c’est la mort, l’arrêt. Il faut donc pour continuer la vie briser cette perfection en introduisant un élément nouveau qui va lui faire vivre son contraire pour pouvoir passer à un autre terme qui sera une nouvelle genèse qui, à son tour atteindra une nouvelle perfection, et ainsi de suite. En hébreu nous avons les mêmes lettres, dans les mots perfection et mort, c’est la même énergie.

L’arbre de vie 1: la symbolique du corps Par Annik de Souzenelle

Dans le récit biblique l’Arbre a été planté au milieu de l’Eden, qui est un jardin. Or toute terre, jardin ou non, est symbole d’état intérieur. Il nous est dit qu’il est deux arbres, celui de la vie et celui que nous appelons couramment de la dualité ou de la connaissance du bien et du mal. Ce dernier terme est mal traduit car il signifierait que le mal fasse partie de la Création, ce qui serait absurde. La traduction juste est celle de « Connaissance du bien (ce qui est bon) et de son contraire ». Le mot « bon », vient d’ailleurs ponctuer chaque jour de la Création.

Parapsychologie : Psychokinésie et Communications avec les morts ? Par André Dumas

Il serait dangereux de vouloir, avec des messages venus de l’au-delà, créer des systèmes philosophiques, car les messages sont relatifs à l’époque et au pays où vivaient ceux qui les donnent et qui ont gardé l’empreinte des enseignements qu’ils ont reçus dans leur jeunesse. Ce sont des reflets du monde terrestre qui signifient que le monde de l’au-delà est encore proche de nous et possède la même mentalité que nous. Les messages de ce genre n’ont aucune valeur révélatrice philosophique, les vivants pouvant en dire autant, même parfois mieux.

Catherine Despeux : L’alchimie intérieure dans le taoïsme

Si le travail alchimique comporte diverses techniques recourant à des procédés diététiques, gymniques, respiratoires, ou de visualisation, l’essentiel de ce travail s’opère par la méditation dans la quiétude, grâce à laquelle le cinabre intérieur peut être obtenu sans effort. Restant dans un état de parfaite tranquillité, ne réagissant qu’à un stimulus extérieur, c’est ainsi que l’adepte utilise son esprit. Il est tel l’étoile polaire de la Grande Ourse, pivot céleste immuable autour duquel gravitent les étoiles. Il y a dans l’absence de mouvement quelque chose que l’on peut appeler mouvement, présence dans la sérénité de l’eau vive et de la lumière qui fertilisent le paysage intérieur. Au sein de cette clarté spirituelle, la lune brille de tout son éclat dans un ciel sans nuage.

André Dumas : Parapsychologie : La « Connaissance extrasensorielle »

On est donc en présence d’un phénomène inverse de celui fonctionnant dans la connaissance sensorielle normale, dans laquelle des vibrations du monde extérieur frappent nos sens matériels, nous permettent de percevoir réellement quelque chose qui se transforme dans notre système cérébral en image, son, etc., dont nous prenons conscience. Inversement dans la connaissance supranormale, l’image se forme avant qu’il y ait passage par les sens, image qu’on est seul à percevoir.

Marie-Magdeleine Davy : La séduction du dedans

Pour les hommes libérés exotérisme et ésotérisme ne sont pas opposés; extériorité et intériorité, dehors et dedans ne font qu’un, telle la coque de la noix et son fruit. Spontanément il devient possible de traverser la coquille pour savourer l’amande. Elle nourrit et répand son parfum. Franchir la muraille de la «lettre» des Ecritures sacrées, savoir que les faits historiques relatés symbolisent des événements qui se déroulent au-dedans ne convient qu’à ceux qui s’intériorisent. Certes, il est d’abord nécessaire de faire appel aux sens extérieurs qui mettent en route. Ensuite il devient possible de requérir les sens intérieurs, qu’il s’agisse de l’ouïe, de la vision et du goût.