Les solides parmi lesquels se poursuit notre existence quotidienne, tels une table, une règle ou un mur nous semblent être délimités par des lignes parfaitement droites. C’est à partir de ces notions que s’est édifiée la géométrie classique. Or, aucune ligne n’est absolument droite. Tout dans l’Univers est incurvé à des degrés divers, qu’il s’agisse de choses appelées « matérielles » ou d’espaces « vides ». Lorsque nous regardons un mètre étalon, pris isolément, le caractère fragmentaire de ce mètre et l’imprécision de nos sens nous le présentent comme une droite impeccable. Si nous avions la possibilité de le placer exactement à la ligne d’horizon lointaine qui se dessine entre la mer et le ciel, nous comprendrons qu’il s’intègre dans une immense courbe.
Étiquette : Science et spiritualité
Robert Linssen : Le problème de la vie et de la mort
Dans les considérations qui suivent, la vie et la mort seront envisagées, sur tous les plans, comme les aspects opposés mais complémentaires d’un même processus. Qu’entend-on exactement par les mots « vie et mort » pris dans leurs sens les plus larges et les plus généralisés ? Lorsque nous parlons de la « vie » d’un homme de soixante ans, nous exprimons par là une continuité d’existence vécue où malgré les fluctuations de caractères et de détails dans les incidents de la destinée, une certaine identité de fond est conservée. Lorsque par la vieillesse ou la maladie ou par accident le cœur a cessé de battre, lorsque la vie physiologique et psychologique s’est arrêtée, nous parlons de mort.
Robert Linssen : Intelligence de l'Energie
Le concept d’Unité fondamentale d’un Univers Homogène, la nature absolument nouvelle de cet Univers, qui n’est plus matériel comme nous concevions la matière, ni spirituel comme traditionnellement nous concevions l’esprit, sont autant d’éléments attirant l’attention des esprits attentifs.
Robert Linssen : Intelligence, conscience et mémoire de la Matière
Nous avons cité à diverses occasions la pensée du savant anglais D. Lawden, déclarant que « la vie et la conscience existent au niveau des particules infra-nucléaires » (Revue « Nature », avril 1964). Des spécialistes de physique nucléaire, tel Alfred Herrmann, assignent à l’électron une nature à la fois physique et psychique.
Robert Linssen : Champ unifié de création et Satori
Le refus de considérer l’unité du psychique et du physique, et les rapports existant entre le microphysique et la métaphysique, provient en ordre principal d’une tendance qui s’est dessinée au XVIe siècle, lorsque la science devint expérimentale et se libéra de toute obédience religieuse.
Robert Linssen : Au-delà de la méditation
Nous nous pensons nous-mêmes, consciemment ou inconsciemment comme étant des êtres séparés, isolés par notre peau. Ceci est une erreur élémentaire de perception. Nous nous considérons comme des « sujets » et avons tendance à nous séparer arbitrairement de l’univers manifesté. Nous le considérons comme un « objet ». Ces distinctions duelles sont fausses et graves dans leurs conséquences.
Robert Linssen : L'absence de but et de plan dans la genèse de l'Univers
Lorsque les formes supérieures de la vie mystique ou de la gnose parlent d’une absence de but et de plan, elles se placent évidemment au niveau spirituel formant les profondeurs ultimes de l’Univers : le noumène, le « non-manifesté », l’Intemporel ou le « divin » (terme que l’on hésite à utiliser en raison des anthropomorphismes puérils auxquels il a été associé).
Fréderic Lionel : Para-psychisme et art magique
L’Antique Sagesse, transmise de génération en génération sous forme de messages, de mythes et de légendes, transmise et développée par des êtres missionnés, afin de garder vivant le rythme de chaque époque et celui des civilisations qui se succédèrent, n’a jamais cessé de féconder l’aventure spirituelle de l’humanité. Les Mystères de la Nature, expression du rythme vivant, se dévoilent, à l’écouter, par la perception des relations que nouent les affinités ou les répulsions des atomes entre eux.