Archaka : La croisée des plans parallèles
Plus tragique que la mentalité orientale, l’esprit sémitique, étayé par l’âme grecque, au moment de forger le symbole, fait de Jésus l’homme de douleurs là où, peut-être, un Asiatique rapporterait son sacrifice en termes de joie. Pour nous, l’idée de sacrifice s’accompagne de l’idée de passion et de martyre, et nous voyons en la croix le signe d’un supplice au lieu d’y reconnaître la signature divine d’une extase où sont fondus en l’homme l’intemporel et le temporel, l’immatériel et le matériel, l’immortel et le mortel.