En inde la vie est danse cosmique rencontre avec Malavika danseuse de Bharata Natyam

En Inde la vie est danse cosmique Vishnou rêve l’Univers Brahma le manifeste Shiva par sa Danse lui donne Impulsion Rythme Mouvement dans le Temps et dans l’Espace Ainsi naissent les Mondes les Saisons les Jours les Nuits et l’Etre Humain dialoguant avec les Dieux et la Joie surgit de ces Paroles d’Amour fait danser les Hommes et ils retrouvent dans l’Extase la Source de leur naissance et s’y dissolvent Sans fin est le Cycle de la Vie et de la Mort dont Shiva le Seigneur de la Danse rythme le cours ininterrompu

Michel Random : Les peintres du rêve : L'image, le rêves et moi

Selon Pribram nous voyons et percevons la réalité spontanément comme un hologramme. En ce sens si nous pouvions examiner l’image d’un rêve chaque point de cette image serait à son tour une image. Le rêve est peut-être un tissu alvéolaire d’images qui se répètent les unes les autres, d’où l’extraordinaire intensité des images oniriques.

Roger Van Malder : Zen et peinture japonaise

Les peintres zen avaient maîtrisé leur technique. Bon nombre d’entre eux avaient aussi pacifié leur mental. La combinaison de ces deux éléments confère à leurs œuvres un prix, une importance unique, jamais ou trop peu soulignés. Leur peinture possède ces qualités fondamentales : modestie, pudeur, effacement, tranquillité, vigueur, profondeur, lucidité. Elle est foncièrement non-sentimentale, supra-intellectuelle, irrationnelle, impersonnelle, non-mentale, intuitive. Sa maturité psychologique et spirituelle, alliée à son frémissement, lui confèrent une saveur incomparable.

Michel Random : Les maniéristes italiens

Ici la présence des choses c’est ce qui est immuable, ce qui ne passe pas. C’est une absence à rebours, si je devenais immortel le silence plomberait aussi ma bouche, car à quoi bon parler. Aussi secrète que lui-même la peinture de Clerici reste une énigme. Quelque chose est indicible et indiscernable : la puissance de la mort elle-même. L’inachèvement, ce qui a été et qui n’est plus, le calme du regard qui, au-delà des formes apparentes, contemple l’immuable éternité. C’est dans la force paisible de ce regard que réside la vraie grandeur de l’homme.

Michel Random : Le réalisme symbolique: ses peintres viennois

Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes ? Peut-on échapper à la course du temps, à la mort ? Comment mordre à ce qui est, à la nourriture d’une vie ou d’une renaissance infinie ? Avons-nous au fond de la poche la clef de l’immortalité sans le savoir ? Voilà en substance les interrogations qui définissent la peinture de l’Ecole de Vienne. Eros et Thanatos, oui, mais encore ?

Michel Random : École française des graveurs visionnaires : un monde à la recherche d'une renaissance de l'univers

Tout discours sur l’art est un discours piégé. On risque les généralités et la louange fleurie, et ces louanges ne sont souvent pas justifiées. Parler d’art est difficile et d’art visionnaire encore plus. Car, l’art visionnaire n’existe pas. Ce qui existe, c’est soit une œuvre rare et privilégiée dont la force et la beauté sont le résultat du talent et de la technique certes, mais plus encore de convergences réussies : c’est l’inspiration qui traversant le fond et la forme s’impose, se burine elle-même, prend corps à travers un poète, un musicien, un graveur, s’incarne en paroles, musique ou signes, se génère elle-même comme source inépuisable d’inspiration et de vision. A ce degré, nous avons quitté l’imaginaire, pour parvenir en cette terre où les choses, les idées et les sentiments n’ont plus un corps mais une « corporéité »…