Traduction libre Entretien de 1997 entre Jeremy Hayward et David Abram autour du premier livre de ce dernier. Jeremy Hayward : Nous pourrions peut-être commencer par parler un peu d’animisme. Il me semble que la principale chose que vous essayez de communiquer dans The Spell of the Sensuous est le sentiment que le monde n’est […]
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Serge Brelin : Le secret de Sri Aurobindo et de Mère
(Revue Le chant de la Licorne. No 27. 1989) Au début de ce siècle, Sri Aurobindo déclarait: «L’homme est un être de transition; il n’est pas ultime… Le passage de l’homme au surhomme est la prochaine réalisation imminente de l’évolution terrestre. Ce passage est inévitable parce qu’il est à la foi l’intention de l’Esprit intérieur […]
Annick de Souzenelle : Le corps, lieu de notre accomplissement spirituel
Mes amis, j’aimerais vous dire à quel point je suis émue, profondément, surtout pour partager avec vous un sujet qui m’est cher. Cela a été le premier sujet, qui a constitué l’objet de mon écriture. C’est sûr que l’on revient toujours avec sympathie à ses premières amours, et puis surtout, c’est un sujet grandiose que […]
Jean-Louis Barrault : Le corps magnétique
Ce qui a facilité « notre rapprochement » c’est la solitude dans laquelle me plonge la société des humains qui, subconsciemment sans doute, s’ingénie à tout casser et à dresser des barrières entre ce qui me semble être la Vraie Vie et moi. Quand, la suite de cette « grande casse » accomplie par la société, tant sur le plan de l’enseignement, que de l’éducation, des programmations politiques, des schismes religieux, eux aussi politiques, que sur la confusion qui jette le trouble entre la liberté et la licence, de l’exploitation marxiste, psychanalytique, anti-chrétienne, au détriment du vrai socialisme, de la vraie psychanalyse et de la vraie chrétienté, je me trouve entouré de ruines, mon corps, mon corps tout simple mais « complet » est là, qui me fait comprendre qu’à nous deux nous sommes capables de reconstruire « Le Temple ».
Jacqueline Kelen : Amour, acte de transfiguration
Tout se passe comme si, dans notre société occidentale, et dans une société patriarcale, les hommes parlaient du corps de la femme, de sa sensualité, de son plaisir, pour éviter de dire leur propre corps, leurs propres sensations. Le corps de la femme paraît renvoyer, plus qu’un miroir, une interrogation, voire une provocation à leur propre corps, à leur sensibilité. On sait comment, dans les religions monothéistes où la divinité revêt un aspect masculin et dans les sociétés gouvernées par des valeurs masculines, la femme, et d’abord dans son corps, a été étouffée, domestiquée, niée…
Robert Pagès : La méditation sauvage
Ce qui est plus digne d’intérêt encore, c’est que vous acquérez imperceptiblement, mais de plus en plus infailliblement, la conscience d’une autre réalité de votre être, obnubilée le plus souvent par sa réalité courante, habituelle. Vous devenez de jour en jour, de mois en mois, plus familier avec cette structure — dont je ne puis affirmer avec certitude qu’elle résulte de la cristallisation de vos efforts de présence à vous-même, ou qu’elle leur préexistait, que vous l’avez simplement dévoilée, — Ce qui ne soulève aucun doute par contre, c’est la totale nouveauté, la parfaite originalité de cette configuration intérieure, de ce complexe de présence et d’énergie potentielle — je ne sais comment le nommer!
M. Louis Liébard : De l'être humain à l’être divin
L’action de l’Âme, sa mission, est une interaction, une transmission, entre le physique et le spirituel. Son rôle est de vitaliser la Substance-Matière du corps-enveloppe-véhicule, et d’en faire le Temple-Serviteur de l’Esprit. L’Âme serait alors la médiatrice, celle qui assure les communications entre le corps périssable, non renouvelable, et l’esprit éternel (mais non encore fixé) ; c’est elle qui permet tous les échanges entre nous et le Divin, entre nous et les autres humains.
Maud Cousin : Le corps, l’eau et l’air
Steiner voit plusieurs niveaux à l’être : la partie solide, la partie liquide et la partie gazeuse. Après le « moi » qui est chaleur, il y a la partie gazeuse qui correspond à l’astral, aux poumons. Quand les sentiments ne sont pas en ordre, cela favorise les gaz et les fermentations parce qu’il y a nervosité, passage de l’air là où il ne le devrait pas, comme pour l’asthme. Steiner dit du poumon qu’il est l’organe terre parce qu’il permet à la vie d’entrer matériellement, alors que l’organe air est le rein ce qui n’est pas le point de vue classique.
L’arbre de vie 1: la symbolique du corps Par Annik de Souzenelle
Dans le récit biblique l’Arbre a été planté au milieu de l’Eden, qui est un jardin. Or toute terre, jardin ou non, est symbole d’état intérieur. Il nous est dit qu’il est deux arbres, celui de la vie et celui que nous appelons couramment de la dualité ou de la connaissance du bien et du mal. Ce dernier terme est mal traduit car il signifierait que le mal fasse partie de la Création, ce qui serait absurde. La traduction juste est celle de « Connaissance du bien (ce qui est bon) et de son contraire ». Le mot « bon », vient d’ailleurs ponctuer chaque jour de la Création.
Maud Cousin : Le corps et les métaux
Ainsi notre époque morose serait due à une trop grande absorption de plomb, dans les vapeurs d’essence par exemple. Par contre, jusqu’à un certain point, le plomb favorise la réflexion… Le fer, métal le plus répandu dans notre organisme, est un métal raide. Il n’y a qu’à voir son emploi : armes, choses qui piquent ou du même ordre. Il semble qu’il soit très important, car sans lui, le moi ne pourrait pas se manifester parce que le moi est quand même quelque chose d’agressif…