Alexandre Armel : Quand j’étais un autre...

(Extrait de la revue Autrement : La science et ses doubles. No 82. Septembre 1986) La vie est trop triste pour l’habiller courte. Mieux vaut disposer de quelques corps de rechange. Et les abandonner de temps à autre « comme on laisse un vêtement usé » (Bhagavad-Gîta). L’idée de réincarnation, qui fait l’objet d’une théorisation initiatique […]

André Nataf : L’impossible effet pk

(Extrait de la revue Autrement : La science et ses doubles. No 82. Septembre 1986) PK pour psychokinèse : action à distance sans contact physique entre un sujet humain et un système matériel donné. C’est sans doute le plus saisissant — et le plus insaisissable — des effets Psi. Le Pr John Hasted se consacre depuis […]

David Guerdon : Parapsychologie - quelques précurseurs

(Extrait de la revue Autrement : La science et ses doubles. No 82. Septembre 1986) Précurseurs piégés par David Guerdon Jeune astronome, Camille Flammarion prononça un important discours, le 31 mars 1869, à l’enterrement d’Allan Kardec. Il annonçait en effet aux membres de la Société spirite réunis là pour saluer le départ du maître l’avènement d’une […]

Mario Varvoglis : « Quantons sous la psi ! »

Une des observations fondamentales de la recherche sur l’ESP est qu’il existe des corrélations inexpliquées entre des événements qui sont hors d’atteinte des sens du sujet (par exemple la cible qu’il doit trouver par télépathie ou clairvoyance) et les états mentaux d’une personne (i.e., son flux de pensées et d’images). Dans la physique quantique, un problème similaire existe : il semble en effet qu’entre deux particules séparées dans l’espace, une sorte d’interconnexion à distance puisse se passer, qui ne fait pas intervenir une transmission spatiale.

Hervé Moskovakis - Acupuncture : le point-machine 1986

L’extraordinaire découverte de Völl résiderait dans le fait que l’homme a conservé une sorte d’« instinct énergétique », donnant alors au thérapeute la possibilité de connaître à l’avance le résultat de l’ingestion d’une substance chez son patient. « Tous les médicaments peuvent être mesurés ou « testés » de la sorte, tant au point de vue de leur effet que de leur concentration et de leur dose. Il est possible à un homéopathe de mesurer également la dilution nécessaire. La mesure des médicaments, que nous avons ainsi mise au point, est quelque chose de tout à fait nouveau en médecine et n’a été possible que grâce aux immenses progrès de l’électronique. »

Hervé Moskovakis : Effet Lichtenberg, erreur Kirlian ?

Nous savons, selon les travaux du Dr Voll, que le corps humain a la particularité de réagir à d’infimes perturbations électriques de l’ordre du milliwatt, et nous avons en effet montré au laboratoire Ghizey, que les organismes vivants sont sensibles à de très petites variations du champ électrostatique de l’environnement. Celui-ci avait jusqu’alors été négligé en raison de sa faible valeur, mais après de nombreuses électrographies, nous pensons qu’il agit comme un véri­table régulateur de l’écosystème.

Trente-cinq millions de sourciers entretien avec Yves Rocard

En fait, l’intérêt véritable des étu­des sur les sourciers est de relan­cer la question du bio­magnétisme, c’est-à-dire de l’action des champs magnétiques sur les êtres vivants. Scientifique­ment, on se doit d’étudier ces sujets exceptionnels — une per­sonne sur quarante, en moyenne — qui perçoivent les champs magnétiques ambiants sans l’aide d’aucun instrument. Nous avons là le sixième sens magnétique à l’état pur, tel qu’il devait exister chez l’homme de la préhistoire.

Anne Denieul : La magie est naturelle entretien avec Roger de Lafforest

« Nous pratiquons une magie que l’on peut à juste titre qualifier de scientifique, s’appuyant sur les lois connues de la physique micro-vibratoire, sur certaines conséquences du calcul quantique, et remplaçant la baguette de l’enchan­teur par les graphiques du géomètre. La physique micro-vibratoire, dans ses constatations et son vocabulaire, ap­porte aujourd’hui des explications valables à tous les phénomènes magiques. En outre, des techniques nouvelles permettent, en utilisant les méthodes de la science expé­rimentale, de reproduire en laboratoire toutes les œuvres que les sorciers se vantaient d’accomplir avec ou sans l’aide du Diable. »

Rémy Chauvin : Costa de Beauregard : physique et parapsychologie

L’objection qui saute aux yeux consiste à demander au physicien des quanta ce qui se passait alors avant l’ap­parition de l’homme ? Mais on ne les arrête pas ainsi. Ils y ont pensé. Leur réponse dépasse en audace intellectuelle toutes les assertions les plus bizarres des vieilles philosophies. Avant l’homme, disent-ils, il ne saurait exister de phénomènes ni d’univers, à moins qu’on n’y trouve une conscience cosmique diffuse. Faut-il l’appeler Dieu ? Pas encore ou pas tout de suite, répondent les physiciens ; ils songeraient plutôt à des monades possédant à l’état larvaire, si j’ose dire, une ombre de conscience et de volonté et qui apportent ainsi l’ingrédient indispensable à la confection des phé­nomènes et de l’univers. Comme ces monades sont, la plupart du temps tout au moins, indifférentes, le calcul statistique n’en est pas troublé et on ne se doute pas de leur présence.

Anne Denieul : Être sorcier, c'est une façon de regarder le monde entretien avec Mario Mercier

Il concerne la totalité de l’homme. Le chamanisme, c’est la transe et le dédoublement volontaire, conscient parfois in­conscient, mais surtout conscient. C’est le voyage dans l’astral, la guérison à distance, la maîtrise du corps, la maîtrise de la douleur, c’est replacer un mort dans sa voie, communiquer avec les dieux et parfois affron­ter des forces destructrices. C’est aussi le culte de la nature et des esprits de la nature. L’homme doit se réconcilier avec les forces de l’univers par lesquelles s’expriment les dieux, je veux dire les dieux de l’espace humain. Le Dieu tout-puissant est trop loin pour qu’on l’atteigne…